Kim Ji-Young, née en 1982 : Le livre de Cho Nam-Joo

Super livre sur la difficulté d'être une femme et d'autant plus en Corée. Livre à lire #mustread#oncrame

Mon avis sur Kim Jiyoung, née en 1982 – 4/5 J’ai vraiment bien aimé ce livre. Il nous plonge en Corée du Sud et suit la vie de Kim Jiyoung, une femme “ordinaire”, mais à travers elle, c’est toute la condition des femmes coréennes qui est mise en lumière. On découvre, au fil de son histoire et à travers celle des générations précédentes, les injustices, les inégalités et les oppressions que subissent les femmes dès leur plus jeune âge, que ce soit dans la famille, à l’école ou au travail. Ce que j’ai trouvé fort, c’est que la fin vient vraiment résumer l’état d’esprit du roman. C’est une claque. On termine le livre en se disant : “Eh oui, c’est ça. Et si personne ne fait bouger les choses, ça ne changera pas.” Le ton est simple, mais percutant, et on ne peut pas rester indifférent. Ce n’est pas une lecture “plaisir” au sens classique, mais c’est une lecture nécessaire. Et malgré sa brièveté, elle a un vrai impact.

Kim Jiyoung, jeune maman qui a quitté son emploi durement acquis pour s'occuper de sa fille, se comporte étrangement ces derniers temps. Elle semble être possédée par d'autres femmes... Comme si les voix de ces autres s'exprimaient à travers elle. Ce roman retrace son parcours depuis sa naissance, dans une Corée où les femmes sont effacées au profit des hommes. Véritable ouragan littéraire en Corée du Sud (lisez la rubrique "Accueil critique" sur sa page Wiki, c'est fascinant), il dresse le portrait de la condition féminine. Avant ma lecture, je n'avais qu'une très vague idée de ce que pouvait être la vie d'une femme coréenne de classe moyenne. Et j'ai ADORÉ ce roman ! Le personnage de Kim Jiyoung ainsi que celui de sa mère, qui se bat pour que ses filles se fassent une place, représentent l'espoir de l'évolution des mentalités, malgré une fin... comment dire, ceux qui l'ont lu savent.

Coup de #10084; en poche pour l'incroyable livre de Cho Nam-Joo : Kim Jiyoung, née en 1982. On y suit une jeune femme qui a dû quitter son travail pour s'occuper de son premier enfant. À la naissance de sa fille, elle sombre dans la dépression, et commence à parler avec la voix d'autres femmes qu'elle a connues, vivantes ou mortes. Elle va alors débuter une thérapie, ce qui permet au lecteur de faire toute une rétrospective sur sa vie. Entre sexisme ordinaire et microagressions, c'est tout un portrait de la condition des femmes en Corée du Sud qui se dresse à travers le personnage de Kim Jiyoung dans ce récit d'une importance évidente, et à la résonance universelle.