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Le Bureau des objets trouvés
Frédéric Weinmann (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/04/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Bureau des objets trouvés

Frédéric Weinmann (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 20/04/2017

Henry Neff, vingt-quatre ans, veut vivre à la marge, ne pas s’impliquer. Refusant la belle carrière qui l’attend, il demande sa mutation au bureau des objets trouvés de la compagnie...

Henry Neff, vingt-quatre ans, veut vivre à la marge, ne pas s’impliquer. Refusant la belle carrière qui l’attend, il demande sa mutation au bureau des objets trouvés de la compagnie des chemins de fer. Le dépôt de la gare, encombré d’articles venus de tous les horizons ferroviaires, est pour lui...

Henry Neff, vingt-quatre ans, veut vivre à la marge, ne pas s’impliquer. Refusant la belle carrière qui l’attend, il demande sa mutation au bureau des objets trouvés de la compagnie des chemins de fer. Le dépôt de la gare, encombré d’articles venus de tous les horizons ferroviaires, est pour lui un merveilleux théâtre de l’imaginaire. S’improvisant metteur en scène, il invente mille saynètes avec les propriétaires désireux de récupérer leur bien. Mais bientôt, Henry se lie d’amitié avec l’un d’entre eux, et voit sa tranquillité voler en éclats.
Disparu en 2014, Siegfried Lenz, unanimement considéré comme l’un des plus grands écrivains contemporains allemands, a peu écrit durant les dernières années de son existence. Le Bureau des objets trouvés, tout comme Une minute de silence (« Pavillons Poche », 2016), est de ces romans qui concluent l’oeuvre d’une vie.

« Dans ce roman, Siegfried Lenz se hisse au sommet de son art. » Frankfurter Allgemeine Zeitung

