Un feu sur l'abîme - nouvelle édition : Le livre de Vernor Vinge
Une expédition Straumli, explorant une Archive dans la presque Transcendance, a déchaîné une Perversion sur la Galaxie entière. Un unique navire est parvenu à fuir dans la nuit épouvantable. À travers l'espace, il fonce vers le centre de la Galaxie, vers la Lenteur où l'on ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière, où les systèmes informatiques les plus performants, et même les si lentes intelligences biologiques, subissent une perte de leurs facultés. Il cherche un monde où se poser. Joanna et Jeffri, les deux seuls survivants de l'expédition Straumli, portent sans le savoir la responsabilité du salut de millions de civilisations. Dont certaines sont bien plus anciennes que l'humanité. Joanna et Jeffri sont des enfants, abandonnés à eux-mêmes sur un monde médiéval dont les conflits et les cruautés ne le cèdent en rien à ceux de la Galaxie. Et ceux qui voudraient les aider, et sauver du même coup la Galaxie civilisée, Ravna l'humaine, le Cavalier des Skrodes, et Pham, qui n'est peut-être qu'une extension d'une Puissance, se trouvent encore à des milliers d'années-lumière...
Un feu sur l'abîme a obtenu le prix Hugo.
" Vernor Vinge à son tour réinvente le genre. Son message : le space-opera n'a d'autre but que de divertir le lecteur. On ne peut que rester béat d'admiration devant le résultat. " Bernard Boulier, Bifrost.
De (auteur) : Vernor Vinge
Traduit par : Guy Abadia
Expérience de lecture
Avis Babelio
FeyGirl
• Il y a 8 mois
Un formidable roman de science-fiction, à la fois space-opera et planet-opera. À ne pas manquer pour les amateurs du genre ! Dans un très lointain futur, plusieurs dizaines de milliers d'années, les humains ne sont qu'une espèce intelligence parmi d'autres dans la galaxie. Des millions de civilisations vivent dans les Lenteurs, à savoir la périphérie de la galaxie telle que nous la connaissons (donc y compris les humains). Certaines civilisations finissent par donner naissance à des Puissances, des entités d'IA, qui « montent vers la Transcendance », une zone très au-dessus de la galaxie. Les civilisations « normales » ne comprennent pas les Puissances, qui vivent loin et ont une durée de vie courte. Un groupe d'exploration d'humains découvre une Archive, surnom de traces qu'auraient laissées des Puissances il y a plusieurs millions d'années dans les Lenteurs (là où sont les civilisations « normales »). Catastrophe. Une Puissance est réveillée, qui se révèle bien plus ancienne que tout ce qui était connu, et qui est une Perversion de grande ampleur, jusqu'à être surnommée la Gale. Cette Gale détruit l'équipe d'exploration des humains avant d'entamer son expansion, mais un vaisseau réussit à s'échapper (inutile de dire que les humains ne vont pas être appréciés, puisqu'ils ont fait une grosse bêtise !). La Gale recherche le vaisseau qui s'est échappé. Pourquoi ? Ce vaisseau échoue sur une planète en dehors du Réseau des civilisations spatiales. Y vit une espèce étrange et fascinante : des meutes de chiens (ou ce qui y ressemble). Plusieurs fragments (généralement quatre à six chiens) et un seul esprit par meute. Malgré cette bizarrerie, ces meutes ont développé une civilisation médiévale et complexe. le premier contact est sanglant : des chiens utilisent des arcs et des flèches, des hachettes et un lance-flamme artisanal. En parallèle, Ravna, une bibliothécaire humaine travaillant sur une planète du Réseau avec d'autres espèces, reçoit l'appel à l'aide de Jeffri, un enfant rescapé du naufrage du vaisseau. Car si le vaisseau s'est écrasé, deux enfants en ont réchappé, Jeffri et Johanna. Respectivement frère et soeur, ils ignorent la survie de l'autre et se retrouvent mêlés à deux factions ennemies de meutes de chiens qui vont chercher à tirer parti des savoirs apportés par les humains, notamment en matière d'armement. Mais les Dards (surnom que Jeffri a donné aux meutes de chiens) et les enfants ignorent qu'ils courent un danger plus grand que la guerre sur cette planète. Ravna va engager une course-poursuite à travers l'espace pour les sauver de la Gale. Plusieurs éléments sont époustouflants dans ce roman. Tout d'abord, l'univers galactique imaginé par l'auteur. C'est de la hard-SF très lisible, qui fait appel au concept de Puissance, des intelligences artificielles si développées que les espèces sapientes « normales » ne peuvent pas les comprendre. Toutes les échelles sont hors norme, et les conflits potentiels aussi. La tension monte très vite dans la seconde moitié du roman, avec un danger de destruction massive que nos héros vont chercher à contrecarrer. À ce stade, il convient de signaler de Vernor Vinge était professeur d’informatique et de mathématique, et qu’il a imaginé en son temps le concept de singularité technologique (la technologie informatique évolue si vite qu’il arrivera un moment où nous ne pourrons plus l’appréhender). J’ajoute qu’il a aussi détaillé dans ce roman les limites des communications de volumes de données. D’autre part, on peut se demander s’il ne s’est pas inspiré de concepts informatiques pour créer certaines espèces. Les Dards sont donc des meutes de chiens qui ont un psychisme collectif, avec des conséquences sur leur comportement, et sur le prolongement de leur esprit quand un fragment (un chien) meurt puis est remplacé par un autre. Les Chevaliers des Strodes, quant à eux, sont des mini-arbres intelligents se déplaçant sur des chariots à la technologie évoluée, chariots qui leur font office de mémoire. Les caractères ont été approfondis, et on se surprend à s'attacher à certains Dards et aux Chevaliers des Strodes, jusqu'à avoir un pincement au coeur quand l'un d'eux meurt. L'émotion ne manque pas dans ce roman de hard-SF. Enfin, dans la société médiévale des Dards, l'aspect politique est exploré avec les intrigues, les espionnages, les ambitions, les trahisons, et les relations complexes entre les personnages dans un système de pouvoir hiérarchisé. Un mini-Game of Thrones à lui tout seul. En conclusion, un roman dense qui se lit avec une étonnante facilité, et finit par se dévorer quand les enjeux galactiques montent en flèche. Je le recommande très chaudement aux amoureux de space-opera et de fresques épiques !
LeScribouillard
• Il y a 11 mois
Excusez-moi de ne pas pouvoir chroniquer encore cette semaine, je faisais un safari, et mon brave frère et serviteur Nathan s’est fait dévorer par une girafe… Comment ça, vous n’en pouvez plus d’attendre ? Très bien, la voici, votre chronique d’Un feu sur l’abîme ! Mais va falloir s’accrocher. Un feu sur l’abîme, en effet, est un joli pavé extrêmement dense, et ça faisait longtemps que je n’avais pas eu autant de mal à m’accrocher (j’ai essayé de reprendre le rythme de 100 pages par jour avec lui, ne faites pas ça chez vous). Pourtant, pas une seconde, je n’ai douté du talent de l’auteur Vernor Vinge. En effet, une fois passés les nombreux termes techniques qui demanderaient un glossaire, une chronologie, voire quelques illustrations, vous vous retrouvez face à un très bon worldbuiling, une histoire prenante (quoiqu’avec quelques longueurs), et un tirage de sonnette d’alarme sur les hautes technologies, plus particulièrement dans la communication. L’histoire est vieille comme le monde : un simple récit de mauvais génie (ici une IA) qui se réveille et décide de tout ravager sur son passage. Seulement, elle est racontée de la manière la plus originale et baroque possible : en effet, ses proportions couvrent l’ensemble de la Voie lactée, une Voie lactée peu conventionnelle par ailleurs puisque plus vous vous rapprochez du centre (là où la matière est la plus dense), plus tout ralentit : la vitesse de votre cerveau, celle des hautes technologies jusqu’à les rendre impossibles… et