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Le Grand jardin
Date de parution : 01/07/2008
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Grand jardin

Date de parution : 01/07/2008

Véritable saga sur laquelle souffle le vent chaud d'une belle humanité, Le Grand Jardin fait défiler, de l'aube du siècle passé à nos jours, une ronde de personnages aussi singuliers qu'attachants.

Florent et Paul sont de faux jumeaux mais de vrais frères. Leur famille vit à la frontière allemande, dans un ancien territoire du Saint-Empire devenu belge après la Première Guerre...

Florent et Paul sont de faux jumeaux mais de vrais frères. Leur famille vit à la frontière allemande, dans un ancien territoire du Saint-Empire devenu belge après la Première Guerre mondiale. Ils naissent au milieu des années 1950, dans la rumeur à peine éteinte de la guerre de 1940-1945, qui...

Florent et Paul sont de faux jumeaux mais de vrais frères. Leur famille vit à la frontière allemande, dans un ancien territoire du Saint-Empire devenu belge après la Première Guerre mondiale. Ils naissent au milieu des années 1950, dans la rumeur à peine éteinte de la guerre de 1940-1945, qui a dévasté la région, et grandissent entre un père tendre, mais fragile et souvent absent, et une mère profondément perturbée, dans une maison plantée au bord d'une vaste forêt, à côté de la scierie familiale. Il y a du cauchemar dans cet univers-là ? trop de souffrances, trop de souvenirs noirs, trop d'ombres et de fantômes. La peur n'est pas loin de transformer la vie en impasse. Mais Florent et Paul vont recevoir de l'aide. Notamment celle de Laszlo et Paliki, des nains hongrois un peu magiciens, celle de leur cousine Agathe et, beaucoup plus tard, celle d'un très vieux médecin anglais qui a appris dans un monastère au Cachemire quelques façons de vivre en harmonie. La musique, les films et les livres vont aussi apporter aux deux frères des raisons de ne pas désespérer.
Florent le musicien et Paul le professeur de sciences vont peu à peu trouver leur voie et leur équilibre, au fil des années et des épreuves ? particulièrement douloureuses dans le cas de Florent, que nous rencontrons au moment où il vient de retrouver ou de perdre la femme de sa vie…

Avec Le Grand Jardin, Francis Dannemark nous offre une fresque romanesque qui est tout à la fois une chronique familiale, le portrait d'une époque, le récit d'un apprentissage, un conte poétique et une grande histoire d'amour.

