Reflex : Le livre de Maud Mayeras
Photographe de l'identité judiciaire, Iris Baudry est discrète, obsessionnelle, déterminée. Disponible nuit et jour, elle shoote en rafales des cadavres pour oublier celui de son fils, sauvagement assassiné onze ans auparavant.
Mais une nouvelle affaire va la ramener au cœur de son cauchemar : dans la ville maudite où son enfant a disparu, un tueur en série s'est mis à sévir. Et sa façon d'écorcher ses victimes en rappelle une autre...
La canicule assèche la ville, détrempe les corps et échauffe les esprits, les monstres se révèlent et le brasier qu'Iris croyait éteint va s'enflammer à nouveau dans l'objectif de son reflex.
" Exceptionnel. Absolument diabolique. "
Gérard Collard – Le Magazine de la santé
" Un livre qui ne laissera personne indifférent. "
Julie Malaure – Le Point
De (auteur) : Maud Mayeras
Expérience de lecture
Avis Babelio
Malau31
• Il y a 3 semaines
J’ai pas les mots. En commençant cette lecture je ne m’attendais pas à ça. On va suivre Iris, cette maman dont le petit Swan a disparu et sauvagement assassiné. Une enquête similaire va la ramener là où tout s’est passé et les terribles vérités vont éclatées. Loin d’imaginer à quel point la réalité et tout autre que celle que l’on pense. La plume de l’autrice est tellement prenante, et elle est forte puisqu’elle a réussi à me berner pendant les 3/4 du livre. De surprise en surprise, de révélations en révélations, le choc a été au rendez-vous. Aussi cruelle que fascinante, ce livre renferme une histoire que vous dévorerez.
LesdeliredeLou
• Il y a 2 mois
L’auteure vous propose un thriller diabolique. Après l’onde de choc que j’avais ressenti pour « Les Monstres », Maud Mayeras m’atteint une fois encore avec une histoire inoubliable. C’est un nouveau coup de cœur. ***** #119825;upture - La perte d’un enfant brise quelque chose d’irréparable en soi. Ce lien viscéral, cette présence qui forge une identité, s’effondre, laissant derrière elle un vide abyssal. Iris a perdu son fils, sauvagement assassiné il y a 11 ans. Depuis, cette douleur qui lui tord le ventre ne s’est jamais atténuée. Elle demeure, brutale, omniprésente. Son travail de photographe à l’identité judiciaire tend à normaliser son rapport à la mort. #119812;ffondrement – Survivre à la perte d’un enfant, c’est apprendre à cohabiter avec un manque insupportable. Chaque souffle est une lutte, chaque instant une réminiscence. Maud Mayeras dissèque cette douleur sans artifices, exposant avec une précision implacable les rouages de la détresse et de la reconstruction—si tant est qu’elle soit possible. #119813;racture – La filiation, loin d’être un simple fait biologique, devient un champ de bataille. L’auteure peint avec finesse cette oscillation entre amour et rejet, cette ambivalence qui ronge et façonne. La relation mère-enfant nourrit mais peut aussi étouffer. Il m’arrive rarement de souffrir autant en résonance avec des personnages. #119819;eurre – Maud Mayeras excelle dans l’art du trompe-l’œil littéraire. Elle nous englue dans une histoire où chaque mot semble tendre vers une vérité, pourtant mouvante et insaisissable. Le lecteur avance, convaincu de suivre une ligne claire, alors qu’il n’est que l’ombre d’un pantin manipulé dans un décor sinistrement réaliste. Ce jeu d’illusions insuffle une tension perverse, rendant la lecture aussi fascinante qu’étouffante. #119812;#769;treinte – Ce roman enferme le lecteur dans une étreinte suffocante. La double temporalité, savamment exploitée, devient une arme narrative redoutable : elle érode les repères, fragilise chaque certitude et construit une illusion qui nous égare. On s’imagine maîtriser le récit, mais Maud Mayeras excelle dans l’art de nous éblouir avant de nous détruire. Chaque époque s’entremêle, chaque détail s’épaissit, jusqu’au point de rupture où l’histoire nous explose en pleine figure. #119831;énon – Comme un éclair aveuglant, le final nous frappe sans prévenir, nous laissant exsangues, égarés dans l’après. Pas de répit, pas de préavis : la révélation fuse et nous cloue sur place. Là où l’on espérait une issue, il n’y a que le fracas du déni, une explosion qui pulvérise tout ce que l’on pensait acquis. C’est abrupt, viscéral, et d’une cruauté remarquable
