Loin de la foule déchaînée

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• Idriiil 07/04/2024

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  La plume de Thomas Hardy n’est pas lourde et même très actuelle. La lecture est fluide et les mots sont agencés comme personne (c’est normal c’est quand même un bonhomme du XIXe siècle) : Un mélange subtile entre la poésie des mots lors des descriptions des paysages et des sentiments, et les dialogues (non dénués d’humour quelques fois). On se retrouve projeté dans une campagne anglaise très reculée qui laisse place aux nombreux caprices des nuages et des tempêtes. Le paysage dans lequel se déroule cette histoire est parfaitement coordonné avec l’atmosphère qui s’y dégage. Les descriptions bucoliques des paysages ne sont en rien ennuyeuses ou superflues car elles retranscrivent parfaitement les sentiments et les émotions que l’on peut éprouver à la lecture de ce roman. Tout commence avec deux personnages que l'on découvre. Puis viennent s’ajouter par la suite, trois autres protagonistes qui vont ensemble faire tourner la tête de toute cette petite campagne anglaise. Alors qu’un trio amoureux s’installe paisiblement, il fait rapidement place à un véritable « pentagone » amoureux. Autant vous dire que les rebondissements sont de mise. Ils ont chacun leur personnalité bien définie, leurs qualités et leurs défauts que l'on apprend à apprivoiser tout le long du roman. J’ai adoré la relation entre Oak et Batsheba entre confidences, prises de tête et bouderies. Basthesa peut aussi bien m’agacer que me plaire, mais c’est tout simplement parce qu’elle est prise dans un tourbillon entre ses sentiments, ses devoirs et son jeune âge. C'était vraiment intéressant de lire un roman du XIXe siècle écrit par un homme dont l'héroïne principale est une jeune femme indépendante, gérante d'une grosse exploitation fermière. Autant vous dire que j'ai commencé ce livre avec des pincettes et quelques a priori. Mais Thomas Hardy arrive à rendre Batsheba crédible tant par ses maladresses, ses forces et ses décisions. J’ai été assez déçue cependant par la fin de l’histoire, pas tant pour son dénouement, mais plus pour la façon dont l'auteur la met en œuvre. Elle était trop rapide à mon goût. La plume de Thomas Hardy n’est pas lourde et même très actuelle. La lecture est fluide et les mots sont agencés comme personne (c’est normal c’est quand même un bonhomme du XIXe siècle) : Un mélange subtile entre la poésie des mots lors des descriptions des paysages et des sentiments, et les dialogues (non dénués d’humour quelques fois). On se retrouve projeté dans une campagne anglaise très reculée qui laisse place aux nombreux caprices des nuages et des tempêtes. Le paysage dans lequel se déroule cette histoire est parfaitement coordonné avec l’atmosphère qui s’y dégage. Les descriptions bucoliques des paysages ne sont en rien ennuyeuses ou superflues car elles retranscrivent parfaitement les sentiments et les émotions que l’on peut éprouver à la lecture de ce roman. Tout commence avec deux personnages que l'on découvre. Puis viennent s’ajouter par la suite, trois autres protagonistes qui vont ensemble faire tourner la tête de toute cette petite campagne anglaise. Alors qu’un trio amoureux s’installe paisiblement, il fait rapidement place à un véritable « pentagone » amoureux. Autant vous dire que les rebondissements sont de mise. Ils ont chacun leur personnalité bien définie, leurs qualités et leurs défauts que l'on apprend à apprivoiser tout le long...