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EAN : 9782221111864
Façonnage normé : PDF
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221111864
Façonnage normé : PDF
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • anniefrance 04/10/2021
    lecture ancienne: l'annonce de la mort de l'auteur m'a perturbée; certes il m'avait paru fatigué et amaigri lors d'une foire du livre à Bruxelles, il ne m'a pas reconnue...alors qu'il avait animé un atelier d'écriture de trois jours au LAM de Villeneuve d'Ascq: nous étions une quinzaine dont deux autrices : une dont j'ai pardu la trace et Pascale Fonteneau dont je continue à lire les livres et un futur auteur jeunesse dont je n'ai plus de nouvelles. Ce stage mené avec rigueur m'a semblé très intéressant mais: -j'ai décidé de ne pas en faire seule au collège car l'irruption de l'inconscient me semblait difficile à gérer -cela m'a convaincue que je n'avais pas de talent et j'ai arrêté d'écrire -cela a développé une phobie des ateliers d'écriture que je fuis depuis. J'ai invité des auteurs à animer des ateliers avec des collègiens et ça a très bien marché.
  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 03/12/2018
    Le grand jardin, c'est l'histoire de deux frères jumeaux, Florent et Paul. Surtout celle de Florent. Mais pas seulement non plus. En fait c'est l'histoire de leur famille, balayant plus d'un siècle, de la forêt des "cantons de l'Est" jusqu'à Bruxelles, avec un crochet par les Ardennes françaises. Paul et Florent grandissent dans une famille compliquée, entre un père aimant mais souvent absent et penchant vers la bouteille, et une mère foldingue. Dans cette ambiance pesante, les jumeaux surnagent grâce au dévouement et à l'affection de Lazlo et Paliki, un couple de nains venus de Hongrie dans des circonstances rocambolesques. Si Paul arrive à l'âge adulte sans trop de casse émotionnelle, Florent est plus fragile. Comme un homme pressé il court sans cesse derrière le bonheur, mais semble incapable de le reconnaître quand il le croise, ou s'enfuit quand enfin il le rencontre. Ah, le bonheur, quelle vaste affaire... Je n'en ai pas la recette, mais j'en connais au moins un ingrédient : les beaux moments de lecture qu'on peut passer avec des romans tels que "Le grand jardin". Il y est certes question de souffrances et de morts, mais aussi – surtout – d'amour, de douceur, de bienveillance et d'humanité. Et puis il y a les personnages attachants malgré/à cause de leurs failles et leurs défauts. Et, ce qui m'a encore plus marquée, il y a l'écriture, sereine et cristalline, éblouissante de simplicité. Alors, le bonheur ? il existe : "Il était une fois une forêt, les souvenirs d'une guerre, des démons et des anges, des morts, des peurs anciennes, des rêves fastes et néfastes, des départs, des accidents et des fuites, des retrouvailles, de la musique, des souffrances à s'arracher le coeur, et puis une infinie douceur – mille choses qui, ensemble, font penser que tout existe ici-bas, tout, sauf le hasard".Le grand jardin, c'est l'histoire de deux frères jumeaux, Florent et Paul. Surtout celle de Florent. Mais pas seulement non plus. En fait c'est l'histoire de leur famille, balayant plus d'un siècle, de la forêt des "cantons de l'Est" jusqu'à Bruxelles, avec un crochet par les Ardennes françaises. Paul et Florent grandissent dans une famille compliquée, entre un père aimant mais souvent absent et penchant vers la bouteille, et une mère foldingue. Dans cette ambiance pesante, les jumeaux surnagent grâce au dévouement et à l'affection de Lazlo et Paliki, un couple de nains venus de Hongrie dans des circonstances rocambolesques. Si Paul arrive à l'âge adulte sans trop de casse émotionnelle, Florent est plus fragile. Comme un homme pressé il court sans cesse derrière le bonheur, mais semble incapable de le reconnaître quand il le croise, ou s'enfuit quand enfin il le rencontre. Ah, le bonheur, quelle vaste affaire... Je n'en ai pas la recette, mais j'en connais au moins un ingrédient : les beaux moments de lecture qu'on peut passer avec des romans tels que "Le grand jardin". Il y est certes question de souffrances et de morts, mais aussi – surtout – d'amour, de douceur, de bienveillance et d'humanité. Et...
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  • bdelhausse 20/02/2017
