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Folles de Django
Date de parution : 22/08/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Folles de Django

Date de parution : 22/08/2013

« Avec l’argent de leurs larcins, les deux frangins allaient au cinéma sur les Grands Boulevards pour voir des films de gangsters. En sortant des salles obscures, Django se prenait...

« Avec l’argent de leurs larcins, les deux frangins allaient au cinéma sur les Grands Boulevards pour voir des films de gangsters. En sortant des salles obscures, Django se prenait pour Al Capone et allait jouer les gros bras dans les bistros de la porte des Lilas. Ses héros avaient...

« Avec l’argent de leurs larcins, les deux frangins allaient au cinéma sur les Grands Boulevards pour voir des films de gangsters. En sortant des salles obscures, Django se prenait pour Al Capone et allait jouer les gros bras dans les bistros de la porte des Lilas. Ses héros avaient pour noms James Cagney, Edward G. Robinson. Ils regagnaient leur campement le nez marmité et les côtes bleuies. Négros, leur mère, leur filait une nouvelle peignée et les enfermait dans la roulotte. Alors, pour se défouler, ils ramassaient leur poêle à frire (banjo-guitare) et en mettaient un bon coup. »
Rien ne prédisposait ce gamin né en 1910 dans une roulotte au lieu-dit la Mare aux corbeaux, près de Charleroi, à devenir le roi du swing, le héros du peuple manouche et le chéri de ces dames. Mais la guerre arrive qui fauche Django au sommet de sa gloire. Courtisé par les autorités allemandes, il comprend bientôt qu’il va devoir choisir entre son art et sa vie.

