Valse macabre : Le livre de Douglas Preston, Lincoln Child

Un tome d’une grande tristesse et d’un tragique bouleversant ! La perte d’un personnage principal m’a profondément marquée, donnant à ce volet une tonalité bien plus sombre que les précédents. D’Agosta m’a semblé vulgaire et beaucoup moins drôle qu’avant, sans doute marqué par le chagrin de la perte de son ami Smithback. Ce côté plus humain et blessé le rend à la fois touchant et moins léger qu’à l’accoutumée. Pendergast, quant à lui, m’a paru moins impliqué et moins présent dans ce volume, ce que j’ai trouvé vraiment dommage. Pour bien prendre la mesure de cet épisode, il est préférable d’avoir lu le one-shot Les Sortilèges de la cité perdue. Un roman marquant, empreint de mélancolie et de perte, qui laisse un sentiment durable de tristesse.

Thriller envoûtant qui plonge le lecteur dans une atmosphère intensément sombre et mystérieuse. Dès les premières pages, le roman installe une tension oppressante, mêlant meurtres inexplicables, rituels inquiétants et résurgences surnaturelles, comme dans un cauchemar éveillé. L’une des grandes forces de ce livre est sa capacité à faire cohabiter enquête policière méthodique et horreur gothique : les ruelles nocturnes de Manhattan, les forêts cachées et les secrets séculaires forment un décor presque vivant, chargé d’une menace diffuse. Pendergast et d’Agosta évoluent dans une ambiance lourde, parfois macabre, qui rappelle les grands classiques du fantastique, tout en gardant la précision narrative d’un thriller moderne. Preston Child maîtrisent à merveille l’art de la suggestion : plutôt que de tout montrer, ils font planer une ombre inquiétante sur chaque scène, rendant la lecture aussi captivante qu’inquiétante. Valse macabre est un roman sombre et élégant, parfait pour les amateurs de mystère aux accents surnaturels.