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La Femme qui tuait les hommes
Date de parution : 04/01/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

La Femme qui tuait les hommes

Date de parution : 04/01/2018

« Jeanne pense souvent au point de bascule. L’instant où la vie change de cours. Où l’homme qui n’était qu’un voisin, un parent, un amant, un fonctionnaire, un commerçant, devient...

« Jeanne pense souvent au point de bascule. L’instant où la vie change de cours. Où l’homme qui n’était qu’un voisin, un parent, un amant, un fonctionnaire, un commerçant, devient un criminel ou une victime. Quand elle compulse ses dossiers, quand elle punaise une coupure de presse sur son mur,...

« Jeanne pense souvent au point de bascule. L’instant où la vie change de cours. Où l’homme qui n’était qu’un voisin, un parent, un amant, un fonctionnaire, un commerçant, devient un criminel ou une victime. Quand elle compulse ses dossiers, quand elle punaise une coupure de presse sur son mur, c’est ce mystère qui la hante. L’instant où le passé, le présent et l’avenir cristallisent sans remède. »
Paris, 2017. Saint-Pétersbourg, 1909. Une rencontre sur un quai de métro. Un hallucinant fait divers. Un voyage entre deux mondes où se noue le destin d’une couturière octogénaire, d’un écrivain coureur de jupons, du jeune Lénine et d’une terrible justicière. Une comtesse savoyarde y côtoie un poseur de rails et un cirque ambulant. De la Russie prérévolutionnaire au Paris littéraire, mêlant humour, tendresse et gravité, Eve de Castro nous embarque, nous bouscule, nous envoûte.

