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L'Histoire très ordinaire de Rachel Dupree
Aline Azoulay-Pacvoñ (traduit par)
Date de parution : 17/07/2010
Éditeurs :
Belfond

L'Histoire très ordinaire de Rachel Dupree

Aline Azoulay-Pacvoñ (traduit par)
Date de parution : 17/07/2010

 

Isaac et Rachel Dupree avaient de quoi être fiers. Premiers fermiers noirs des Badlands, à la tête d'un domaine de 160 acres et d'un petit cheptel, l'ancien soldat Buffalo et...

Isaac et Rachel Dupree avaient de quoi être fiers. Premiers fermiers noirs des Badlands, à la tête d'un domaine de 160 acres et d'un petit cheptel, l'ancien soldat Buffalo et la petite cuisinière de Chicago se voyaient déjà faire jeu égal avec les pionniers blancs.

Quatorze ans plus tard, le...

Isaac et Rachel Dupree avaient de quoi être fiers. Premiers fermiers noirs des Badlands, à la tête d'un domaine de 160 acres et d'un petit cheptel, l'ancien soldat Buffalo et la petite cuisinière de Chicago se voyaient déjà faire jeu égal avec les pionniers blancs.

Quatorze ans plus tard, le constat est désespéré : il n'a pas plu depuis des mois, le bétail se meurt et les réserves de vivres sont épuisées. Isaac s'obstine à racheter des terres dont même les Indiens ne veulent pas et Rachel, enceinte pour la cinquième fois, ne supporte plus l'isolement dans lequel l'orgueil et l'obstination de son mari les ont plongés, elle et ses petits.

Pour sauver ses enfants et retrouver sa dignité perdue, Rachel Dupree va devoir puiser dans ses dernières forces et prendre la décision la plus difficile de sa vie…

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EAN : 9782714449719
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714449719
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

« Au centre de cette superbe histoire, une leçon qui reste gravée dans nos mémoires : même s’ils ne sont pas forcément la conséquence de la cruauté et de la privation, quand ils sont égoïstes, les désirs mènent immanquablement à la souffrance. Une souffrance qui ne peut être allégée que dans un amour pour l’autre, plus fort qu’un désir pour soi. Rachel et Isaac Dupree et leur vulnérable famille représentent ces millions d’Américains oubliés, si braves et si profondément blessés, confrontés à des choix difficiles. »
Alice Walker, auteur de La Couleur pourpre

« Il y avait peu de fermiers Noirs dans les Badlands du Dakota en 1917, là où Rachel Dupree et son mari Isaac cultivent vainement leur 80 hectares de mauvaise herbe. Sécheresse, poussière, bétail agonisant et enfants morts nés, L’Histoire très ordinaire de Rachel Dupree, sélectionnée dans la liste de l’Orange prize, pourrait presque faire passer les romans de Steinbeck pour gais. Mais c’est surtout un magnifique roman remarquablement maîtrisé, au style aussi dénudé que la terre du Dakota »
The Guardian

« Dès la première page, le lecteur est happé par cette extraordinaire histoire de courage dans l’adversité. Le premier roman d’Ann Weisgarber est un pur joyau. »
The Irish Examiner