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EAN : 9782221133538
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221133538
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • vincentimes 18/12/2017
    Django se fait repérer par une dame qui l’a entendu jouer de la guitare (Maggie). Une nuit, la roulotte de Django Reinahrdt prend feu, il est gravement blessé à la main gauche, deux de ses doigts sont fichus et il s’enfuie de l’hôpital de peur d’être amputé.* Django reinhardt devint vite un champion de Jazz qui fait jazzer sur la promenade des anglais malgré sa blessure. « cette musique là avait la force de gravir les montagnes »Django joue dans le Sud de la France puis s’envole pour l’Angleterre ou il connaît la consécration.En 1932 , les musiciens du hot club de France rencontre Django et celui-ci leur promet de venir jouer avec eux. Et c’est au cours d’un des ses concerts qu’il rencontre le violoniste Stéphane Grappeli et tout deux tombent musicalement amoureux. Django va se frotter aux meilleurs musiciens lors de plusieurs concerts en espérant jouer aux États-Unis. Django cherche sans cesse des accords nouveaux sur sa guitare « il grattait en permanence ses cordes, il jouait comme on parle ».Stéphane et Django aurait rompu tout lien sans leur communion musicale.Maggie va offrir à Django une nouvelle guitare, une Selmer-Maccaferri dont le nom est « associé à jamais à la légende du manouche ». Une autre chose importante dans la vie de Django, c’est qu’il ne sait pas lire, ce qui n’empêche pas le Hot Club de continuer son ascension mais la guerre fera voler en éclats son rêve de jouer aux États-Unis.Le morceau « nuages » devient le grand titre de l’occupation et Django n’est pas déporté grâce à sa musique tandis que Stéphane Grappeli est resté à Londres. Django refusa nette de jouer pour des allemands mais pour avoir la paix il leurs signent des autographes.Les maquisards en veulent à Django qui « profite » de ses talents pour être relâché par les allemands. Grappeli souhaite que Django vienne à Londres pour reconstituer un nouvel orchestre , il pense ainsi conquérir l’Amérique et lors de leurs retrouvailles il joue la musique qui faisait leur force à leur apogée .Puis Django va découvrir l’Amérique , il doute beaucoup de lui-meme et regrette d’avoir embarqué, avec le peu d’argent qui lui reste il achète une guitare gibson l5 amplifiée qui ne correspond pas trop à son jeu.Il repond en fait à l’invitation de Duke Elligton qui veut faire connaître Django aux Etats-Unis. La presse le compare à charlot et le gratifie, il assiste également au combat de Marcel Cerdan. Mais sa tournée au USA est en grande partie un échec.De retour à Paris , Django ne connaît plus le même succès et décide donc de raccrocher la guitare mais le crépuscule du dieu du Jazz n’était pas encore arrivé .Django mourut le 16 Mai 1953, et il existe plusieurs versions de sa mort.Django se fait repérer par une dame qui l’a entendu jouer de la guitare (Maggie). Une nuit, la roulotte de Django Reinahrdt prend feu, il est gravement blessé à la main gauche, deux de ses doigts sont fichus et il s’enfuie de l’hôpital de peur d’être amputé.* Django reinhardt devint vite un champion de Jazz qui fait jazzer sur la promenade des anglais malgré sa blessure. « cette musique là avait la force de gravir les montagnes »Django joue dans le Sud de la France puis s’envole pour l’Angleterre ou il connaît la consécration.En 1932 , les musiciens du hot club de France rencontre Django et celui-ci leur promet de venir jouer avec eux. Et c’est au cours d’un des ses concerts qu’il rencontre le violoniste Stéphane Grappeli et tout deux tombent musicalement amoureux. Django va se frotter aux meilleurs musiciens lors de plusieurs concerts en espérant jouer aux États-Unis. Django cherche sans cesse des accords nouveaux sur sa guitare « il grattait en permanence ses cordes, il jouait comme on parle ».Stéphane et Django aurait rompu tout lien sans leur communion musicale.Maggie va offrir à Django une nouvelle guitare, une Selmer-Maccaferri dont le nom est « associé à jamais à la légende du manouche ». Une autre...
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  • MissAlfie 02/07/2017
    Je tiens à remercier Babelio pour cette lecture notée depuis 4 ans dans mon carnet. Django Reinhardt : un mythe, le musicien à trois doigts, un univers dès qu'il touche sa guitare. Avec ce roman, Alexis Salatko donne sa vision vision de la vie du musicien en introduisant à ses côtés une femme et sa descendance, Maggie Kuipers. Qui est-elle ? Aucune idée, probablement un personnage de fiction car aucun des articles biographiques que j'ai pu lire sur le musicien ne la mentionne. Le privilège de l'écrivain, mais comme pour La clandestine du voyage de Bougainville, j'en viens à m'interroger : si de la fiction est introduite, jusqu'où va le réel ? Jusqu'où puis-je croire le portrait brossé par l'auteur de Django Reinhardt ? Car il faut reconnaître que le personnage dépeint est plutôt inconstant, versatile, flambeur et impétueux. Il est possible que son mode de vie e sa culture manouches puissent expliquer en partie la difficulté à rentrer dans le cadre de la société gadgé, à respecter des engagements écrits, lui qui est issu d'une culture orale, quand l'envie de prendre la route et passer ses journées à pêcher l'embrase ! Néanmoins, pour qui ne connaît pas du tout cette culture, ce ne sont pas les bribes disséminées en filigrane qui permettent de le comprendre. Folles de Django a le mérite d'être une porte d'entrée intéressante pour écouter d'une autre manière les morceaux créés par cet artiste. A prendre avec recul néanmoins quant à la véracité des faits relatés.Je tiens à remercier Babelio pour cette lecture notée depuis 4 ans dans mon carnet. Django Reinhardt : un mythe, le musicien à trois doigts, un univers dès qu'il touche sa guitare. Avec ce roman, Alexis Salatko donne sa vision vision de la vie du musicien en introduisant à ses côtés une femme et sa descendance, Maggie Kuipers. Qui est-elle ? Aucune idée, probablement un personnage de fiction car aucun des articles biographiques que j'ai pu lire sur le musicien ne la mentionne. Le privilège de l'écrivain, mais comme pour La clandestine du voyage de Bougainville, j'en viens à m'interroger : si de la fiction est introduite, jusqu'où va le réel ? Jusqu'où puis-je croire le portrait brossé par l'auteur de Django Reinhardt ? Car il faut reconnaître que le personnage dépeint est plutôt inconstant, versatile, flambeur et impétueux. Il est possible que son mode de vie e sa culture manouches puissent expliquer en partie la difficulté à rentrer dans le cadre de la société gadgé, à respecter des engagements écrits, lui qui est issu d'une culture orale, quand l'envie de prendre la route et passer ses journées à pêcher l'embrase ! Néanmoins, pour qui ne connaît pas du tout cette...
