Swastika Night : Le livre de Katharine Burdekin

- SWASTIKA NIGHT- Quand je l'ai vue en librairie et que j'ai lue le résumée, je me suis toute suite empressée de l'acheter surtout quand j'ai vue que le livre à été écrit par une femme anglaise en 1937 avant l’exposition de la seconde guerre mondiale. Je suis une personne qui adore les dystopies et je fus assez surprise par la tournure que cela a pris alors que j'attendais un roman qui allait nous montrer un héros endoctriner et qui allait se rebeller contre l'organisation Nazi. Ce fut tout autre chose, ce fut plutôt une discussion entre deux hommes et sur plusieurs thématique comme le féminisme, le patriarcats, la géopolitique, la religion, la dictature, la littérature, les arts... mais tout cela sur 250 pages sur trois cents. Cela me désole encore plus, je ne pensait pas que cela deviendrai être une discussion philosophique de Diderot.Les thématiques sont intéressantes et fait réfléchir sur la situation et sur la société. Alors pour comprendre un peu le livre, j'ai du me renseigner sur la biographie, Katharine Burdekin est une femme anglaise qui se vu refuser de faire ses études à Oxford en 1915 elle épousa un avocat ou elle aura deux enfants. Puis elle divorça avant de rencontrée une femme duquel elle tombera éperdument amoureuse et qu'elle élèvera ses enfants dans une optique de féminisme et plus que féminisme. Alors on comprend pourquoi le livre a des allusion homosexuel comme Hermann qui est amoureux d'un jeune garçon ou encore le frère de Alfred qui aime les hommes. Mais aussi surtout la parti qui m’intéresse pourquoi l'autrice est-elle une écrivaine du féministe radical ? Pour elle se sont les femmes qui sont supérieur à l'homme et que tout irait mieux si c'était elles qui gouverner la société mais que si elles s'étaient laisser faire, c'était pare qu'elle essayaient de tout faire pour plaire au homme. Je comprends ses motivations d'être une féministe radical, elle fut refuser d'étudier, fut obligatoirement se marié avec un homme... Étant une femme qui est pour l'égalité des genres, son discours ne m'a pas vraiment plus, je ne pense pas que la solution c'est que les femmes soit supérieur au homme. Après la plume est assez pauvre, les personnages sont plats et le monde n'est pas détaillée... C'est juste un livre au idée philosophique, je ne le mettrai pas dans la catégorie science-fiction mais philosophie. Ce qui me fait beaucoup penser à Diderot, Diderot écrit une fiction mais travers cette fiction, ils fait parler deux personnages sur plusieurs thématiques. En conclusion, un livre philosophique mais pas dystopique. Carlaines

Swastika Night débute sur des bases prometteuses avec un premier chapitre captivant qui attire immédiatement l’attention du lecteur et suscite l’envie de poursuivre. Cependant, cet élan initial est de courte durée, car le récit peine à maintenir son niveau d’intrigue et d’intérêt tout au long de l’œuvre. Le futur dépeint par l’autrice est glaçant, notamment par son manque d’égalité. Le livre présente une société où les femmes sont sous le joug d’un patriarcat manipulateur, occupant des rôles inférieurs à ceux des hommes. Cet aspect féministe, bien qu’intéressant, est présenté de manière trop explicite, ce qui alourdit le récit et nuit à sa fluidité. En outre, l’obscurantisme qui règne dans cet univers dystopique est frappant, avec un Hitler élevé au rang d’objet d’un culte religieux, et les nazis modifiant l’histoire pour faire croire aux Anglais qu’avant leur colonisation, ils n’avaient même pas inventé l’art naval. Malheureusement, le roman souffre d’un manque de personnages principaux et d’intrigue, rendant l’engagement du lecteur difficile. La présentation des personnages est parfois maladroite, et le protagoniste, en particulier, se révèle peu intéressant. Le livre semble trop explicatif, ce qui le rend moins captivant et plus lourd à lire, éloignant ainsi le lecteur de l’immersion dans l’histoire. Je lui donne la moyenne car il est important de reconnaître que ce roman a été écrit avant la Seconde Guerre mondiale. L’autrice, Katharine Burdekin, montre une étonnante clairvoyance en percevant certains éléments de l’histoire. Cette vision apporte une dimension intéressante au texte, mais cela ne suffit pas à compenser ses lacunes. En résumé, *Swastika Night* peut offrir une vision intéressante de la pensée d’une personne des années 30, mais il s’avère moins intéressant pour ceux qui recherchent une lecture de science-fiction riche et captivante.

Le thème abordé me convient parfaitement. Il s'agit d'une uchronie sur une victoire des nazis. Par contre j'ai pas trop aimé le dénouement j'ai pas l'impression que ça a avancé, et surtout l'intrigue n'est pas vraiment crédible. Sinon c'est bien écrit.

Je crois que j'ai davantage aimé le fond que la forme ! L'écriture est très dense, elle m'a rappelé les œuvres que nous étudions au lycée en cours de philo ^^ Les dialogues sont très fournis et reposent souvent sur des remises en question profondes, ce qui est très intéressant Place, statut et rôle de la femme dans la société, relations parents/enfant, vie de famille, haine de l'autre, définition de l'homme, cohabitation des religions et origines, amitiés... Beaucoup de sujets qui sont tour à tour développés et bousculés J'ai parfois eu du mal à garder le fil de l'histoire en tête au cours de mes sessions de lecture mais la trame revenait assez vite Les thèmes abordés sont quand même ultra intéressants et cela fait froid dans le dos de réaliser, une nouvelle fois, que le monde dans lequel nous vivons (et tel que nous le connaissons), ne tient peut-être pas à grand chose et qu'il aurait pu être bien différent si seulement quelques événements n'avaient pas pris la tournure connue (première publication en 1937, tout de même !) La fin arrive un peu de manière abrupte d'après moi mais clôture bien l'œuvre donc je n'en suis pas du tout déçue =) (Yo, si tu passes par là : merci pour la découverte !)