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A l’occasion du 120e anniversaire de la naissance de Georges Simenon (le 13 février 1903), la collection Omnibus publie tous les romans durs dans une nouvelle édition en douze volumes, sous le signe de l’adaptation audiovisuelle, orchestrée par Jacques Santamaria, scénariste et réalisateur de neuf adaptations de romans durs.
On le sait, Simenon est le romancier le plus adapté au cinéma et à la télévision. Comment s’étonner que les cinéastes aient été séduits par un tel gisement de destinées singulières d’hommes, de femmes, de jeunes gens comme de vieillards, de tous milieux, de toutes origines, situées dans des décors variés du monde entier ? Les témoignages qui accompagnent cette édition des romans durs montrent l’admiration que tous portent à Simenon.
Chaque volume de cette édition intégrale s’ouvrira donc sur un entretien inédit de Jacques Santamaria avec un metteur en scène, scénariste, scripte ou romancier qui, à travers des souvenirs et des anecdotes, raconte sa rencontre avec l’œuvre de Simenon et partage le lien personnel qui l’unit à l’écrivain.
Une édition qui saura plaire aux fans du petit et du grand écran !
Ce mois-ci paraissent les tomes 5, 6, 7 et 8.
Au programme : les entretiens avec Didier Decoin, Bernard Stora, Nathalie Serrault et Jean Becker.
« Après avoir écrit La Fuite de Monsieur Monde […] j’ai eu nettement l’impression, et je l’ai encore, que je pouvais écrire le mot “Fin”, qu’une période de ma vie était terminée et qu’une autre commençait. Ce qu’elle sera, ce qu’elle donnera, je suis encore incapable de le dire. »
Lettre de Simenon à André Gide, 18 décembre 1944
On pourrait dire que L’Aîné des Ferchaux, c’est le jeu du chat et de la souris entre deux personnages de générations différentes. Mais ce serait trop réducteur. Cette situation brasse en fait pas mal de thèmes, et des plus simenoniens : la fascination, la manipulation, la possession et la domination, la solitude, l’initiation.
Entretien du réalisateur Bernard Stora avec Jacques Santamaria
— Cette tendance à simplifier le roman, elle s’accorde avec votre désir de décrire l’homme nu ?
— Oui. L’homme habillé est l’homme tel qu’il se montre dans la société, tel qu’il voudrait être, ou tel qu’il voudrait être vu. Autrement dit, c’est un homme artificiel. Lorsqu’il a mis son habit, sa cravate, etc., il se sent tout différent, il est fier de lui. Tandis que quand il se rase devant son miroir, le matin, c’est un homme nu. Il n’a rien pour se soutenir lui-même, pour se donner des illusions. »
Simenon interviewé par Eléonore Schraïber, 25 août 1971
— Je sais que dans le jardin secret de Michel Serrault, il y avait la lecture. Où Simenon était bien placé.
— C’est vrai. Quand Chabrol lui a proposé Les Fantômes, papa n’a pas lu mais relu le roman. Et je revois sa réaction. Avec un petit sourire en coin, il a dit à maman et moi, en parlant du chapelier : « Il était fait pour moi, celui-là ! »
Entretien de la comédienne et réalisatrice Nathalie Serrault avec Jacques Santamaria
« Mon dernier roman Les Quatre Jours du pauvre homme, qui ne va pas tarder à paraître, m’a donné quelques satisfactions […]. Je continue à fouiller la mine américaine, que je n’ai fait qu’effleurer – et bien mal, au risque de décevoir mes lecteurs – restant persuadé que je finirai par en sortir quelque chose. Peut-être ce qui me passionne le plus est le fait que nous avons ici le monde tel qu’il sera plus ou moins partout dans vingt ou dans cinquante ans, qu’on le veuille ou non. »
Lettre de Simenon à André Gide, 6 octobre 1949
Comme tous mes autres films, j’ai réalisé celui-là selon les principes que je tiens de mon père, et qui, je crois, servent bien Georges Simenon : ne s’intéresser qu’aux gens, qu’aux rapports humains. Et être immédiatement compréhensible.
Entretien du réalisateur Jean Becker avec Jacques Santamaria
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