Un éléphant, ça trompe : Le livre de San-Antonio

Bonjour, ce livre a été lu et chroniqué dans le cadre du Challenge San-Antonio que je relève sur Babélio. San-Antonio assiste à la remise de prix de Marie-Marie parce que Béru le lui a demandé. Il y a egalement Evariste Plantin, subrogé-tuteur de la jeune demoiselle, qui est également maire d'Embourbe-le-petit. Fait pour le moins étrange, dans son village, aucune naissance n'a été enregistrée. Et fait encore plus étrange : Embourbe-le-petit est jumelée avec Swell-the-children, une ville située dans la banlieue de Londres, qui elle aussi n'a connue aucune naissance ! Lors de la fête du jumelage, deux cadavres sont retrouvés. La présence de béru et de San-antonio vont les amener à traverser la manche pour s'en dépatouiller avec tout cet imbroglio de mort pas naturelles à s'en créer une autre paire de manches. La forte présence de Marie-Marie remplace celle de Pinuche qui n'est pas présent. Béru apparait et disparait au gré et envie de l'auteur. Mais quand il est là à côté de San-A. Alors il fait vraiment le job et reste fidèle à lui-même. J'ai apprécié en grande partie le livre, dans la lignée dardesque de ce que l'on s'attends à retrouver. De bons moments qui font sourire avec Béru notamment qui surprend son monde à essayer de "causer l'ingliche". Une déception sur la fin quand les nazis font leur apparition là où on ne les attendait pas. Bonne lecture amis lecteurs

En plus d'être le cousin de Béru et le subrogé tuteur de Marie-Marie, Évariste Plantin, éleveur de poules de son état, est maire d'Embourbe-le-Petit. Et il a bien des soucis. Son villages des Yvelines est touché depuis plusieurs mois par un mal mystérieux : plus aucune femme n'y donne naissance ! San-A et son complice de toujours, sur place en ce jour de festivités à l'occasion du jumelage avec le village anglais de Swell-the-Children, vont non seulement découvrir quelques cadavres mais également constater que la localité britannique est elle aussi touchée par la même improbabilité démographique. Nos deux hommes traversent la Manche pour y mener leur enquête... L'occasion est toute trouvée pour massacrer la langue de Skakespeare ou encore jouer sur la rivalité entre la France et la Perfide Albion. Comme toujours, portée par sa distribution, ici égale à elle-même mais toutefois réhaussés d'une Marie-Marie pleine de surprises et de ressources, l'intrigue offre son lot d'incongruités, de délires en tous genres et des digressions habituelles. "Mais je me répands, les gars, excusez-moi. Je crois que ça doit être glandulaire, cette manie toujours de me mettre à tartiner quand une idée m'empare." Le commissaire, "à côté de qui le chevalier Bayard n'est qu'un va-de-la-gueule, Turenne une chiffe molle, Sherlock-Holmès un débile mental et Cambronne un poète de salon", va remonter une piste insoupçonnée, qui le mènera droit sur une organisation de nazis stérilisateurs. Oui, vous avez bien lu. Mais ne vous y trompez pas, ce grand n'importe quoi ne débouchera finalement que sur un épisode somme toute assez moyen. Touchez mon blog, Monseigneur...