Une nuit, Markovitch : Le livre de Ayelet Gundar-Goshen

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Presses de la Cité

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" Une nuit, Markovitch. Une seule et unique nuit, nous dormirons ensemble comme mari et femme. "

1939. Zeev Feinberg et Yaacov Markovitch quittent leur petit village de Palestine, direction l'Allemagne, où ils ont pour mission d'épouser de jeunes Juives afin de les sauver des griffes des nazis. De retour chez eux, ils leur redonneront leur liberté en divorçant. Mais si Zeev a bien l'intention de retrouver la femme qu'il aime et son enivrant parfum d'orange, Yaacov, lui, ne tient pas à laisser partir Bella, " la plus belle femme qu'il ait vue de sa vie ". Cette dernière est pourtant déterminée à se séparer de lui...

" Un premier roman luxuriant, qui n'est pas sans nous rappeler ceux de Gabriel García Márquez et d'Isabel Allende. " The Guardian

Lauréat du prix Wizo 2017

De (auteur) : Ayelet Gundar-Goshen
Traduit par : Ziva Avran, Arlette Pierrot, Laurence Sendrowicz

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Ayelet Gundar-Goshen s'avère une conteuse née, à la virtuosité décoiffante. Inspiré de faits réels, Une nuit, Markovitch est une fable drôle et touchante qui impressionne par son souffle et sa maîtrise. Une belle découverte. "
LIRE
" A travers le destin de personnages innoubliables, Ayelet Gundar-Goshen signe une fresque tour à tour drôle, tendre et déchirante, avec pour toile de fond la création de l'État d'Israël. "
Horizons Agriculture et Nord Pas-de-Calais
" Un livre grave et léger comme la vie, sur fond de création de l'État d'Israël. "
Le Quotidien
" On a adoré les facettes des héros naïfs, le style imagé et le kaléidoscope de beaux sentiments. A mettre en haut de votre pile pour découvrir un roman différent, où l'on plonge dans l'Histoire en souriant. "
Flair
" Il faut lire ce livre pour le rire rayonnant comme une orange que vous donneront les personnages et leur justesse, pour le sourire face au style éclatant de sensualité d'Ayelet Gundar-Goshen [...] Et quand vous aurez fini ce livre en quartier, vous sentirez autour de vous le doux parfum d'orange. "
Chroniques de la rentrée littéraire
" Un somptueux coup de coeur pour un sombtueux roman. "
Wonderbook
"A mettre en haut de votre pile pour découvrir un roman différent, où l'on plinge dans l'Histoire en souriant."
Flair
"Ayelet Gundar-Goshen publie un premier roman d'une rare ambition, à la fois fresque amoureuse et politique. [...] Les critiques ont comparé l'auteur à Gabriel Garcia Marquez."
Challenges
" L'intime et le collectif s'imbriquent dans cette saga où la sensualité est omniprésente, contagieuse. Et ce délicat parfum d'orange qu'exhale l'une des héroïnes l'emporte aisément sur les effluves du métro... "
Express Styles
"Les personnages m'ont immédiatement embarquée dans cette histoire si sensuelle et pleine d'odeurs. Ils sont vivants, drôles et déchirants, une vraie pépite à mettre entre toutes les mains."|Christelle
Le Furet Du Nord - Lille - 59
"L'histoire d'un village en Palestine et de ses habitants, avant, pendant, et après la création d'Israël, d'un couple improbable, et de la moustache la plus aimée des femmes.
Dans les années 1940, des hommes juifs de Palestine se rendaient en Allemagne pour essayer de sauver quelques femmes juives des nazis. Elles devaient alors se marier pour quitter le pays. Dans son roman, Ayelet Gundar-Goshen raconte l'histoire de Yaacov Markovitch, un homme très ordinaire, parti avec d'autres hommes, dont son ami Zeev Feinberg à la moustache friponne, épouser des Juives allemandes afin de les ramener en Palestine. Là, ils doivent divorcer et rendre leur liberté à ces femmes. Mais le sort a attribué à Markovitch une très belle femme, Bella. Et de retour en Palestine, il ne veut pas renoncer à ce mariage. Mais Bella ne l'aime pas. Et on comprend très vite que si bonheur et amour sont liés, Bella ne connaîtra jamais ce sentiment d'allégresse. On entre aussi dans l'intimité de tout une galerie de personnages avec lesquels on se sent spontanément en empathie. Il y a le séduisant Zeev et ses bacchantes expertes en amour, Sonia, le grand amour de Zeev, à la peau au parfum d'oranges, le boucher Mandelbaum et sa femme Rachel, les enfants... Un premier roman plein de vie et de drôlerie, truculent, sensuel, parfois tragique."|Françoise Gaucher
Librairie Le Coin des livres - Davézieux - 07430
"D'un style malicieux, plein de truculence, ce premier roman inspiré de faites réels est époustouflant. Traduit en huit langues, il mérite son succès !"
BIBA
" On plonge dans un univers magique qui fait penser à Garcia-Marquez, on sent le souffle des grands livres, on se sent longtemps poursuivi par un entêtant parfum d'orange. "
La Charente libre
"l'Israélienne Ayeler Gundar-Goshen s'attache à sonder des cœurs ballottés autant par l'histoire que par leurs désirs."