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EAN : 9782221124390
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221124390
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • poupy 21/03/2021
    J’ai souvent trouvé la littérature allemande contemporaine très grave et profonde, pas forcément reposante. Siegfried Lenz m’avait séduite avec « la leçon d’allemand » et j’ai acheté ce livre au titre curieux . Ce Roman assez court a été un pur bonheur. Très bien traduit, ce qui n’est pas toujours le cas pour les romans allemands, il fait rêver le lecteur. Le héros positif et doux nous transporte dans son univers au milieu des objets délaissés dans ce bureau douillet. Tout est poétique, je suis sortie de cette lecture heureuse et souriante. Un elixir de joie, fort utile en ces temps moroses.
  • MarcusMauss 30/09/2020
    Il est bien sympathique, ce roman tardif de l'auteur allemand Siegfried Lenz. Le personnage est un jeune homme un peu farfelu, Henry Neff, qui se trouve employé dans ce Bureau des objets trouvé dans une grande gare. Aux voyageurs à la recherche de leur objet perdu il demande des preuves impossibles pour prouver qu'ils en sont le propriétaire légitime. Il tombe amoureux d'une collègue plus âgée et mariée, tout en s'amusant avec les objets qu'il est censé garder. Et il a des soucis avec sa sœur, un étranger, et une bande de motards. Le monde est parfois menaçant, mais Henry refuse de se fixer un but pour échapper aux dangers qui rôdent quand on a un comportement déviant. Siegfried Lenz, que je ne connaissais pas avant, je l'avoue honteusement, a un style simple, clair , pas très innovant, mais son récit contient des agréables pointes d'ironie. Après une scène clé , dans laquelle Henry et sa collègue regardent un film, Henry s'offusque que le film soit bourré de symboles. Suit une scène dans le chapitre ... bourrée de symboles. C'est marrant, mais vers la fin une légère amertume s'installe. On laisse Henry dans son Fundbüro, avec un avenir incertain. Les vrais objets trouvés dans ce roman, ce ne sont pas les choses qui attendent d'être retrouvées, ce sont les humains pour qui ce n'est pas sûr qu'il y ait des retrouvailles.Il est bien sympathique, ce roman tardif de l'auteur allemand Siegfried Lenz. Le personnage est un jeune homme un peu farfelu, Henry Neff, qui se trouve employé dans ce Bureau des objets trouvé dans une grande gare. Aux voyageurs à la recherche de leur objet perdu il demande des preuves impossibles pour prouver qu'ils en sont le propriétaire légitime. Il tombe amoureux d'une collègue plus âgée et mariée, tout en s'amusant avec les objets qu'il est censé garder. Et il a des soucis avec sa sœur, un étranger, et une bande de motards. Le monde est parfois menaçant, mais Henry refuse de se fixer un but pour échapper aux dangers qui rôdent quand on a un comportement déviant. Siegfried Lenz, que je ne connaissais pas avant, je l'avoue honteusement, a un style simple, clair , pas très innovant, mais son récit contient des agréables pointes d'ironie. Après une scène clé , dans laquelle Henry et sa collègue regardent un film, Henry s'offusque que le film soit bourré de symboles. Suit une scène dans le chapitre ... bourrée de symboles. C'est marrant, mais vers la fin une légère amertume s'installe. On laisse Henry dans son Fundbüro, avec un avenir incertain. Les vrais...
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  • Aa2liiinee 19/05/2019
    Henry Neff demande sa mutation au bureau des objets trouvés de la compagnie des chemins de fer. Considéré comme l'un des plus grands écrivains allemands j'ai été ravie d'avoir pu découvrir son roman. Ce roman très bien écrit aborde plusieurs thèmes dont l'amitié, la tolérance, la haine mais aussi le monde du travail. Une société où il va falloir licencier. Le personnage d'Henry m'a été très sympathique, joviale et optimisme. Il prend plaisir à faire son travail, qu'il trouve rempli d'imagination. Chaque objet perdu raconte une histoire mais laquelle? Selon lui, les objets trouvés sont une rencontre, un croisement de destin avec ses propriétaires d'où la recontre avec le personnage de Féodor. Beaucoup de situations cocasses avec les clients qui doivent pouver qu'ils en sont bien les propriétaires, je repense au lanceur de couteux ... Un livre à lire pour en découvrir son auteur. Toutefois le roman n'étant pas structuré en chapitres mais en paragraphes la lecture a été parfois difficile.
  • moussk12 09/02/2019
    Henry Neff est le personnage que l'on aimerait croiser sur son chemin. Il est l'incarnation même du positivisme ! Sympathique, souriant, bordé d'imagination, il n'a pas son pareil pour dénicher les objets que les gens perdent dans les trains. Et si personne ne vient réclamer un objet fort personnel, qu'à cela ne tienne ! Il dénichera son propriétaire. Ce qui lui vaudra des rencontres inattendues, telle que celle de Fédor Lagutin, jeune mathématicien originaire de Bachkirie, invité à participer au congrès de l'université des Sciences et Technologies. D'une belle écriture fluide, l'auteur ne raconte pas seulement une histoire agréable. C'est beaucoup plus profond que cela. La différence et le racisme, la violence qu'on ne désire pas mais qui devient nécessaire dans certains cas, le carriérisme, la politique de restructuration, la mise à la retraite forcée et le vécu qui s'ensuit, la maladie, la vieillesse et la solitude. Pourtant, on ne ressent aucune sécheresse, aucune aigreur, grâce à son personnage atypique et tellement généreux. Il est indiqué que Le bureau des objets trouvés est un des romans qui conclue l'oeuvre d'une vie. Sans connaître encore les autres oeuvres de Siegfried Lenz (mais je vais me rattraper), oui, je peux le croire. La Vie y est condensée, de toutes ses couleurs claires ou sombres, dans un pur moment de lecture. Henry Neff est le personnage que l'on aimerait croiser sur son chemin. Il est l'incarnation même du positivisme ! Sympathique, souriant, bordé d'imagination, il n'a pas son pareil pour dénicher les objets que les gens perdent dans les trains. Et si personne ne vient réclamer un objet fort personnel, qu'à cela ne tienne ! Il dénichera son propriétaire. Ce qui lui vaudra des rencontres inattendues, telle que celle de Fédor Lagutin, jeune mathématicien originaire de Bachkirie, invité à participer au congrès de l'université des Sciences et Technologies. D'une belle écriture fluide, l'auteur ne raconte pas seulement une histoire agréable. C'est beaucoup plus profond que cela. La différence et le racisme, la violence qu'on ne désire pas mais qui devient nécessaire dans certains cas, le carriérisme, la politique de restructuration, la mise à la retraite forcée et le vécu qui s'ensuit, la maladie, la vieillesse et la solitude. Pourtant, on ne ressent aucune sécheresse, aucune aigreur, grâce à son personnage atypique et tellement généreux. Il est indiqué que Le bureau des objets trouvés est un des romans qui conclue l'oeuvre d'une vie. Sans connaître encore les autres oeuvres de Siegfried Lenz (mais je vais me rattraper), oui, je peux le croire....