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • livrevie 09/07/2014
    Comme n’importe quelle femme, Rachel, cuisinière chez une noire qui a gravi les échelons de la société en ouvrant une pension pour noirs dans la ville de Chicago, a des rêves. Qu’Isaac, le fils de sa patronne, la remarque. Il ira jusqu’à l’épouser, parce que dans cette Amérique qui s’émancipe, toute personne vaut de la terre, même une femme, même une noire. Et son rêve adoptera la forme d’une transaction, mais qu’importe, il prendra forme. Son autre rêve : avoir une maison en rondins, signe d’aboutissement. Rachel est une femme forte, travailleuse et courageuse, et au fil des saisons dans les terres ingrates des Badlands (Dakota du Sud), elle gagnera le respect –une forme de l’amour- de son mari, et fera sortir de terre, à la force de ses bras, sa maison en rondins tout en élevant ses enfants. Une vie accomplie. Ou presque. Le climat n’épargne personne, et la sécheresse est la même pour tous, que l’on soit blanc, noir ou indien. Dès le début in medias res, l’on sent, sous l’âpreté de la plume d’Ann Weigardber, fidèle reflet de l’aridité des terres, que Rachel est une femme comme les autres mais que, comme bon nombre de femmes de l’époque, elle est extraordinaire, même si l’Histoire les a oubliées. L’auteure ne nous narre pas de grands combats, ne nous livre pas une histoire pleine d’aventures. Elle se contente de porter son regard sur le destin de cette femme, et avec brio nous relate son combat, sa survie alors qu’elle porte à bout de bras ses enfants et son mari –qui pour égaler les blancs veut toujours plus de terres, n’hésitant pas à mettre sa famille en danger. Le regard est critique sur cette société qui se cherche et dans laquelle, en apparence, les femmes ne sont que des pions, alors qu'elles sont finalement des piliers sur lesquels prendre appui, sur ces blancs qui se croient supérieurs aux noirs qui eux-mêmes se croient supérieurs aux indiens, même si, comme le constate Rachel, le même sang coule dans leurs veines. Je m’attendais à lire une saga, une épopée, et j’ai lu le destin bouleversant et dramatique d’une femme, et je n’ai pas été déçue. L’auteure a eu le talent de la sobriété des mots pour transcrire les émotions, et c’était suffisant. Une belle découverte... Comme n’importe quelle femme, Rachel, cuisinière chez une noire qui a gravi les échelons de la société en ouvrant une pension pour noirs dans la ville de Chicago, a des rêves. Qu’Isaac, le fils de sa patronne, la remarque. Il ira jusqu’à l’épouser, parce que dans cette Amérique qui s’émancipe, toute personne vaut de la terre, même une femme, même une noire. Et son rêve adoptera la forme d’une transaction, mais qu’importe, il prendra forme. Son autre rêve : avoir une maison en rondins, signe d’aboutissement. Rachel est une femme forte, travailleuse et courageuse, et au fil des saisons dans les terres ingrates des Badlands (Dakota du Sud), elle gagnera le respect –une forme de l’amour- de son mari, et fera sortir de terre, à la force de ses bras, sa maison en rondins tout en élevant ses enfants. Une vie accomplie. Ou presque. Le climat n’épargne personne, et la sécheresse est la même pour tous, que l’on soit blanc, noir ou indien. Dès le début in medias res, l’on sent, sous l’âpreté de la plume d’Ann Weigardber, fidèle reflet de l’aridité des terres, que Rachel est une femme comme les autres mais que, comme bon nombre de femmes de...
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  • petitepom 27/09/2013
    Ce livre parle d'une femme qui a accepté de suivre un homme ambitieux ; alors qu'il est AfroAméricain, il veut devenir fermier ; le mariage avec Rachel lui permet d'obtenir plus de terre; celle ci est l'employé de sa mère, ce mariage l'a fait réver. Le livre commence 14 ans plus tard, nous sommes en 1914, en pleine sécheresse ; Rachel attend son 8° enfant ; on sent dans ce récit, son courage diminuer. Ses souvenirs nous ramènent avant son mariage, dans la maison de sa belle mère ; où nous voyons passer des femmes noires qui vivent assez aisément, voulant s'intégrer et vivre comme les américaines blanches. L'envie de grandir est dans chacun de nous, Isaac veut réussir et devenir un fermier aisé, mais je pense que sa pauvreté le protège de la jalousie, que son opulence aurai déclencher ; car dans la région des Badlands où ils vivent, il est le seul noir à avoir de la terre. La mort du frère à Rachel nous rapelle les émeutes raciales qui sévisaient dans les villes et dont il fut la victime. Nous voyons aussi dans ce récit, passer des indiens ; Isaac les détestent car c'est un peuple pacifique, qui ont accepter l'aide des blancs sans lutter, il les nomme les indiens subventionnés ; mais leurs façons de vivre les ont, peu etre, eux, protéger des haines raciales! Ce livre raconte, donc, la vie très ordinaire de Rachel, comme le dit le titre, mais à travers cette histoire, on révise un page d'histoire américiane ; l'intégration des noirs.Ce livre parle d'une femme qui a accepté de suivre un homme ambitieux ; alors qu'il est AfroAméricain, il veut devenir fermier ; le mariage avec Rachel lui permet d'obtenir plus de terre; celle ci est l'employé de sa mère, ce mariage l'a fait réver. Le livre commence 14 ans plus tard, nous sommes en 1914, en pleine sécheresse ; Rachel attend son 8° enfant ; on sent dans ce récit, son courage diminuer. Ses souvenirs nous ramènent avant son mariage, dans la maison de sa belle mère ; où nous voyons passer des femmes noires qui vivent assez aisément, voulant s'intégrer et vivre comme les américaines blanches. L'envie de grandir est dans chacun de nous, Isaac veut réussir et devenir un fermier aisé, mais je pense que sa pauvreté le protège de la jalousie, que son opulence aurai déclencher ; car dans la région des Badlands où ils vivent, il est le seul noir à avoir de la terre. La mort du frère à Rachel nous rapelle les émeutes raciales qui sévisaient dans les villes et dont il fut la victime. Nous voyons aussi dans ce récit, passer des indiens ; Isaac les détestent car c'est un peuple pacifique, qui ont accepter l'aide...