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  • zebres16 26/06/2017
    C’était ma première fois pour l’opération masse critique. Et je remercie vraiment Babélio et l’éditeur pour cette belle idée qui nous permet de découvrir des romans ou des auteurs. Il y a quelques temps, le film, issu du livre est sorti avec Reda Kateb, dans le rôle de Django, et je vous encourage vraiment à le voir. Le film couvre la courte période de son exil et passage en Suisse afin de fuir les allemands. Le livre raconte de sa naissance à sa mort. La biographie est romancée, donc quelle est la part réelle, je ne sais pas, ne connaissant que la musique et non, l’homme. A titre personnel, je trouve souvent qu’il vaut mieux admirer quelqu’un sans trop se pencher sur son histoire, et dans le cas de Django, c’est un peu mon sentiment. Narcissique, et très souvent égoïste, il a eu beaucoup de chance d’être soutenu par de fortes femmes. Musicien talentueux, mais inadapté à la vie quotidienne, son existence est une succession de hauts et de bas, de succès et de déchéances… C’est un roman pour les vacances, facile à lire, léger et qui donne envie de se pencher sur son œuvre musicale et c’est peut être là, l’essentiel !!
  • MaminouG 12/06/2017
    Dans le cadre de sa dernière "Masse Critique", Babelio m’a permis de découvrir "Folles de Django", un roman d’Alexis Salatko. A cette occasion je remercie très chaleureusement le site ainsi que les éditions Robert Laffont pour cette lecture musicale. Folle de Django, je n’oserais pas dire ça, mais j’aime beaucoup ce musicien. J’adore aussi le jazz manouche dont il est un des précurseurs. Je connaissais donc bien l’artiste mais je n’avais jamais pensé à l’homme qu’il cachait. C’est une biographie romancée que nous propose l’auteur, ce qui me gêne un peu ne sachant pas du coup ce qui relève de la réalité et ce qui tient du roman. Mais finalement, peu importe, le récit est plaisant. L’auteur nous conte la vie et la carrière de ce géant de la guitare. Né dans un campement tzigane, il parviendra au firmament des musiciens, jouera avec les plus grands et sera reconnu dans le monde entier. Il sera aidé en cela par des femmes : la première à croire en lui sera Marie Kippers et puis sa fille prendra le relais et enfin sa petite fille. Il faut bien le dire, au-delà du musicien talentueux, Django était "un homme à femmes" qui savait jouer de son charme. L’auteur a visiblement réalisé un énorme travail de documentation qui nous emmène aux côtés de l’artiste et de ceux qu’il a côtoyés tout au long de sa vie. Attaché à ses origines, Django n’a jamais oublié ni sa famille, ni sa culture. Il transformait, nous rapporte Alexis Salatko ses chambres d’hôtel, quel qu’en soit le nombre d’étoiles, en véritable "foutoir" rappelant sa "roulotte" et, panier percé avéré, dépensait au jeu le moindre sou gagné. Le roman fait également la part belle aux grands musiciens aux côtés desquels Django a joué avec au premier chef Stéphane Grappelli avec lequel il fut souvent comme chien et chat, mais aussi Luis Armstrong et bien d’autres. Ce "roman" se lit facilement et avec plaisir. L’écriture est simple mais souvent malicieuse… "on pouvait avoir l’oreille absolue et l’oreillette mal foutue." Elle est en parfaite harmonie avec les chapitres courts, quarante-trois chapitres comme les années de vie du grand artiste qui "savait depuis tout petit qu’il avait un problème entre les côtes". Un bon moment de lecture. Dans le cadre de sa dernière "Masse Critique", Babelio m’a permis de découvrir "Folles de Django", un roman d’Alexis Salatko. A cette occasion je remercie très chaleureusement le site ainsi que les éditions Robert Laffont pour cette lecture musicale. Folle de Django, je n’oserais pas dire ça, mais j’aime beaucoup ce musicien. J’adore aussi le jazz manouche dont il est un des précurseurs. Je connaissais donc bien l’artiste mais je n’avais jamais pensé à l’homme qu’il cachait. C’est une biographie romancée que nous propose l’auteur, ce qui me gêne un peu ne sachant pas du coup ce qui relève de la réalité et ce qui tient du roman. Mais finalement, peu importe, le récit est plaisant. L’auteur nous conte la vie et la carrière de ce géant de la guitare. Né dans un campement tzigane, il parviendra au firmament des musiciens, jouera avec les plus grands et sera reconnu dans le monde entier. Il sera aidé en cela par des femmes : la première à croire en lui sera Marie Kippers et puis sa fille prendra le relais et enfin sa petite fille. Il faut bien le dire, au-delà du musicien talentueux, Django était "un homme à femmes" qui savait...
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  • AlainVera 10/11/2014
    Dans un style vivant et direct,au rythme soutenu du jazz, du swing et du be-bop,Alexis SALATKO nous raconte la vie du prince tzigane aux doigts d’or, DJANGO REINHARDT…. Ce génie de la guitare, ne sachant ni lire ni écrire,inimitable,inconstant, totalement imprévisible comme un enfant avait un sens de l’harmonie et une rythmique exceptionnels…. Il lui suffisait d’apparaitre pour que tout s’enchante… Ce marginal dont le seul désir était d’occuper le centre de l’espace, avait un irrésistible besoin d’être aimé et surtout d’être surmaterné… Une belle biographie cadencée…
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