Livres_ratures
• Il y a 3 mois
Attendu comme une enquête policière à la lecture du résumé, ce roman ne l’est pas vraiment. Cela n’enlève en rien son aspect « thriller » ni son lot de rebondissements. Pourtant, l’auteure met du temps à entrer dans le vif du sujet. Son œuvre n’en est pas moins intéressante car cela permet de camper au mieux la trame et les personnages. Le lecteur s’en imprègne avant d’être submergé par une vague de violence et de cruauté. L’intrigue est composée de deux histoires aux temporalités différentes. Deux histoires qui paraissent distinctes, mais qui petit à petit se tissent l’une à l’autre sans pouvoir imaginer leur point de contact avant que celui-ci ait lieu. Et il en va de même pour les nombreux retournements de situation qui pointent leur nez sans prévenir et ce jusqu’à la dernière page que le lecteur atteint complètement chamboulé et écœuré du genre humain et des faux-semblants. Le rythme de lecture se calque sur le tempo donné par l’écrivaine. De plus en plus rapide jusqu’à une certaine frénésie. La dernière partie se dévore sans pouvoir en interrompre la découverte. Un récit qui prend le temps d’enliser son lectorat dans ses entrailles pour l’engloutir et ne le régurgiter qu’à la toute fin, éprouvé qu’il est par ce qu’il vient de vivre.
Caro29
• Il y a 3 mois
Mais qu'est-ce que c'est que ce livre ? Qu'est-ce que j'ai lu ? Non, vraiment, je n'ai pas compris. Enfin si, mais cette lecture m'a chamboulée. Et, deuxième fois de ma vie (la première fois, c'était avec J'irai cracher sur vos tombes, de Boris Vian), je ne sais pas si j'ai aimé ce livre ou pas. Les quatre étoiles sont parce qu'il m'a tenue en haleine et parce que j'ai adoré lire ce livre. Est-ce que j'ai aimé le livre ? Rien n'est moins sûr. Bizarre. C'est le deuxième livre de Maud Mayeras que je lis et je dois dire que je trouve son univers sombre, très sombre. Trop ? Peut-être. Dans Hématome, il y avait quand même un peu de lumière, rien de très radieux mais la lumière filtrait. Là, rien du tout. J'ai lu 480 pages sombres et poisseuses. Je ne vois pas d'autres qualificatifs pour ce livre. En le finissant, j'avais l'impression d'avoir navigué à l'aveugle dans une espèce de brume épaisse et infinie. Un tunnel qui n'a pas de bout. Et aucune lumière. L'histoire de Reflex est vraiment intéressante : Iris Baudry est une jeune femme torturée qui a perdu son fils onze ans plus tôt et qui s'est jetée corps et âme dans son travail de photographe de l'identité judiciaire. L'intrigue est très complexe car on suit deux histoires en parallèle : celle d'Iris et celle de plusieurs personnages qui évoluent de 1919 à 2012. Les événements s'emmêlent, se mêlent et se démêlent puis tout finit par faire sens au fur et à mesure et ce n'est pas joli à voir. Pas de lumière, rien que les ténèbres qui collent à la peau. Bref, ce roman a été, pour moi, intéressant et bien écrit mais je l'ai trouvé vraiment très glauque. Aucun des personnages ne m'a inspiré la moindre sympathie et j'ai même ressenti de l'écoeurement à certains moments. Ce n'est pas souvent que ça m'arrive et c'est assez perturbant. Pas que les scènes soient particulièrement gores, mais les actions de certains personnages sont… Une expérience de lecture étrange et déstabilisante donc, c'est surtout ce que j'en retiens.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9782266250801
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 480
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- Dimensions
- 178 x 111 mm
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9,00 € Poche 480 pages