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EAN : 9782221216859
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221216859
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Joambre 23/10/2021
    Deux femmes, à presque un siècle de distance entrelacent leur destin dans ce beau roman, en partie biographique puisque Lena Popova a existé, Lena en attendant l'heure, non redoutée, de son exécution, se remémore la longue inspiration qui conduisit toute sa vie, ce qu'elle prenait pour un idéal formidable : le soulagement des plus malheureux du peuple russe, c'était pensait-elle le but de Lénine. Quant à elle, a vie sera consacrée à débarrasser les femmes de leur tyran domestique après s'être "fait la main" sur son mari. Jeanne en, en 2017, retraitée, ancienne couturière de théâtre, a vécu un amour merveilleux apès une jeunesse chaotique, la recherche de son amour disparu la conduira dans la région où vécu Léna; Son histoire racontée par la logeuse de son amant décédé à Samara. Cette histoire va lui permettre de donner une inspiration à un écrivain chez qui elle a décidé de se rendre indispensable pour lui remettre une clé qu'une jeune désespérée lui a donnée. Paul, un Don Juan égoïste s'attache à cette drôle de petite femme qui le materne, il s'y habitue tellement qu'elle lui devient indispensable; Il lui confie tous ses secrets de séduction, lui présente ses conquêtes, lui avoue même sa muflerie. Confiance qui va le mener à sa perte... Avec une grande habileté, bonne idée d'utiliser deux polices d'écriture pour chaque récit, Eve de Castro, nous offre ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, la langue est belle et poétique, comme d'habitude..Deux femmes, à presque un siècle de distance entrelacent leur destin dans ce beau roman, en partie biographique puisque Lena Popova a existé, Lena en attendant l'heure, non redoutée, de son exécution, se remémore la longue inspiration qui conduisit toute sa vie, ce qu'elle prenait pour un idéal formidable : le soulagement des plus malheureux du peuple russe, c'était pensait-elle le but de Lénine. Quant à elle, a vie sera consacrée à débarrasser les femmes de leur tyran domestique après s'être "fait la main" sur son mari. Jeanne en, en 2017, retraitée, ancienne couturière de théâtre, a vécu un amour merveilleux apès une jeunesse chaotique, la recherche de son amour disparu la conduira dans la région où vécu Léna; Son histoire racontée par la logeuse de son amant décédé à Samara. Cette histoire va lui permettre de donner une inspiration à un écrivain chez qui elle a décidé de se rendre indispensable pour lui remettre une clé qu'une jeune désespérée lui a donnée. Paul, un Don Juan égoïste s'attache à cette drôle de petite femme qui le materne, il s'y habitue tellement qu'elle lui devient indispensable; Il lui confie tous ses secrets de séduction, lui présente ses conquêtes, lui avoue même sa...
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  • mumuboc 06/06/2021
    Ce roman est à l'image des matriochkas russes, vous savez ces petites poupées russes s'emboitant les unes dans les autres et se découvrant de la plus grande à la plus petite. Voici un roman à multiples tiroirs mais commençons pas le début et le début c'est l'épilogue...... Oui je m'explique. 1909 - Prison de Kresty (Saint Pétersbourg) - Tout commence par une lettre d'une femme, Lena, une lettre-testamentaire écrite avant d'être exécutée qu'elle adresse à son idole, Vladimir Ilitch Oulianov mais en plus connu sous celui de Lénine, celui dont elle se sent proche par sa propre lutte pour rendre justice et dont elle s'est voulue le bras armé et pour laquelle elle a commis 272 crimes. 2017 - Paris - Une rencontre sur un quai de métro entre Jeanne, octogénaire et Julie, 26 ans désespérée suite à une rupture avec Paul Brideau, romancier et coureur de jupons qui rêve de voir couronné son travail par un prix Goncourt. Voilà vous avez toutes les poupées : de la plus grande qui correspondrait à la grande Histoire avec Lénine qui se bat pour la cause du peuple mais aussi la sienne et qui entraîne dans son sillage une sorte de "fan" inconditionnelle qui se veut la vengeresse de toutes les femmes opprimées qu'elle rencontre, par devoir mais aussi un moyen d'existence car elle se fait rétribuer : 20 roubles la vengeance. Et puis il y a Jeanne, une ancienne couturière au Palais Garnier, une femme de l'ombre, qui travaillait en coulisses, vit dans une mansarde et qui va faire de cette rencontre avec Julie une sorte de "cheval de bataille" pour se sentir utile, devenir visible et indispensable avec une idée en tête bien sûr. Il y a le passé avec la grande Histoire et la révolution bolchévique, il y a le présent, beaucoup moins glorieux, avec Jeanne, fait de rencontres et en particulier d'un amour éternel pour Maurice. Il y a également un roman qui s'écrit sous vos yeux, un roman écrit à plusieurs mains.... Oui je sais c'est difficile de s'y retrouver mais croyez-moi une fois plongé dedans on ne lâche pas même si au début on flotte à la fois dans les époques et les narrations des différents personnages. J'ai beaucoup aimé démêler, grâce à l'auteure qui maîtrise parfaitement les différentes narrations, les fils et remettre au fur et à mesure chacun à sa place, à son rôle, comprendre ce qui dans le passé de chacun des personnages avait provoqué cette soif de justice. J'ai aimé Jeanne qui? à sa manière devient la projection d'une justicière russe pour se guérir de ses propres blessures. J'ai abominé l'odieux Paul Brideau et sa soif de chair féminine et de consécration n'hésitant pas à mettre à profit l'utilisation des femmes pour arriver à ses fins. J'ai été soufflée par le personnage de Lena, qui ne dévira jamais de sa route, de son sacerdoce faisant de sa justice une lutte pour les femmes. L'écriture est vivante, la construction est très habile ne dévoilant les événements qu'au moment opportun pour en garder tout le mystère sur certains même si l'on se doute qu'une fin est programmée mais qui n'en garde pas moins tout son charme. Chacun(e) sa lutte, chacune son destin, il y a de l'histoire, une forme d'aventure, une pointe de suspense, de la tendresse et de la rage, des personnages hauts en couleur, très bien installés et décrits. Je me suis installée auprès de Jeanne, sur son banc dans le métro et je l'ai sentie revivre grâce à une rencontre qui lui a permis de sortir de sa monotonie et lui donner une raison de vivre. J'ai beaucoup aimé.Ce roman est à l'image des matriochkas russes, vous savez ces petites poupées russes s'emboitant les unes dans les autres et se découvrant de la plus grande à la plus petite. Voici un roman à multiples tiroirs mais commençons pas le début et le début c'est l'épilogue...... Oui je m'explique. 1909 - Prison de Kresty (Saint Pétersbourg) - Tout commence par une lettre d'une femme, Lena, une lettre-testamentaire écrite avant d'être exécutée qu'elle adresse à son idole, Vladimir Ilitch Oulianov mais en plus connu sous celui de Lénine, celui dont elle se sent proche par sa propre lutte pour rendre justice et dont elle s'est voulue le bras armé et pour laquelle elle a commis 272 crimes. 2017 - Paris - Une rencontre sur un quai de métro entre Jeanne, octogénaire et Julie, 26 ans désespérée suite à une rupture avec Paul Brideau, romancier et coureur de jupons qui rêve de voir couronné son travail par un prix Goncourt. Voilà vous avez toutes les poupées : de la plus grande qui correspondrait à la grande Histoire avec Lénine qui se bat pour la cause du peuple mais aussi la sienne et qui entraîne dans son sillage une sorte de "fan" inconditionnelle qui se...
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  • LiseEtSesLectures 26/02/2021
    J'ai adoré ce roman d'une actualité troublante. Les femmes, dans un élan de sororité prennent en main leurs destins contre la puissance des sociétés patriarcales. 🌹 Citation de Lénine ( page 60) « Les femmes devraient avoir la même liberté d'être et d'agir que les hommes.[...] Si on ne leur donne pas le droit de faire ce que font les hommes, elles doivent le prendre. Leur destin leur appartient ».
  • JulyF 07/11/2020
    Dans ce roman se croisent deux héroïnes, l'une transparente jusque dans la vieillesse, l'autre hors du commun jusqu'à sa mort. Toutes deux violentées dans leur jeunesse et assoiffées de justice, elles vivent en attendant leur homme. Au fil des violences que les hommes peuvent faire aux femmes, souvent en couple, on partage leur colère. Quand elles en viennent à planifier leur vengeance, on suit avec appétit le déroulement, surtout quand il est long à venir. Mais à la fin, j'ai refermé ce livre avec un sentiment de malaise. Comme tous les grands romans, il pose de grandes questions, notamment peut-on faire justice soi-même, y compris au nom d'autres ? Le meurtre prive la victime de toute réparation, de toute rédemption. S'il est vrai qu'ils ne méritent pas de continuer à vivre comme avant, ne pourrait-on imaginer une autre façon de les punir tout en les empêchant de nuire ?
  • Schlem 24/08/2020
    Quelle déception ! J'adore l'écriture de cette écrivaine que je découvre avec ce livre ! Une vraie conteuse. Et puis, peu à peu, ces histoires en parallèle qui vont finir par se nouer m'ont lassé. C'est quoi cette manie qu'ont tant d'écrivains à procéder ainsi : des récits qui semblent sans lien les uns avec les autres et qui se retrouvent (comme par magie). Pour moi, c'est vraiment un procédé rarement nécessaire, trop proche du "regardez comme je suis brillant(e) !" Et pourtant, c'était tellement bien écrit...
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