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• tessy2 12/03/2024

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  Loin de la foule déchaînée, mon premier roman de Thomas Hardy, et pas des moindres ! Une lecture enchanteresse telle que la littérature anglaise du XIX ème peut nous offrir . Je m'attendais à tout autre chose, ayant lu que Thomas Hardy était l'écrivain de la noirceur. Ainsi le vent de fraîcheur et de légèreté qui parcourt le roman, m'a surprise. Ici, pas de paysans rustres et brutaux mais des travailleurs dignes amoureux de la terre. De bien belles descriptions de la campagne anglaise, des champs et des labours, du travail agricole, du ciel, de la météo,... Le décor est planté avec grâce sans que des descriptions interminables viennent en ralentir la lecture. L'auteur ne s'en embête pas non plus lorsqu'il s'agit des personnages. Ni plus ni moins. Juste ce qu'il faut pour avancer. Et, j'ai avancé avec grand plaisir, au côté du narrateur qui raconte une histoire semblant presque se dérouler sous nos yeux. Il y a quelque chose de théâtral dans cette façon d'écrire. Ainsi, beaucoup de faits, nous sont relatés à travers les dialogues. Le lecteur devient alors un spectateur-complice avec juste un petit coup d'avance, de quoi faire réfléchir à la scène qui suit, de quoi participer à l'histoire. C'est très agréable. Mais, ce roman est avant tout une romance. Et là, je ne suis pas spécialiste de la question. C'est même un thème que j'ai tendance à fuir. Évidemment, le style et les considérations sont d'un autre temps ... Mais cette romance n'a rien de mièvre. Bien au contraire. Ceci tient au fait que Thomas Hardy y amène beaucoup de modernité. Une critique de la société légère et subtile incarnée par un très beau personnage féminin : Bathsheba Everdene. Elle est de ces personnages que l'on ne peut oublier ! Belle, mais pleine de modestie, une fermière devenue propriétaire terrienne, peu commune, instruite, elle veut se débrouiller seule,... Un personnage très intéressant, puissant et d'une grande modernité. Bathsheba va se retrouver empêtrée dans un triangle amoureux. Dans une société où les hommes dominent, un refus ou une simple blague n'est guère toléré et prend très vite des tournures beaucoup trop sérieuses. Ainsi, notre héroïne, encore très jeune, va vite faire tourner la tête des hommes à ses dépends. Adieu l'insouciance et surtout la liberté ! Comment Miss Everdene. se sortira-t-il des griffes de ses prétendants ? Aura-t-elle le loisir de décliner ou devra-t-elle céder au bon sens d'un mariage de raison ? Raisonnée et raisonnable, cédera -a-t-elle aux avances du beau sergent Troy, le séducteur invétéré ou à celle du fermier Boldwood, gros propriétaire, un peu taciturne sans aucune conquête mais un homme bon, loyal et honnête ? Mon avis Thomas Hardy nous offre ici un roman où l'amour est au cœur de l'intrigue. Face à Bathsheba, une très jeune femme admirable, se dresse plusieurs amoureux, des hommes très différents dont elle ne sait pas grand chose si ce n'est qu'elle leur plaît. On sent tout le poids de la société sur les épaules de Bathsheba, pressée par les conventions. Certes un sujet déjà vu mais développé ici d'une manière assez inattendue. Notre héroïne n'a pas le rôle de la sombre idiote que je pressentais au départ. Loin de là, elle est même maître de son destin. Une belle surprise que ce beau personnage de femme, qui à défaut d'être totalement libre, est forte, courageuse et déterminée. Un délicieux roman que je quitte avec regret ... Mais je vais poursuivre ma découverte de cet auteur. Challenge Solidaire 2024 Challenge XIX ème (illimité) Challenge entre-deux Loin de la foule déchaînée, mon premier roman de Thomas Hardy, et pas des moindres ! Une lecture enchanteresse telle que la littérature anglaise du XIX ème peut nous offrir . Je m'attendais à tout autre chose, ayant lu que Thomas Hardy était l'écrivain de la noirceur. Ainsi le vent de fraîcheur et de légèreté qui parcourt le roman, m'a surprise. Ici, pas de paysans rustres et brutaux mais des travailleurs dignes amoureux de la terre. De bien belles descriptions de la campagne anglaise, des champs et des labours, du travail agricole, du ciel, de la météo,... Le décor est planté avec grâce sans que des descriptions interminables viennent en ralentir la lecture. L'auteur ne s'en embête pas non plus lorsqu'il s'agit des personnages. Ni plus ni moins. Juste ce qu'il faut pour avancer. Et, j'ai avancé avec grand plaisir, au côté du narrateur qui raconte une histoire semblant presque se dérouler sous nos yeux. Il y a quelque chose de théâtral dans cette façon d'écrire. Ainsi, beaucoup de faits, nous sont relatés à travers les dialogues. Le lecteur devient alors un spectateur-complice avec juste un petit coup d'avance, de quoi faire réfléchir à la scène qui suit, de quoi participer...

