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Laissez tomber la fille
Date de parution : 28/10/2010
Éditeurs :
12-21

Laissez tomber la fille

Date de parution : 28/10/2010

Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas. En revanche, je vous jure, mes amis, que j'ai...

Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas. En revanche, je vous jure, mes amis, que j'ai déjà entendu un saxophone jouer du morse. Dans un cabaret ! Au début, je n'y prêtais pas attention, vu que...

Avez-vous vu un morse jouer du saxophone ? Non ? Moi non plus, à vrai dire, mais je ne désespère pas. En revanche, je vous jure, mes amis, que j'ai déjà entendu un saxophone jouer du morse. Dans un cabaret ! Au début, je n'y prêtais pas attention, vu que tout mon intérêt était porté sur la ravissante créature assise à mon côté. Moi, vous me connaissez… très enclin à la bagatelle, mais jamais dépourvu du sens du devoir. Si vous pouviez savoir ce qu'il racontait ce saxo, sous ses airs langoureux, vous m'excuseriez d'avoir laissé tomber la fille ! Mais vous n'allez pas tarder à le savoir, fidèles comme je vous connais.

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EAN : 9782265091030
Code sériel : 2
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782265091030
Code sériel : 2
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TmbM 25/11/2022
    Cet épisode, daté de 1950 et deuxième de la série, se déroule donc en pleine occupation. C'est l'occasion pour l'auteur de se lancer dans un portrait du Paris de l'époque. L'intrigue est d'ailleurs tellement ficelée autour de hasards improbables et de coïncidences peu crédibles qu'elle a tout d'un prétexte pour revenir sur le quotidien sous la domination militaire allemande, les patrouilles, les contrôles ou encore le rationnement. Mais même si elle manque de solidité, la trame est efficace, comporte quelques bonnes idées et porte un roman d'un grande noirceur, ponctué de morts violentes et de scènes de torture. Entre ses réparties cinglantes et ses descriptions imagées, San-A y distribue une quantité incroyable de balles et caresse même un chien à coups de clé à molette. Faut ce qui faut. L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
  • Meps 02/04/2022
    Je me lance parfois dans de très grands projets. La lecture de la série des San Antonio en est une qui me tient à coeur puisque c'est un auteur adoré par mon père et qui aura contribué à mon éducation sexuelle quand j'allais fureter du côté des livres de la chambre parentale. Rassurez-vous, je jacte pas comme l'autre indien quand je praline la case-trésor... mais je me délecte toujours des expressions du commissaire et de son Dard (je parle bien de l'auteur sans pseudo, et pas de l'outillage du héros, restons calme). Toujours est-il que le grand projet prend son temps puisque j'ai lu le premier en 2017... et que voici donc le deuxième, cinq ans après. A ce rythme là, je sucrerais les fraises bien avant d'entamer la dizaine sur une série de plus de 175 livres. Les ingrédients de base sont là, mots fleuris, action et jolies pépées, le James Bond à la française. Et d'ailleurs le contexte sent un peu plus l'espionnage que le polar puisqu'alors que le premier se déroulait dans l'après-guerre, celui-ci revient sous l'occupation. Il est intéressant de constater que Dard ne souhaite pas positionner immédiatement son personnage dans la résistance. Il a demandé à être mis sur la touche, ne voulant pas être à la botte des Allemands mais indique clairement qu'il n'est en rien engagé avec la Résistance. L'auteur ne semble pas totalement à l'aise avec ces questions , on est en 1950, les règlements de compte de la Libération ont laissé des traces. Le ton reste à la rigolade mais on sent que rien n'est simple pour parler de cette période. Ce sont plutôt les circonstances de l'intrigue qui amèneront le commissaire à choisir plus clairement son camp, et le côté franchouillard du héros permet de se douter duquel il s'agit. L'intrigue est riche en rebondissements même si on sent parfois que la volonté de créer des retournements de situations prend le pas sur la vraisemblance. La période rend malgré tout assez crédible le fait que de nombreux personnages ne soient pas ce qu'ils semblent au premier abord. La langue est vraiment très argotique, plus que dans le premier encore m'a-t-il semblé. J'ai compris l'essentiel mais ai du aller vérifier deux ou trois fois que je ne me fourvoyais pas quand le contexte ne me permettait pas d'être totalement sûr de maîtriser la jactance du loustic. On sent que Dard tente de créer doucement un environnement autour de son personnage principal. On rencontre enfin réellement la mère, Félicité. Les collègues de San Antonio ne sont pas encore des figures marquantes, Bérurier n'apparaîtra qu'au septième tome. Pour l'instant, le personnage fait un peu tous les rôles, il harangue le lecteur, se ridiculise parfois et réalise des exploits la seconde suivante. J'ai eu l'impression (mais c'est facile quand on connait la suite) qu'il lui manquait en effet un pendant tel que Béru pour pouvoir affirmer une personnalité plus spécifique. Les 256 pages passent en tout cas comme une fleur, on en ressort avec le sourire... et l'envie de transformer les deux lectures par décennie en un rendez-vous annuel, le printemps serait un bon choix à retenir pour ma lecture sanantonienne, la montée de sève correspondant bien au personnage !Je me lance parfois dans de très grands projets. La lecture de la série des San Antonio en est une qui me tient à coeur puisque c'est un auteur adoré par mon père et qui aura contribué à mon éducation sexuelle quand j'allais fureter du côté des livres de la chambre parentale. Rassurez-vous, je jacte pas comme l'autre indien quand je praline la case-trésor... mais je me délecte toujours des expressions du commissaire et de son Dard (je parle bien de l'auteur sans pseudo, et pas de l'outillage du héros, restons calme). Toujours est-il que le grand projet prend son temps puisque j'ai lu le premier en 2017... et que voici donc le deuxième, cinq ans après. A ce rythme là, je sucrerais les fraises bien avant d'entamer la dizaine sur une série de plus de 175 livres. Les ingrédients de base sont là, mots fleuris, action et jolies pépées, le James Bond à la française. Et d'ailleurs le contexte sent un peu plus l'espionnage que le polar puisqu'alors que le premier se déroulait dans l'après-guerre, celui-ci revient sous l'occupation. Il est intéressant de constater que Dard ne souhaite pas positionner immédiatement son personnage dans la résistance. Il a demandé à être...