    Un siècle de constellation familiale, c'est le Grand Jardin de Francis Dannemark. On tourne autour de deux frères, Florent et Paul. Un veut tout vivre intensément. L'autre accepte le compromis. On démarre le récit alors que Paul veut accueillir leur mère chez lui. Et on retrace un siècle d'histoire familiale, en se concentrant sur Florent et Paul (mais surtout sur Florent). L'écriture est fine, limpide, fluide. Chaque phrase répond à la précédente et prépare la suivante. Cela semble parfois magique, tellement c'est évident. Pas de redondance, pas de répétition, mais une belle poésie de l'instant présent. Un hymne à l'amour, au carpe diem, à une certaine philosophie (orientale parfois) qui se centre sur l'humain. Et le bonheur, dans tout cela... eh bien c'est ce que nous cherchons tous et que Francis Dannemark nous offre... non, il ne nous l'offre pas, il nous dit que le bonheur ne dépend que de nous. Quelle belle aventure.
  • Tuclasakoi 02/03/2016
    Deux fils racontent avec beaucoup de mélancolie et de questionnement leur vie en Ardennes depuis la 2e moitié du 20e siècle. Belle lecture!
  • Missmarguerite 13/06/2014
    De Francis Dannemark, découvert il y a seulement quelques mois, je vous ai déjà parlé d'Alice, cette adorable vieille dame pour qui j'aurais pu tomber en amour. J'avais également beaucoup apprécié la discussion à bâtons rompus, intervenant à un moment précis de leur vie, entre Christopher et Emma, dans Du train où vont les choses à la fin d'un long hiver. Changement cette fois, avec ce Grand jardin qui relève de la saga familiale. On est ici moins dans l'intimité dévoilée (et saisie comme en cachette) d'une vie racontée ou de souvenirs égrenés, que dans l'observation des événements au moment où ils se produisent. Le cadre est en fait plus large que dans les deux autres romans. C'est totalement différent de ce que j'avais lu jusqu'à présent, et un peu surprenant au début, mais toujours aussi plaisant. L'auteur nous emmène d'un bout à l'autre du siècle, sur les pas d'une famille qui cherche son équilibre, entre amours difficiles, séparations, absences, et plus particulièrement auprès de Florent, qui a bien du mal à trouver le bonheur. Le bonheur, quel mot galvaudé... Mais pourtant, c'est bien de cela qu'il s'agit. D'un homme qui, pour diverses raisons, ne parait pas à sa place, ne semble pas trouver la bonne personne, donne finalement l'impression de fuir le bonheur lorsqu'il se présente à lui. Les femmes l'aiment trop, ou pas assez, ou lui ne les aime pas comme il le voudrait. Sur le plan familial, ce n'est guère mieux, entre un père absent et une mère mal présente. Comme cette famille semble avoir du mal avec les sentiments, ou du moins, comme ils semblent avoir du mal à les exprimer. On l'aura compris, il y a beaucoup de mélancolie dans ce récit, mais sans pour autant qu'il soit plombé (même s'il dégage nettement plus de tristesse que l'histoire d'Alice, qui était pourtant -sur le fond- dramatique). L'écriture de Francis Dannemark est toujours aussi belle, presque poétique, et le roman se lit très facilement, malgré son éclatement temporel. Ce n'est pas un coup de cœur pour moi, principalement parce que j'ai pas aimé le personnage de Florent, sur qui se centre l'essentiel du récit. C'est tout à fait subjectif, bien sûr, mais j'avais envie de lui donner de grandes claques et je n'ai pas pu m'y attacher. Ceci explique le fait que je sois restée davantage extérieure au roman, d'autant plus que j'aurais aimé en savoir plus sur certains "figurants" (je pense par exemple à la fille de Florent, dont j'aurais voulu savoir comment elle vivait son enfance). D'autres personnages sont par contre assez savoureux. On y retrouve en outre suffisamment la plume de l'auteur pour que je me sois laissée emporter dans un très bon moment de lecture.De Francis Dannemark, découvert il y a seulement quelques mois, je vous ai déjà parlé d'Alice, cette adorable vieille dame pour qui j'aurais pu tomber en amour. J'avais également beaucoup apprécié la discussion à bâtons rompus, intervenant à un moment précis de leur vie, entre Christopher et Emma, dans Du train où vont les choses à la fin d'un long hiver. Changement cette fois, avec ce Grand jardin qui relève de la saga familiale. On est ici moins dans l'intimité dévoilée (et saisie comme en cachette) d'une vie racontée ou de souvenirs égrenés, que dans l'observation des événements au moment où ils se produisent. Le cadre est en fait plus large que dans les deux autres romans. C'est totalement différent de ce que j'avais lu jusqu'à présent, et un peu surprenant au début, mais toujours aussi plaisant. L'auteur nous emmène d'un bout à l'autre du siècle, sur les pas d'une famille qui cherche son équilibre, entre amours difficiles, séparations, absences, et plus particulièrement auprès de Florent, qui a bien du mal à trouver le bonheur. Le bonheur, quel mot galvaudé... Mais pourtant, c'est bien de cela qu'il s'agit. D'un homme qui, pour diverses raisons, ne parait pas à sa place,...
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