bien entendu la capacité des vaisseaux de se déplacer aux quatre coins de l’espace. Loin, très loin du noyau galactique, une profusion de civilisations extraterrestres ont pu naître ou se réfugier, ainsi que certains humains, migrant de la Terre à Nyjor, et de Nyjor à Sjandra Kei. Tout ce joli petit monde risque de se faire assassiner par la Gale, cette entité aussi cybernétique que perfide, à moins que quelqu’un ne réussisse à déclencher l’antivirus… antivirus qui se trouve sur un vaisseau dont tous les membres sont en sommeil cryogénique… vaisseau qui dérive et finit par atterrir dangereusement près de la zone où franchir la vitesse de la lumière n’est plus possible. Deux intrigues commencent alors : d’un côté, nous découvrons les aventures des deux seuls membres du vaisseau réveillés et survivants, Jefri et Johanna Olsndot. Ce sont des enfants, mais foin de gnan-gnanteries ici, puisque la civilisation qui les recueille est habitée par des extraterrestres radicalement autres : en effet, s’il semble naturel à vous et moi que chaque individu possède un corps, les Dards, eux, en ont plusieurs pour chaque individu. Cela rallonge leur espérance de vie, mais pose également de nombreux problèmes : s’ils n’en possèdent plus assez, ils perdent leur individualité, et ne peuvent survivre que s’ils s’intègrent à une autre meute de corps, ou lui en récupèrent certains (si cela est fait de force, c’est pour eux l’équivalent d’un viol). Les perceptions des Dards sont meilleures que celles humaines (ils peuvent voir de plusieurs côtés en même temps, disposent de bien plus d’oreilles et de narines), mais leur condition est aussi un handicap dans la mesure où ils doivent se tenir constamment éloignés les uns des autres, sans quoi leurs consciences se mélangent et donc leurs esprits sont brouillés. Vinge pousse la curiosité jusqu’à imaginer de nouveaux systèmes politiques : en effet, deux grands camps s’affrontent sur le monde des Dards, entre le Sculpteur (et qui devrait en fait se genrer « la Sculptrice »), qui « sculpte » des individus selon des critères artistiques, et le Dépeceur, qui lui les fabrique de gré ou de force par un eugénisme TRÈS autoritaire, dans le pur but d’avoir les meilleurs guerriers possible au combat. Jefri a tiré le mauvais numéro et se retrouve chez le Dépeceur. Lui et l’ami qu’il se fait, Amdi, vont donc subir la propagande des héritiers du Dépeceur, jusqu’au jour où devra éclater l’impitoyable vérité… L’autre intrigue suit un jeune couple, la bibliothécaire et aventurière Ravna Bergsndot et le mystérieux Pham Nuwen, s’étant donné pour mission de retrouver le vaisseau dans les profondeurs galactiques, tandis qu’autour d’eux les civilisations s’embrasent sous le courroux de l’IA. Mais il y a encore pire : sur le réseau qui relie les civilisations entre elles (imaginez-vous le Web des débuts, quand on pouvait y trouver n’importe quelle archive, mais s’étendant sur plusieurs milliards de planètes et d’années), la désinformation est extrême et certains extraterrestres agressifs s’imaginent que les humains sont complices de la Gale, ce qui rajoute une pièce dans la machine de la surenchère belliqueuse. Nombre d’utilisateurs sont complètement fanatisés uniquement à partir de fake news, ce qui résonne encore avec notre actualité plus de trente ans plus tard, à une heure où il suffit que l’on sache que vous appartenez à tel peuple pour qu’automatiquement on vienne vous traiter d’antisémite ou de nazi. Là encore, la propagande est dénoncée pour ce qu’elle est, mais cette fois-ci bien plus fort : si la civilisation médiévale des Dards nous montre simplement comment elle était avant, l’ensemble de celles interplanétaires nous montre comment elle pourrait devenir… Au final, il n’y a guère qu’un seul regret que l’on pourrait opposer au livre : on nous parle non pas d’une civilisation intergalactique, mais de plusieurs milliers de