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  • MrVladdy 27/10/2021
    J'avais tellement bien accroché à "Réglez-lui son compte" (malgré sa légèreté) que j'ai eu envie d'en découvrir plus dans le monde de San Antonio. J'ai donc fait dans l'originalité et après sa première aventure, je me suis mis à découvrir sa seconde à savoir "Laissez tomber la suite". Ce roman de Frédéric Dard n'a fait que confirmer l'essai. Je me suis toujours autant éclaté dans ma lecture et c'est avec un vrai délice que j'ai retrouvé le commissaire San Antonio. La caricature est toujours poussé à l'extrême, on ne fait toujours pas dans la dentelle en terme de misogynie et de sexisme mais le résultat s'avère quand même vachement fun. Côté enquête policière, c'est du même acabit. On a de grosses facilités et l'intrigue est un consommable qui nous sert surtout de prétexte pour s'amuser mais elle tient quand même bien la route en guise de divertissement littéraire. On a des personnages hauts en couleurs, c'est fluide, c'est rythmé et ça se lit très vite. J'aime beaucoup l'ambiance de ses bouquins. Au-delà du côté "vieille France", cette saga dégage vraiment un petit quelque chose que je trouve sympathique. Cela m'amuse d'ailleurs énormément de lire ses histoires avec les voix de Blier et Ventura dans ma tête façon "Tontons flingueurs", je trouve qu'on est dans le même esprits. C'est en tout cas ce que je recherche maintenant quand je lis un San Antonio et j'en ai pour mon argent. Finalement, la seule chose que je regrette un peu, c'est qu'avec peut être un peu plus de construction, plus de profondeur dans l'intrigue, on aurait pu avoir de supers romans qui dépasse le cadre du roman de gare avec ses répliques excellentes. Les dialogues sont magistraux et je me marre à chaque pages mais il y a quand même beaucoup de remplissage, le bon mot, la bonne phrase, pas forcément utile, comblant les trous de l'enquête policière. Comme "Réglez-lui son compte", j'ai pris mon pied devant "Laissez tomber la fille". En deux romans, je suis déjà conquis et très curieux de découvrir la suite et surtout l'évolution au fil des années. La série comporte 175 titres, j'espère juste que cette recette, si elle s'avère répétitif, ne me lassera pas mais l'amoureux de cet humour plaisant façon rouge qui tâche reste confiant pour la suite.J'avais tellement bien accroché à "Réglez-lui son compte" (malgré sa légèreté) que j'ai eu envie d'en découvrir plus dans le monde de San Antonio. J'ai donc fait dans l'originalité et après sa première aventure, je me suis mis à découvrir sa seconde à savoir "Laissez tomber la suite". Ce roman de Frédéric Dard n'a fait que confirmer l'essai. Je me suis toujours autant éclaté dans ma lecture et c'est avec un vrai délice que j'ai retrouvé le commissaire San Antonio. La caricature est toujours poussé à l'extrême, on ne fait toujours pas dans la dentelle en terme de misogynie et de sexisme mais le résultat s'avère quand même vachement fun. Côté enquête policière, c'est du même acabit. On a de grosses facilités et l'intrigue est un consommable qui nous sert surtout de prétexte pour s'amuser mais elle tient quand même bien la route en guise de divertissement littéraire. On a des personnages hauts en couleurs, c'est fluide, c'est rythmé et ça se lit très vite. J'aime beaucoup l'ambiance de ses bouquins. Au-delà du côté "vieille France", cette saga dégage vraiment un petit quelque chose que je trouve sympathique. Cela m'amuse d'ailleurs énormément de lire ses histoires avec les voix de Blier et Ventura...
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  • AlexandreAllamanche 11/08/2021
    Ce second opus des aventures de ce cher San-Antonio, Laissez tomber la fille, nous entraîne dans le Paris de l'occupation ; l'arrivée au pouvoir des Petainistes à poussé notre commissaire préféré à prendre ses distances avec le gouvernement français, et le voilà contraint de passer ses journées à taquiner le goujon, sans grand résultat d'ailleurs, mais aussi à profiter des talents culinaires de Félicie, sa maman. Mais lors d'un trajet anodin en métro, v'là t'y pas que notre héros prend du plomb dans le bide... Qui et pourquoi ? sont évidemment les deux questions qui assaillent le lecteur dès ces premières pages, avant d'être entraîné dans une histoire d'espionnage, de castagne au pistolet et aux poings, de trahisons, mais aussi d'amour... Un second épisode non moins excellentissime que le premier, qui va sans doute me contraindre à enchaînera illico avec le 3e...
  • DR_Cloq 20/04/2021
    Croyez-le ou pas, c'était mon premier San Antonio ! Verdict : j'ai beaucoup aimé. Si le langage particulier m'a un peu déstabilisé au début, je me suis bien vite habitué. Ce roman date de 1950 et l'histoire se déroule en pleine guerre. L'écriture est fluide et dynamique. Mon livre avait les pages jaunies, l'impression comportait des pâtés mais cela a contribué à "l'ambiance de lecture" je pense. Conclusion : je retenterai l'expérience !
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