Valentine ou la belle saison : Le livre de Anne-Laure Bondoux
À 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l'écriture d'un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s'offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale. Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie.
Mais à la faveur d'un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec son vélo et ses états d'âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est.
Une seule chose lui semble évidente : elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie.
Il ne lui reste plus qu'à inventer – autrement et joyeusement – la seconde.
De (auteur) : Anne-Laure Bondoux
Expérience de lecture
Avis Babelio
Luria
• Il y a 3 mois
J’ai beaucoup pensé à Juliette: les fantômes reviennent au printemps de Camille Jourdy en lisant ce roman. On y retrouve une héroïne dépressive, l’impression d’être passée à côté de sa vie, de retour dans la maison de son enfance avec les souvenirs qui vont avec. J’ai aimé la construction du récit même si l’encart du ou de la bibliothécaire en début de bouquin l’évente et ça franchement c'est du sale boulot. Au bûcher ! J’ai aimé la région d’accueil de ce roman. Brive, Martel, que des lieux de mon enfance, celle où on habitait une maison dans le chemin après la rebouteuse, celle qui sentait le thym et le serpolet chauffé par le soleil dans les champs l’été, et le goût du cabecou très sec, épicé presque, qu’on achetait au marché. J’ai aimé la dimension fantastique qui peut ne pas du tout en être une (comme dans Zéphyr, Alabama de Robert MacCammon), à chacun d’ interpréter à sa guise. J’ai aimé la douceur et langueur de ce récit, bienvenus pour contrebalancer ma dernière lecture très décevante. J’ai aimé ces personnages, qui vont me manquer (j’aurais aimé les connaître dans la vie pour de vrai), tous un peu trop bons au final. C’est peut-être le seul reproche que j’ai à faire, trop bienveillant, trop facile et bienheureux. Mais un baume certain pour le moral.
Luria
• Il y a 3 mois
J’ai beaucoup pensé à Juliette: les fantômes reviennent au printemps de Camille Jourdy en lisant ce roman. On y retrouve une héroïne dépressive, l’impression d’être passée à côté de sa vie, de retour dans la maison de son enfance avec les souvenirs qui vont avec. J’ai aimé la construction du récit même si l’encart du ou de la bibliothécaire en début de bouquin l’évente et ça franchement c'est du sale boulot. Au bûcher ! J’ai aimé la région d’accueil de ce roman. Brive, Martel, que des lieux de mon enfance, celle où on habitait une maison dans le chemin après la rebouteuse, celle qui sentait le thym et le serpolet chauffé par le soleil dans les champs l’été, et le goût du cabecou très sec, épicé presque, qu’on achetait au marché. J’ai aimé la dimension fantastique qui peut ne pas du tout en être une (comme dans Zéphyr, Alabama de Robert MacCammon), à chacun d’ interpréter à sa guise. J’ai aimé la douceur et langueur de ce récit, bienvenus pour contrebalancer ma dernière lecture très décevante. J’ai aimé ces personnages, qui vont me manquer (j’aurais aimé les connaître dans la vie pour de vrai), tous un peu trop bons au final. C’est peut-être le seul reproche que j’ai à faire, trop bienveillant, trop facile et bienheureux. Mais un baume certain pour le moral.
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Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782823861464
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
L'auteur
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