"un récit attachant et colorés sur les anonymes qui œuvrèrent à la construction de l'Etat d'Israël."
Le Monde des livres
" Un conte époustouflant sur le couple, l'amitié, la mort, la filiation. "
Express Styles
"C'est surtout un roman à la fois drôle, touchant et remarquablement bien écrit. Une grande fresque et une magnifique lecture."
Le Courrier de l'Eure
"Ayelet Gundar-Goshen déroule les destins entremêlés de son quatuor, dans une fresque gorgée de vie où les personnages tiennent lieu d'allégories de leur terre. A l'aise dans tous les registres, sa langue se fait tour à tour facétieuse, sensuelle et mélancolique, éclat de rire, poème ou cri. Elle explore les sentiers larges et clairs de l'amitié comme ceux, plus tortueux, de l'amour, de la filiation et de la résilience. Une éblouissante conteuse est née."
ELLE

"Une fable sur l'entêtement d'un héros falot."
Libération
"Militante pacifiste à l'instar de son compatriote Amos Oz, l'Israélienne Ayelet Gundar-Goshen signe un premier roman bluffant, sous le signe de la fantaisie."
Lepoint.fr
" Un roman drôle et truculent, une pincée de réalisme magique et des héros inoubliables embarqués dans une aventure hors du commun... Une nuit, Markovitch, c'est le roman qu'aurait écrit Gabriel Garcia Marquez s'il était né en Israël !"|Yves Martin
Librairie Les Buveurs d'encre - Meaux

Avis Babelio

MAPATOU

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 ans

Basé sur des faits réels, « Une nuit, Markovitch » nous entraîne en Palestine en 1939 dans un petit village construit par des pionniers venus d’Europe. Parmi les jeunes hommes encore célibataires, on trouve Zeev Feinberg à la personnalité charismatique et à la moustache frémissante, particulièrement devant la gent féminine. Son meilleur ami, Yaacov Markovitch « n’était pas laid. Il ne faut cependant pas en déduire qu’il était beau. Disons qu’il était d’une extraordinaire banalité. Ou plutôt, il avait un visage tellement quelconque que les yeux ne parvenaient jamais à se fixer sur lui, s’échappaient vers d’autres horizons. » Alors que les bruits de la fureur allemande parviennent jusqu’en Palestine, il est décidé que de jeunes célibataires se rendront en Allemagne afin d’épouser de jeunes Juives pour les soustraire aux atrocités commises par les nazis. Dès leur retour au village, le rabbin prononcera leurs divorces, les jeunes femmes pouvant ensuite s’installer là où bon leur semblera. Zee et Yaacov font partie du voyage. Les couples sont constitués par tirage au sort. Yaacov se retrouve marié à la plus belle femme qu’il ait jamais vue, Bella. « Tant qu’elle se propageait en ville, la beauté de Bella Zeigermann n’avait aucun pouvoir néfaste, il y avait suffisamment d’espace pour que son venin se disperse dans les rues sans dommage. Mais, plaie béante au coeur d’une embarcation en bois, elle attirait les jeunes hommes comme des mouches et rongeait les jeunes femmes comme de la vermine « . Yacov Markovitch est tellement ensorcelé par la beauté de Bella, qui l’ignore pourtant superbement, qu’il refuse de lui accorder le divorce. Sa décision sera lourde de conséquences pour leurs vies entières. D’une façon remarquable, Ayelet Gundar-Goshen nous raconte les vies des individus peuplant ce petit village : les femmes ayant fui les atrocités et ayant décidé de ne plus jamais parler un mot d’allemand ; les unions mal assorties mais qui étaient la seule chance d’avoir une vie matérielle correcte ;les relations amour-haine de Yaacov et Bella, l’amour fou entre Zeev et Sonia cachant toutefois un lourd secret; et aussi les luttes avec les Arabes pour les repousser à l’extérieur du pays. Ce roman m’a passionnée, ses personnages m’ont touchée. Excellent moment de lecture.

