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La Mer
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/10/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

La Mer

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/10/2021

Le chef-d'œuvre de John Banville, couronné du prestigieux Prix Booker en 2005.

Peu de temps après la mort de sa femme, Max revient dans la petite station balnéaire où, enfant, il a passé l’été qui a façonné sa vie. Ce séjour à...

Peu de temps après la mort de sa femme, Max revient dans la petite station balnéaire où, enfant, il a passé l’été qui a façonné sa vie. Ce séjour à Ballymoins, c’est une retraite contre la colère et la douleur causées par la perte d’Anna. Mais c’est aussi un retour...

Peu de temps après la mort de sa femme, Max revient dans la petite station balnéaire où, enfant, il a passé l’été qui a façonné sa vie. Ce séjour à Ballymoins, c’est une retraite contre la colère et la douleur causées par la perte d’Anna. Mais c’est aussi un retour sur les lieux où, cinquante ans plus tôt, Max a rencontré les Grace. Cette riche famille bourgeoise avait loué la villa des Cèdres, qui subjuguait le garçon pauvre qu’il était alors. Auprès d’elle, il expérimenta, pour la première fois, l’étrange proximité de l’amour et de la mort…
Magistralement composé et écrit, La Mer est un roman d’une beauté envoûtante, mélancolique et sensuelle, sur l’amour, la perte et le pouvoir de la mémoire. 

« Si la mer sied si bien à l’un des sommets de Debussy – à une belle chanson de Trenet, aussi –, elle sera désormais associée à un roman inoubliable. » L’Express

