
Catherine Bensaid est psychiatre et psychothérapeute, et donne des conférences. À travers ses livres, trouvant les mots qui font écho à l’expérience de chacun, elle a su toucher un large public.
Dans le domaine de la psychologie, Catherine Bensaid fait partie des grands auteurs, ceux dont les livres nous «parlent» et nous aident réellement à vivre mieux.
Dans Aime-toi, la vie t’aimera, Catherine Bensaid invitait à mieux s’aimer, dans Histoires d’amours, histoires d’aimer, à mieux aimer l’autre, dans Je t’aime, la vie, à se libérer de nos...
Dans Aime-toi, la vie t’aimera, Catherine Bensaid invitait à mieux s’aimer, dans Histoires d’amours, histoires d’aimer, à mieux aimer l’autre, dans Je t’aime, la vie, à se libérer de nos chagrins enfouis… Ce nouveau livre nous convainc que le meilleur est possible pour chacun d’entre nous à condition de savoir...
Dans Aime-toi, la vie t’aimera, Catherine Bensaid invitait à mieux s’aimer, dans Histoires d’amours, histoires d’aimer, à mieux aimer l’autre, dans Je t’aime, la vie, à se libérer de nos chagrins enfouis… Ce nouveau livre nous convainc que le meilleur est possible pour chacun d’entre nous à condition de savoir entendre la musique des anges!Ce sont nos sentiments, nos peurs, nos désirs qui conditionnent les événements extérieurs auxquels nous devons faire face. Le bonheur est en nous à condition qu’on apprenne à s’écouter, c’est-à-dire à se connecter à l’ange, cette part de nous qui nous veut du bien. Il est impossible de se connecter à ce quelque chose qui est plus grand que nous, si l’on en est empêché par un trop lourd fardeau. Catherine Bensaid nous dit comment nous libérer de nos démons et comment apprendre à nous faire confiance pour s’ouvrir à la parole de l’ange. Intégrer le spirituel dans le quotidien, tel est le pari réussi de ce livre qui, par son projet et son écriture achevée, s’inscrit dans la continuité du travail de Catherine Bensaid.
Catherine Bensaid est psychiatre et psychothérapeute, et donne des conférences. À travers ses livres, trouvant les mots qui font écho à l’expérience de chacun, elle a su toucher un large public.
Quand on «s'écoute trop», est-ce soi que l'on écoute ou des blessures encore trop à vif pour se faire oublier? Ne reste-t-on pas attaché à une histoire passée qui prend le pas sur notre vie présente? Une histoire désespérée et désespérante qui nous hante au plus profond de la nuit, mais à laquelle on revient sans cesse, comme vers les paroles d'une chanson qui nous fait pleurer, retour nostalgique à un passé qui bien souvent n'a pas existé. «On aurait pu, on n'a pas pu», regrets qui font penser «qu'on ne saura, ne pourra jamais». Le passé déteint sur l'avenir, lui imprimant les couleurs les plus sombres. On conjugue la vie sous sa forme négative et on se laisse bercer par cette musique macabre qui nous fait plonger dans les eaux les plus noires. Une musique qui s'apparente à la mort.Quand on s'écoute trop, on ne s'écoute pas: on n'écoute pas cette voix qui ne demande qu'à vivre. On entend celle qui nous en empêche: on donne la parole à ses démons. Les démons qui ne nous font pas la vie facile, car la vie ne leur a jamais été facile. Ne seraient-ils pas ces anges maltraités que nous portons en nous: ces ailes brisées, ces chants interdits, ces envols arrêtés? Ils sont encore trop pleins de leurs douleurs pour ne pas les communiquer et nous les faire partager. Pas question d'être pleinement satisfait du plaisir de l'instant, ni de savourer un bonheur à sa juste valeur. Ils n'ont que faire du bonheur: ils ne savent pas quoi en faire. Seul le malheur peut être entendu.Pourraient-ils soudain tout oublier et sourire comme des anges? Qui a longtemps été en guerre peut-il «décider» de faire la paix, mettant de côté ses rancœurs et ses rancunes accumulées? Les démons demandent à être vengés, entendus dans leurs plaintes, accompagnés dans leur souffrance. Ils ont un devoir de mémoire qui n'accorde aucun jour de relâche, aucune vacance possible de l'esprit, pas le moindre temps de répit. Un devoir qui interdit d'être heureux et qui fait dire «je dois» et non «je désire» avant chaque acte du quotidien. Un devoir d'autant plus présent que le plaisir est absent. Il faut du temps, parfois beaucoup de temps et de douleurs à réparer pour se donner le droit d'être heureux: non dans un futur hypothétique, mais ici et maintenant.