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Annette55

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 8 ans

Comment ne pas être époustouflé par l'énergie, le souffle et le bouillonnement de vie qui animent ce conte à la virtuosité qui décoiffe ? Un premier roman ..... En 1939 , Israël ne s'appelle pas encore Israël .......la Palestine est encore sous mandat britannique. Les deux protagonistes habitent le même village. D'un côté , Yaacov Markovitch ni beau ni laid ,en fait , d'une extraordinaire banalité, ne croyait pas en grand- chose..... Il s'occupait de ses pigeons et avait parfois recours aux services d'une prostituée. Son ami, Zeev Feinberg, à la moustache conquérante et flamboyante est un séducteur né qui croit en lui et passe de bras en bras. Notamment dans ceux de la pulpeuse Rachel Mandelbaum, l'épouse du Boucher extrêmement jaloux, en fait un sensible sous des dehors frustres et rustres..... Deux personnalités complémentaires et opposées, ces amis! Mankovitch et Feinberg prêtent main- forte à "L'Organisation" .. Ils passent des armes au nez et à la barbe des Britanniques. Le lieutenant - Colonel Froike , le numéro 2 de l'organisation les charge d'une mission bien particulière . Ils doivent épouser quelques jeunes femmes juives afin de les sauver des griffes de l'ennemi : Les Nazis..... Il s'agit de Mariages Blancs et les nouveaux mariés auront la possibilité de divorcer dés leur retour! Seulement , Yaacov, le tendre et discret, tombe amoureux de la femme attribuée et refuse de divorcer.......Je n'en dirai pas plus..... Quel humour, quelle autodérision dans cette fable drôle et touchante, tragi-comique, une épopée où la douceur,la violence et la poésie cohabitent harmonieusement . Difficile de résumer cet ouvrage captivant et virevoltant où , grâce à un style simple et plaisant, à l'apparente légèreté des thèmes très forts sont pourtant évoqués : l'exil, le déracinement , les violences et les guerres ........ L'auteur met en parallèle la création de l'état juif et fait la part belle à ceux qui l'ont vécu, tant espéré , et redouté. La mort,la filiation et l'amitié ponctuent cette flamboyante histoire d'amour parental, conjugal et charnel grâce à une langue riche, travaillée, imagée et surtout humoristique ! Coups de foudre, colére, adultère , passion, jalousie , haine , suicide, jalonnent cette fable poétique, burlesque parfois, facétieuse, en un mot :la Vie , Quoi ! Le temps qui passe, désillusions et espoirs, rancoeurs, joies, amertume .Avec des personnages hauts en couleurs ! Un souffle puissant et une vraie maîtrise ! Une découverte bien agréable !

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Fransoaz

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 9 ans

En 1939, les deux amis, Yaacov Markovitch et Zeev Feinberg prennent part à une étrange et généreuse mission. Ils quittent leur petit village de Palestine pour l’Europe afin d’épouser de jeunes femmes juives et de les sauver des exactions meurtrières nazies. De retour chez eux, le divorce doit être prononcé. Mais si Feinberg n’a de cesse de retrouver la belle Sonia et ses yeux un peu trop écartés, Markovitch qui n’a jamais vu de femme aussi belle que Bella lui refuse le divorce. C’est une histoire étonnante et insolite qui commence par la genèse de cette amitié disparate entre Feinberg, homme flamboyant à la moustache belle et rebelle et Markovitch, le falot nourrisseur de pigeons. Les autres personnages entrent à leur tour en scène et les personnalités de Sonia, de Bella ou de Froïke membre numéro deux de l’Organisation de la création d’Israël, sont pleines de truculence et d’excentricité. Et si en arrière-plan de l’histoire, on distingue les prémisses de la création du nouvel état, elle n’est pas le sujet du livre qui s’attache au quotidien de tous ces personnages dans leurs contrastes et leur singularité. La plume d’Ayelet Gundar-Goshen est spontanée, parfois ironique mais jamais dans l’apitoiement ou la plainte. Ce premier roman, aux allures de fable, tout en légèreté et en sensualité dégage d’entêtantes et inoubliables odeurs d’agrumes. Goutez-y et laissez-vous surprendre!

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Missbouquin

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 9 ans

Malgré un contexte historique très vague - ce qu'on peut regretter car ça n'aurait pas manqué d'intérêt - on rentre rapidement dans ce roman drôle et rocambolesque où nous sommes invités à suivre deux compères hauts en couleur, à travers l'Europe. Un beau roman, plein de bruit, de sang et de furie ...

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Fiche technique du livre

  • Genres
  • EAN
    9782258133853
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    480
  • Dimensions
    226 x 140 mm

L'auteur

Ayelet Gundar-Goshen

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23,00 € Grand format 480 pages