Séquestrée : Le livre de Chevy Stevens

Annie se fait enlever et plonge dans un véritable enfer. Dès les premières pages, on est happé par une écriture haletante, fluide et addictive, qui nous enferme avec elle dans ce huis clos glaçant. L’autrice choisit de faire raconter le calvaire d’Annie à travers ses séances chez un psy, ce qui donne l’impression qu’elle nous confie directement son histoire. Cette construction rend le récit bouleversant et renforce l’empathie que l’on ressent pour elle. L’ambiance est oppressante, malsaine, parfois choquante. Certaines scènes m’ont mise tellement mal que j’ai dû reposer le livre pour souffler avant de reprendre. Mais c’est aussi cette intensité qui rend la lecture inoubliable : on ne s’ennuie jamais, chaque page pousse à la suivante, entre moments choquants et passages profondément émouvants. La fin, quant à elle, est à la hauteur du reste. Je m’attendais à une révélation marquante et j’ai été servie. Après avoir soupçonné presque tout le monde, je n’avais pas envisagé ce dénouement, aussi surprenant que satisfaisant. Un thriller psychologique brillant, à recommander aux amateurs du genre… mais avec une mise en garde pour les plus sensibles, car certaines scènes sont très dures.

Annie O'Sullivan, une jeune agente immobilière, est enlevée lors d’une journée portes ouvertes par un homme se faisant appeler David. Séquestrée dans une cabane perdue en pleine forêt, elle subit pendant un an les violences physiques et psychologiques infligées par son ravisseur. Le récit alterne entre le présent, où Annie suit une thérapie pour tenter de se reconstruire, et le passé, où elle raconte à sa psy — dans un long monologue sans dialogue — l’enfer qu’elle a vécu. La première partie nous plonge dans l’horreur de sa captivité, sa lutte pour survivre et pour conserver un espoir. Dans la seconde, on la suit sur le difficile chemin de la guérison, entre traumatismes et enquête policière ponctuée de quelques rebondissements. Le style de Chevy Stevens nous immerge totalement dans les émotions d’Annie et maintient un vrai suspense tout au long du roman, même si l’on sait dès le départ qu’elle a survécu et réussi à échapper à son bourreau. Pas un coup de cœur mais j'en garderais un bon souvenir.

Étant, d'habitude, assez généreux dans mes notes, j'attribue ici la moins bonne note de mes lectures. Je ne mets pas moins d'étoiles car je ne m'imagine pas la montagne de travail pour écrire un roman donc par respect pour ce travail je mets cette note. J'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman et j'ai failli abandonner à plusieurs reprises mais j'ai voulu lui donner sa chance jusqu'à la fin, sans résultat malheureusement. J'avais réellement l'impression de lire un journal intime avec ce livre et celà m'a empêché de me mettre dans la peau de Annie, je n'ai ressenti aucune tension. Depuis le début du roman, on sait que le personnage est en vie ce qui, de mon point de vue, enlève une grosse partie du suspense. Même la révélation finale sur le dénouement de cet enlèvement ne m'a pas apporté la surprise que j'ai eu dans mes dernières lectures. Je ne dis pas que ce roman est mauvais et il plaira sûrement à d'autres mais pour moi, la construction même de ce récit m'a empêché tout bonnement d'en profiter. Assez déçu de cet achat

Séquestrée est le 1er roman que je lis de Chevy Stevens. Dès le début, la manière de raconter l'histoire m'a accroché. Je me suis plongée dedans et impossible de m'arrêter. Je voulais savoir pourquoi! Jusqu'au bout j'ai échafaudé des scénarios, qui pouvait être responsable, etc. Et jusqu'au bout je me suis trompée. J'aime les livres qui tiennent en haleine le lecteur, où tout n'est pas dévoilé dès les premières pages. Je l'ai d'ailleurs recommandé à mon entourage. Et du coup, j'ai envie de lire d'autres ouvrages de Chevy Stevens en espérant ne pas être déçue par la suite.