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• Liketheocean 10/03/2024

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  J'ai découvert Loin de la foule déchaînée par le film éponyme il y a quelques années, et c'est un de mes films préférés Matthias Schoenarts et Carey Mulligan sont magnifiques. Puis j'ai reçu ce livre dans ma Kube. J'ai adoré ce roman se passant dans la campagne anglaise, et je lui ai trouvé beaucoup de modernité pour un roman du 19ème. Que ce soit par ses personnages Gabriel qui accepte le refus et sera fidèle à Bathsheba, Bathsheba qui est une femme indépendante qui sait ce qu'elle veut jusqu'à sa rencontre malheureuse avec le sergent Troy. Et les temps de description de paysages existent, mais ne sont pas lourdes et trop longues, juste ce qu'il faut pour que nous lecteurs puissions visualiser la scène. Les personnages sont décrits avec leur force, faiblesse, conviction. On ne peut qu'aimer Gabriel par sa sincérité, sa constance et sa droiture. Contrairement au film, ou le point de vue est placé d'ailleurs à Bathsheba, dès les premières images on l'aime tout de suite, dans le livre, elle est très vaniteuse sur le début. En conclusion j'ai passé un excellent moment même si m petite préférence ira quand même au film je l'avoue !
• marpontes5 14/02/2024

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  Hardy évoque une culture rurale menacée d'extinction par l'industrialisation. Son roman thématise l'importance de la connexion de l'homme avec le monde naturel et de sa compréhension. While envisage également la relation entre le hasard et la responsabilité morale : pourquoi devrions-nous vivre une vie moralement honnête si la tragédie nous frappe tous de la même manière ? Alors que certains personnages, comme Gabriel, sont toujours responsables et prudents, d'autres, comme le sergent Troy, sont insouciants et destructeurs. Cela fait écho aux idées de Charles Darwin, qui soutenait que le développement d’une espèce biologique et, par extension, de la société humaine et de l’histoire, est façonné par le hasard et non par la conception d’un dieu.
• Cabossee 17/01/2024

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  Alors que je m’attendais à un roman lent qui se lit lentement, j’ai découvert en Loin de la foule déchaînée, passé le tout début, un vrai page-turner. Je me suis attachée aux personnages, en particulier à l’héroïne. Même si Bathsheba Everdene a des côtés agaçants, elle reste une toute jeune femme qui décide d'aller contre les conventions en gérant sa ferme seule, qui fait de mauvais choix mais les assume, qui veut apprendre, en résumé un personnage imparfait mais incarné. Ses trois prétendants, Gabriel Oak, le berger qui a tout perdu, son voisin Boldwood, chez qui elle allume involontairement le feu d’une passion déréglée, et le sergent Troy, qui l’allume chez elle, semblent tout aussi réels. Au début, même si les deux auteurs ne sont pas contemporains, j'ai eu l'impression de lire un roman de Jane Austen. L’écriture est élégante sans être lourde, le rythme est là, et les descriptions ne sont pas interminables comme chez d’autres auteurs du 19e siècle. [masquer]À partir du mariage de Bathseba avec Troy, j'ai compris que non, ce n’était pas un Jane Austen : il n'y aurait pas de prise de conscience avant le mariage.[/masquer] Je ne sais pas dans quel but Thomas Hardy a écrit ce livre et s'il entendait dénoncer quelque chose, mais il est terrible de se rappeler que le mariage, dans certaines circonstances, peut être une prison. La seule chose que je regrette, ce sont les quelques réflexions de l’auteur/narrateur sur les femmes qui seraient comme ci ou comme ça, pas toujours très pertinentes. J’ai maintenant très envie de voir l’adaptation cinématographique. Alors que je m’attendais à un roman lent qui se lit lentement, j’ai découvert en Loin de la foule déchaînée, passé le tout début, un vrai page-turner. Je me suis attachée aux personnages, en particulier à l’héroïne. Même si Bathsheba Everdene a des côtés agaçants, elle reste une toute jeune femme qui décide d'aller contre les conventions en gérant sa ferme seule, qui fait de mauvais choix mais les assume, qui veut apprendre, en résumé un personnage imparfait mais incarné. Ses trois prétendants, Gabriel Oak, le berger qui a tout perdu, son voisin Boldwood, chez qui elle allume involontairement le feu d’une passion déréglée, et le sergent Troy, qui l’allume chez elle, semblent tout aussi réels. Au début, même si les deux auteurs ne sont pas contemporains, j'ai eu l'impression de lire un roman de Jane Austen. L’écriture est élégante sans être lourde, le rythme est là, et les descriptions ne sont pas interminables comme chez d’autres auteurs du 19e siècle. [masquer]À partir du mariage de Bathseba avec Troy, j'ai compris que non, ce n’était pas un Jane Austen : il n'y aurait pas de prise de conscience avant le mariage.[/masquer] Je ne sais pas dans quel but Thomas Hardy...

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