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EAN : 9782221257975
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221257975
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • GiuliaLarigaldie 10/01/2023
    Un livre très singulier, à la fois très intime et distant. Une écriture qui force l'admiration. Des scènes, des petits riens superbement décrits, une ambiance qui nous enveloppe. Et pourtant, je n'ai pas été renversée et tourneboulée par cette mer qui est restée assez plate pour moi.
  • LadyDoubleH 02/12/2022
    J'ai lu ce roman en 2009 (il a été couronné du prestigieux Booker Prize en 2005) et, bizarrement, je n'en ai gardé quasi aucun souvenir. C'est en découvrant cette jolie réédition chez Dialogues à Brest en septembre dernier que j'ai, un peu par hasard, décidé de le relire – tout ce qui évoque la mer m'attire vraiment irrésistiblement en ce moment, héhé. « Le passé cogne en moi, comme un second coeur. » La mer, c'est le flux de conscience d'un vieil homme en deuil de son épouse, qui revient sur les lieux où il est tombé amoureux l'été de ses dix ans, en villégiature sur la côte irlandaise. « L'enfant d'autrefois métamorphosé en un quasi-vieillard corpulent et à moitié gris ». La narration dans ce roman a parfois une aura de rêve mouvant, un souvenir flotte dans la pénombre entre deux éclats saillants. J'ai beaucoup aimé la façon dont John Banville fait jouer la netteté approximative de la mémoire et nourrit ses esquisses, tel un véritable peintre des instants disparus. La mer m'a ainsi éblouie par certaines fulgurances, sublimes arcs-en-ciel, hélas fugitifs, aussi vite dissous que lus, comme la pluie espérée est absorbée par le sol, avant même que l'on ait pu s'en désaltérer. le flux... J'ai lu ce roman en 2009 (il a été couronné du prestigieux Booker Prize en 2005) et, bizarrement, je n'en ai gardé quasi aucun souvenir. C'est en découvrant cette jolie réédition chez Dialogues à Brest en septembre dernier que j'ai, un peu par hasard, décidé de le relire – tout ce qui évoque la mer m'attire vraiment irrésistiblement en ce moment, héhé. « Le passé cogne en moi, comme un second coeur. » La mer, c'est le flux de conscience d'un vieil homme en deuil de son épouse, qui revient sur les lieux où il est tombé amoureux l'été de ses dix ans, en villégiature sur la côte irlandaise. « L'enfant d'autrefois métamorphosé en un quasi-vieillard corpulent et à moitié gris ». La narration dans ce roman a parfois une aura de rêve mouvant, un souvenir flotte dans la pénombre entre deux éclats saillants. J'ai beaucoup aimé la façon dont John Banville fait jouer la netteté approximative de la mémoire et nourrit ses esquisses, tel un véritable peintre des instants disparus. La mer m'a ainsi éblouie par certaines fulgurances, sublimes arcs-en-ciel, hélas fugitifs, aussi vite dissous que lus, comme la pluie espérée est absorbée par le sol, avant même que l'on ait pu s'en désaltérer. le flux de conscience ne rend pas grâce au narrateur, vaniteux et un brin dérangeant. On n'a pas envie d'être sans filtre dans la tête des gens, parfois. La construction est brillante et l'écriture fine, précise, ciselée et froide. Au début, j'ai eu du mal à me concentrer dessus. Je n'arrivais pas à être dans les mots et dans l'histoire en même temps. Et puis je me suis laissé tourbillonner. Les époques se succèdent et se côtoient, tandis qu'un léger malaise prend racine. Une tension rôde, dont on ne sait si elle vient des émouvants souvenirs des derniers mois de sa femme, ou d'autre chose ; et les pages se mettent à tourner plus vite. Mais franchement, dans son ensemble, La mer m'a déçue, en tous cas laissée sur ma faim. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir, et le point d'orgue du roman ne m'a pas du tout convaincue. Peut-être John Banville s'attache-t-il tellement aux détails pour les ramener à la vie, que la vie elle-même s'échappe par tous les interstices entre ses mots. La mer est donc un roman remarquable, qui orchestre de somptueux instants de lecture, mais il m'a manqué la chaleur humaine et un peu d'empathie de la part du romancier pour ses personnages. Je comprends mieux pourquoi je n'ai presque gardé aucun souvenir de ma première lecture. « Le bonheur était différent dans l'enfance. A l'époque, c'était surtout une simple affaire d'accumulation, d'engrangement de choses – nouvelles expériences, nouvelles émotions – qu'on posait, tels des carreaux vernissés, sur ce qui deviendrait un jour le pavillon merveilleusement achevé du moi. »
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  • laetitiaflagothier 16/01/2022
    Voilà un nouvel auteur que je n'aurais sans doute pas découvert, sans Les 1001 livres qu'il faut avoir lu dans sa vie! Et quelle découverte! John Banville et La mer où comment un auteur peint avec les mots! En effet, par le style, les mots et l'histoire, j'ai eu l'impression de rentrer dans un tableau de Léon Spilliaert ( 1881 - 1946 ). C'est cru, mélancolique et avec une intemporalité qui bannit la notion de temps tout en regroupant toutes les périodes d'une vie... On y suit les pensées de Max Mordon, historien en art, qui utilise comme prétexte la rédaction d'une étude sur un artiste de renom, pour revenir sur les lieux de son enfance et y faire son deuil de sa femme, Anna... Pourquoi là? Pourquoi pas dans la maison où ils ont vécus? Un retour qui fait remonter les différents passés dans un présent douloureux et aussi nourrit de questions restés ouvertes... Entre souvenirs qui