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  • Crossroads 26/07/2013
    Vous avez aimé la petite maison dans la prairie ? Vous allez adorer la petite maison dans les Badlands . Exit les Ingalls , bonjour la famille Dupree . Rachel , cuisinière expérimentée à la solde de Mme Dupree à Chicago , rêve d'ailleurs . Ses espoirs se matérialiseront sous les traits d'Isaac , fils prodigue des Dupree enrôlé dans une armée qu'il s'apprête à quitter pour devenir propriétaire terrien dans le Dakota du Sud . L'homestead act* lui conférant d'emblée 80 acres , elle le convaincra de l'épouser en lui proposant d'y accoler les siens soit un total de 160 acres totalement dévoués au bétail et au blé . Réticent au départ , ils s'accorderont sur un an de vie commune , un an pour le convaincre qu'elle est bien plus qu'un capital agricole à ses yeux... Si la ténacité d'Isaac force le respect , la pierre angulaire de ce récit est à n'en pas douter Rachel , épouse et mère émérite . Un superbe récit de femme amoureuse tiraillée entre ses rêves de jeunesse et l'implacable réalité des Badlands . L'aridité qui sévit cette année-là assèche aussi bien les terres que les volontés les plus farouches qui en viennent à remettre en question un style de vie pourtant éprouvé . Fuir et sauver sa nombreuse progéniture au risque de perdre son époux ou s'entêter et subir une sècheresse historique à laquelle bon nombre de ses gamins ne sauraient survivre . Le cœur ou la raison ? Alternant passé nostalgique et présent harassant , l'auteure esquisse le portrait d'un cœur pur totalement dévoué à sa tribu qu'elle dirige de main de maître tout en assurant les travaux quotidiens inhérents à une telle exploitation agricole . Souvent découragée , jamais abattue , Rachel n'a de cesse de cultiver le goût de l'effort afin de briller encore et toujours dans les yeux de son taiseux de mari qui , lui , poursuit inlassablement son rêve d'égalité raciale dans une contrée hostile où les fermiers noirs ne sont pas légion . Un formidable récit sur l'ambition dévorante d'un homme tentant d'échapper à sa condition et le courage d'une femme aux vertus féministes affirmées qui , elle , assume pleinement ses origines . Et que dire des nombreux tableaux parsemant cette aventure terrienne , exaltations suprêmes d'une liberté nouvelle chèrement acquise ? L'Histoire Très Ordinaire de Rachel Dupree : un premier roman qui en sort terriblement... * Le Homestead Act est une loi des États-Unis d’Amérique, signée par le président Abraham Lincoln le 20 mai 1862. Elle permet à chaque famille pouvant justifier qu'elle occupe un terrain depuis 5 ans d'en revendiquer la propriété privée, et ce dans la limite de 160 acres (soit 65 hectares). Si la famille y vit depuis au moins 6 mois, elle peut aussi sans attendre acheter le terrain à un prix relativement faible de 1,25 dollar par acre (soit 308 dollars pour 1 km², c'est-à-dire 100 hectares !). Source Wikipédia .Vous avez aimé la petite maison dans la prairie ? Vous allez adorer la petite maison dans les Badlands . Exit les Ingalls , bonjour la famille Dupree . Rachel , cuisinière expérimentée à la solde de Mme Dupree à Chicago , rêve d'ailleurs . Ses espoirs se matérialiseront sous les traits d'Isaac , fils prodigue des Dupree enrôlé dans une armée qu'il s'apprête à quitter pour devenir propriétaire terrien dans le Dakota du Sud . L'homestead act* lui conférant d'emblée 80 acres , elle le convaincra de l'épouser en lui proposant d'y accoler les siens soit un total de 160 acres totalement dévoués au bétail et au blé . Réticent au départ , ils s'accorderont sur un an de vie commune , un an pour le convaincre qu'elle est bien plus qu'un capital agricole à ses yeux... Si la ténacité d'Isaac force le respect , la pierre angulaire de ce récit est à n'en pas douter Rachel , épouse et mère émérite . Un superbe récit de femme amoureuse tiraillée entre ses rêves de jeunesse et l'implacable réalité des Badlands . L'aridité qui sévit cette année-là assèche aussi bien les terres que les volontés les plus farouches qui en viennent à remettre...
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  • Coppelia 27/04/2013
    Dans les Badlands, une famille de fermiers noirs doit faire face à une redoutable sécheresse qui menace son existence dans ces terres âpres et sans pitié. A travers le récit de Rachel, la mère de famille, on découvre le quotidien de ces pionniers courageux devant faire face à des éléments hostiles et aux préjugés d'une communauté blanche peu accueillante. On y perçoit aussi les déceptions et les chagrins d'une femme qui rêvait d'un autre destin et sa lutte pour que ses enfants puissent connaître un sort meilleur que le sien. Anne Weisgarber signe là un magnifique roman, au style dépouillé et sans concession. J'ai aimé l'histoire de ce beau personnage de femme qui, malgré ses multiples grossesses, la mort prématurée de 2 de ses enfants, les durs travaux et l'isolement, va se battre jusqu'au bout. Par petites touches, le récit nous fait "toucher du doigt" la lutte pour les droits civiques et la difficile cohabitation entre les Noirs et les Indiens.
  • fred7469 06/01/2013
    une très belle histoire, dure et sans concession la lutte d'une femme, d'un couple, d'une famille dasn un désert, une terre déserte, impossible à cultiver, qui vous pompe vos forces, un désert humain pour cette famille noire om les a priori ne sont pas vaincus par le partage des épreuves, les blancs méprisent les noirs, le snoirs méprisent les indiens, une terre sèche et aride, font de sgens secs et arides... comment survivre?
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