civilisations interplanétaires et interconnectées (pensez à Star Trek puissance dix, et sans les humanoïdes au masque en caoutchouc). Seulement on en voit un tout petit échantillon ; et vu l’imagination prolifique de l’auteur, on a envie d’en savoir plus ! Les civilisations sont reliées principalement par le commerce, on imagine donc qu’il se crée aussi entre elles des hiérarchies, voire des monopoles (l’auteur, de sensibilité libérale, ne se penche pas plus sur les problèmes que cela pourrait engendrer, considérant que c’est le cours normal des choses). Grand dommage ! On aurait pu avoir le même niveau de démesure que le cycle de l’Élévation, hélas on n’en retrouve que les longueurs du tome 2, et surtout, du tome 3… Un feu sur l’abîme est donc un roman remarquable passé totalement inaperçu en France malgré sa très belle réédition (avec une quatrième de couverture qui, cela dit, collectionne les inexactitudes). J’espère malgré tout qu’Ailleurs et Demain aura suffisamment bon cœur pour publier sa préquelle, Au tréfonds du ciel, et sa suite, Les Enfants du ciel. Parce qu’après tout, c’est pour ma culture…
TLQ
• Il y a 1 an
Ce livre commence sans réelle scène d'exposition. On se retrouve projeté dans un univers régi par des lois physiques complexes, bombardé de vocabulaire technique et abscons et entouré de cultures et de personnages qu'il est difficile de se figurer. Ca a de quoi décourager, mais personnellement j'adore ça. Surtout quand le sujet est aussi maitrisé : l'univers créé par l'auteur apparaît comme très cohérent et très original sur de nombreux points. De plus, les zones d'ombres se dissipent progressivement, en même temps que l'intrigue et le suspens installent. Tout ça mis bout à bout m'a rendu la lecture très facile, malgré la complexité et la longueur du livre. Bref, un excellent space opera
Tachan
• Il y a 1 an
Dans ma volonté de revenir un peu à une certaine SF ancienne et primée, Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge et son prix Hugo en 1993 ont été mis sur ma route. Ils avaient tout le potentiel pour me passionner avec ce space opera intense et ce planet opera sociologique à la Ursula Le Guin. Cependant, je suis en partie passée à côté de ma lecture… Voyons voir les belles trouvailles et les points d’achoppement. Paru en 1992, Un feu dans l’abîme est vraiment le produit de son époque et s’il se lit toujours assez simplement à notre époque (j’ai lu la première traduction non révisée), il représente aussi une façon d’écrire, de mettre en scène, qui a un peu évolué ou disparu de nos jours. Vernor Vinge, décédé il y a peu, était assez vierge avant la parution de ce roman, ayant publié juste 2-3 textes et il a sûrement été surpris par ce succès inespéré. Il y avait pourtant mis tout ce qu’il aimait et surtout s’était beaucoup inspiré d’un voyage personnel dans la Norvège et ses grands espaces. C’est vraiment un roman donc à la fois personnel et totalement pris dans son temps. Ambitieux, il l’est donc certainement. Vinge a voulu glisser tout ce qui le travaillait et l’obsédait. Il y est ainsi question d’un univers où les humains mais pas que ont essaimé, un univers qui s’imagine en coupes successives définies par leur vitesse de voyage. Il y a ainsi Les Profondeurs Inconscientes, Les Lenteurs et L’En-delà. Cet univers regroupe aussi de nombreuses espèces sentientes très différentes les unes des autres. Mais cet univers est menacé quand une vieille I.A. est éveillée par mégarde : Perversion/Gale, et qu’elle cherche à annihiler toutes les formes de vie. Vinge ne nous facile pas la tâche quand il nous plonge dans son univers. Les premières pages sont ardues, riches en noms et concepts, pas toujours des plus simples à visualiser. Il a également une plume très dense, trop souvent pour moi, tant il se perd en détails que j’ai vite jugés futiles et répétitifs. Bref, il a une tendance à l’écriture boulimique et non