semblent être comme des tâches de couleurs fixes et les corps qui vieillissent, entre ce qui reste et ce qui part, entre ce qui est chargé et encore chargé d'émotions et ce qui fait partie de la banalité de la vie, John Blanville donne à... Voilà un nouvel auteur que je n'aurais sans doute pas découvert, sans Les 1001 livres qu'il faut avoir lu dans sa vie! Et quelle découverte! John Banville et La mer où comment un auteur peint avec les mots! En effet, par le style, les mots et l'histoire, j'ai eu l'impression de rentrer dans un tableau de Léon Spilliaert ( 1881 - 1946 ). C'est cru, mélancolique et avec une intemporalité qui bannit la notion de temps tout en regroupant toutes les périodes d'une vie... On y suit les pensées de Max Mordon, historien en art, qui utilise comme prétexte la rédaction d'une étude sur un artiste de renom, pour revenir sur les lieux de son enfance et y faire son deuil de sa femme, Anna... Pourquoi là? Pourquoi pas dans la maison où ils ont vécus? Un retour qui fait remonter les différents passés dans un présent douloureux et aussi nourrit de questions restés ouvertes... Entre souvenirs qui semblent être comme des tâches de couleurs fixes et les corps qui vieillissent, entre ce qui reste et ce qui part, entre ce qui est chargé et encore chargé d'émotions et ce qui fait partie de la banalité de la vie, John Blanville donne à la notion de deuil une épaisseur, une réalité bien plus riche que la douleur qu'on peut y associer! Avec sensibilité sans y perdre de justesse, il montre toute la complexité des émotions, souvenirs et vécus qui resurgissent lors de la perte d'un être chers. Tout l'intime de chacun qui s'exprime... et qui témoigne du jardin secrets que chacun d'entre nous porte en lui!
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  • bdelhausse 01/07/2020
    Max est veuf depuis peu. Il revient aux Cèdres, un endroit au bord de la mer où il a passé ses plus belles années d'enfance. Pourtant, c'est un été bien précis que ce retour va évoquer. Un été où il rencontre les Grace, une famille bourgeoise de deux enfants, deux jumeaux Myles et Chloé. Ces deux enfants turbulents et moqueurs sont surveillés par Rose, jeune fille au pair. Au gré des jours qui passent, Max va mélanger la maladie d'Anna, sa femme, et les émois sensuels qu'il connut lors de cet été. Il tombe amoureux de la mère des jumeaux, puis de Chloé. C'est lent et pesant. C'est volontaire. C'est à l'image de ce qu'est devenue la vie de Max. L'expression est "vivons heureux en attendant la mort"... Pour Max, ce serait plutôt "ne vivons déjà plus en attendant la mort"... Entre sa flasque de whisky, les désillusions, les regrets, les remords, sa fille Claire, le souvenir du premier baiser avec Chloé, les seins en poire de la mère de Chloé, le petit chalet de la honte montrant leur pauvreté... Max n'a que l'embarras du choix pour ressasser un passé qu'il aimerait réécrire. Dans ce maelstrom de souvenirs, la mer tient le premier... Max est veuf depuis peu. Il revient aux Cèdres, un endroit au bord de la mer où il a passé ses plus belles années d'enfance. Pourtant, c'est un été bien précis que ce retour va évoquer. Un été où il rencontre les Grace, une famille bourgeoise de deux enfants, deux jumeaux Myles et Chloé. Ces deux enfants turbulents et moqueurs sont surveillés par Rose, jeune fille au pair. Au gré des jours qui passent, Max va mélanger la maladie d'Anna, sa femme, et les émois sensuels qu'il connut lors de cet été. Il tombe amoureux de la mère des jumeaux, puis de Chloé. C'est lent et pesant. C'est volontaire. C'est à l'image de ce qu'est devenue la vie de Max. L'expression est "vivons heureux en attendant la mort"... Pour Max, ce serait plutôt "ne vivons déjà plus en attendant la mort"... Entre sa flasque de whisky, les désillusions, les regrets, les remords, sa fille Claire, le souvenir du premier baiser avec Chloé, les seins en poire de la mère de Chloé, le petit chalet de la honte montrant leur pauvreté... Max n'a que l'embarras du choix pour ressasser un passé qu'il aimerait réécrire. Dans ce maelstrom de souvenirs, la mer tient le premier rôle, bien sûr. Et se révèle impitoyable. Pour apprécier Banville, il faut aimer le non-événement, le lent déroulement de la douleur intérieure, le spleen. Il faut être un peu voyeur. L'écriture est splendide. Incroyable de netteté, de pudeur, d'évocation poétique. Banville est un orfèvre. Et même si on n'est pas dans un thriller, loin de là, il réserve quelques surprises de taille pour les dernières pages. Le destin d'un homme brisé en face-à-face avec la mer... avec John Banville comme chef d'orchestre. Il y a quelque chose d'hypnotique dans la façon de raconter l'histoire de Max. J'ai eu beau me dire que j'allais arrêter, je me suis rendu compte que j'étais captivé et que savoir le fin mot m'importait. Ce n'est pas si fréquent.
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  • Aouan 01/07/2018
    Même lu en anglais, j’ai été saisi par l’atmosphère de ce livre qui est un long récit des sensations de l'auteur entre son enfance et aujourd’hui, la question du sens de la vie entre l’amour et la mort. Il ne se passe quasiment rien avant la fin et pourtant on est pris, attirés par les protagonistes d’hier et d’aujourd’hui qui nous deviennent aussi proche que l’auteur dont on partage les tourments. Un beau livre sur la vie qui va qui n’apporte pas de réponse mais qui nous a fait partager un moment d’humanité.
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