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  • Fleitour 26/11/2018
    Le monde du travail peut-il s'accommoder de salariés heureux? le plaisir est-il suspect? le regard que pose Siegfried Lenz, sur ses concitoyens, nous délivre un message d'humour et de sagesse loin de la société productiviste, comme ses contemporains allemands aiment la porter en exemple, aux yeux de leur propre jeunesse, ou de leurs homologues européens. Glorifier la réussite comme un manifeste de l'éloge du sacrifice. Pour ma part j'ai vu dans l'attitude de l'employé atypique Henry Neff et le récit de Siegfried Lenz un pied de nez à tous ceux qui affirment, savoir à la place des salariés, où se trouve le vrai bonheur, s'il existe, des hommes et des femmes au travail. Ce roman "le Bureau des Objets Trouvés" qui ne dit pas son nom (les objets sont bien perdus), est bien un pamphlet à ciel ouvert sur cette société qui multiplie les recours à des spécialistes en organisation, pour alléger le coût du travail et le nombre des salariés. A la différence de l'immobilier où le nombre de m2 augmente la valeur des biens, dans le monde du travail le nombre de salariés diminue la valeur des sociétés. le fameux coefficient d'exploitation, CA/ Nbre de Salariés, ou chiffre d'affaires par salarié, est le mètre étalon. Quand Henry Neff, voit son collègue Albert licencié, il décide de prendre sa place et réclame son licenciement contre la réembauche d'Albert. Ironie grinçante, l'auteur met en scène les perdants ! Logique non ! Puisque les vrais perdants ne sont pas les voyageurs mais bien les salariés. Ah, dilemme comment faire des gagnants en business avec des perdants... L'auteur s'amuse et nous aussi à travers des trouvailles insensées, sous l'oeil intrigué du calculateur de performance. Ainsi, après avoir reçu organisateurs, représentants du DRH, experts en tous genres, l'employé modèle a cette pique page 62, "Aujourd'hui les experts et les contrôleurs ont le vent en poupe, rien ne va plus." Le problème qui intrigue en particulier son oncle et la direction des Chemins de fer est ce constat, Henry Neff est heureux! Il se confie page 39, "Si j'avais su quel plaisir me procurerait le travail au bureau des objets trouvés, j'aurais demandé la mutation bien plus tôt." Ce qui intrigue encore plus la direction des Chemins de fer, est qu'il est efficace, et utile, "donc pendant mon absence tu vas me remplacer, et devenir mon remplaçant dira son chef", page 301. Mais ce qui angoisse le plus la direction des Chemins de fer, est son goût pour la fête, illustrée par cette exclamation de consternation, page 34, "vous avez transformé ce bureau en music-hall!" Henry Neff a d'autres qualités, il rend service, n'est-ce pas un comble. Henry a cette réponse aussi désarmante pour un DRH que pour un syndicaliste, "Cela fait partie de mon métier. Nous aidons les perdants à retrouver leur bien", dit-il page 68. Fédor Lagutin, son nouvel ami, russe, est un perdant et un chercheur. Il vient d'être invité comme scientifique par les autorités universitaires, pour trouver de nouvelles lois comme celle de la Gravité. Le voici devisant avec le professeur Wolfram un anglais qui soutient page 250 "que la loi de la chute des corps diffère de la chute réelle d'une pomme, mais que le calcul de cette chute est en revanche identique à la chute elle-même!" Intéressant non ? Ainsi chaque objet perdu devient le prétexte pour imaginer une histoire loufoque. Tel perdant doit prouver qu'il est bien un lanceur de couteau, magnanime Henry se fera cobaye et admiratif devant la précision du lancer, avant de rendre beau joueur, la boite aux six couteaux à ce perdant pas comme les autres. Ou bien c'est l'objet, une poupée par exemple, qui va servir à délirer, le perdant ne viendra pas réclamer sa fortune cachée dans la poupée, n'ayant aucune preuve que cet argent si bien caché est le sien. Siegfried Lenz s'attache à montrer combien les hasards de la vie constituent pour le romancier des pépites pour s'amuser. Un livre pas sérieux, ou le contraire, totalement trompeur, car il est habilement bourré de petites fables, chacune délivre un message à notre ravissement. Attention les meilleurs gags sont parfois sournoisement maquillés. Toi, tu sais à quoi tu veux arriver dans la vie ? Quand j'entends le mot "arriver", cela me fait aussitôt penser à "gare d'arrivée". J'entends l'annonce : "Terminus, ici terminus, tout le monde descend. Page 240. Le monde du travail peut-il s'accommoder de salariés heureux? le plaisir est-il suspect? le regard que pose Siegfried Lenz, sur ses concitoyens, nous délivre un message d'humour et de sagesse loin de la société productiviste, comme ses contemporains allemands aiment la porter en exemple, aux yeux de leur propre jeunesse, ou de leurs homologues européens. Glorifier la réussite comme un manifeste de l'éloge du sacrifice. Pour ma part j'ai vu dans l'attitude de l'employé atypique Henry Neff et le récit de Siegfried Lenz un pied de nez à tous ceux qui affirment, savoir à la place des salariés, où se trouve le vrai bonheur, s'il existe, des hommes et des femmes au travail. Ce roman "le Bureau des Objets Trouvés" qui ne dit pas son nom (les objets sont bien perdus), est bien un pamphlet à ciel ouvert sur cette société qui multiplie les recours à des spécialistes en organisation, pour alléger le coût du travail et le nombre des salariés. A la différence de l'immobilier où le nombre de m2 augmente la valeur des biens, dans le monde du travail le nombre de salariés diminue la valeur des sociétés. le fameux coefficient d'exploitation, CA/ Nbre de Salariés, ou chiffre d'affaires par...
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