gastronomique, faisant trop grossir un roman qui aurait gagné à être allégé. J’ai ainsi beaucoup de mal à distinguer et me faire une idée des personnages, ce qui a contribué, sûrement au fait que je peine à accrocher au récit et que je décroche si souvent. Et je le regrette car côté idées, là c’était proche du sensationnel. D’entrée de jeu, il nous plonge dans une double narration qui exploite à merveille deux vastes champs de le SF : le space opera d’un côté avec un vaisseau multi espèce envoyé en mission de sauvetage dans les confonds de la galaxie et le planet opera + survie avec l’atterrissage en catastrophe d’un vaisseau sur une planète inconnue où les survivants, deux enfants vont être séparés et vont chacun faire la connaissance de l’espace intelligente de la planète : des chiens qui partagent leur conscience unique entre plusieurs chiens pour faire une meute = à un individus. Vous suivez ? J’ai trouvé cela fascinant. J’ai ainsi autant aimé les développements très à la Ursula Le Guin, et plus tard à la Tchaikovsky, où on apprend à connaître cette civilisation canine moyenâgeuse qui va drastiquement évoluer au contact de nos jeunes naufragés et de leurs sauveteurs en cours de voyage vers eux ; que les réflexions sur les relations interespèces à bord du vaisseau avec en prime les tensions liées à cette I.A. ravageuse qui détruit tout autour d’eux et des soupçons de trahison et collusion qui planent sur certains d’entre eux. Ouf ! Mais justement peut-être en voulant faire trop riche, j’ai trouvé ma lecture fascinante, oui, mais longue, longue, trop longue. L’auteur se perd parfois dans des chemins de traverse par forcément utiles. Il perd du coup en force d’impact et on ne ressent pas bien le vertige qu’on devrait. Pire, il plante des idées fabuleuses pour ensuite les exploiter un peu trop chichement. Par exemple, la race des Dars (ces chiens-meutes) devraient être radicalement différente de nous mais très vite on ne fait presque plus la différence entre eux et nous dans leur façon de penser et agir à de rares exceptions. Dommage. Idem avec Tige verte et Coquille Bleue, des cavaliers-plantes (?) dont je n’ai jamais bien réussi à cerner la particularité alors qu’ils avaient un sacré potentiel pour le peu que j’en ai saisi. J’ai l’impression que souvent, malgré le nombre pharamineux de pages, l’auteur reste en surface une fois qu’il a planté ces concepts. C’est dommageable avec les personnages, ça l’est encore plus avec tout ce qui tient des sciences et de la géographie céleste, où j’ai trouvé très dur de me représenter la navigation, les relations entre espèces en dehors de ce vaisseau qu’on suit et des messages qu’on voit circuler. C’est très nébuleux tout ça. Certes nous sommes a priori sur un tome 1, deux autres tomes étant sortis ensuite dans le même univers, mais ce n’était pas prévu à l’origine et j’aurais aimé que ce soit de suite compréhensible. Je ressors donc de ma lecture un peu perplexe : beaucoup de concepts et d’idées géniales mais une forme inaboutie et pas mal de portes restées grandes ouvertes sans trop d’explications. J’ai beaucoup aimé mon voyage dans ces contrées lointaines et étranges auprès de personnages humains et surtout non humains challengeants. Je suis restée sur ma faim quant à la visualisation de l’univers et aux devenirs de cet univers pourtant en train de se faire dévorer de l’intérieur. Peut-être sommes-nous trop restés en huis clos, j’aurais aimé trembler encore plus et affronter directement la menace ? Je ne sais pas encore si je lirai la suite…
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782221125779
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- Collection ou Série
- Ailleurs et Demain
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- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 696
-
- Dimensions
- 215 x 136 mm
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