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Mystère Monk (Prix André Manoukian 2022)
Date de parution : 27/10/2022
Éditeurs :
Seghers

Mystère Monk (Prix André Manoukian 2022)

Date de parution : 27/10/2022
Un livre illustré de photos et de dessins originaux qui propose une approche collective, multiple, texte et image, pour percer le fameux mystère Monk.
 
Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l’une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l’essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles... Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l’une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l’essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur,... Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l’une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l’essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur, auteur du célèbre standard « Around Midnight », est l’un des plus prolifiques de l’histoire du jazz. L’homme est fantasque, mutique, mystérieux.

Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin…), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet…), musicologues (Leïla Olivesi, Lewis Porter), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolaño, Nimrod, Éric Sarner, Marcus Malte, Pacôme Thiellement…), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose…), dessinateurs (José Muñoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Serge Bloch, Jochen Gerner, Christophe Chabouté…), peintres (Miguel Barceló, Ben, CharlÉlie Couture…) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood).

Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Écritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s’esquisse.
 
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EAN : 9782232145445
Façonnage normé : EFL3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782232145445
Façonnage normé : EFL3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

"Magnifique. Un beau livre, dans tous les sens du terme"
TSF Jazz

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MrAZ 19/01/2023
    Je Monke aux rideaux ! D'abord, il faut savoir que je suis pianiste amateur depuis plusieurs décennies, que j'adore le jazz et que je suis en possession d'une vingtaine d'albums de Thelonious Monk (collaborations incluses). La plus inspirante des façons de parler de Monk, c'est de l'écouter à l'oeuvre. Je crois qu'on peut choisir comme entrée l'album « The Blue Note Years - The Best Of Thelonious Monk » (à condition d'apprécier le vibraphone de Lionel Hampton ! Moi, j'ai eu du mal au début...), puis l'album « Brilliant corner » éventuellement. Dans ce livre de toute beauté (couverture, mise en page, photos, iconographie, qualité du papier) interviennent par touches successives une ribambelle d'intellectuels et/ou de musiciens plus ou moins qualifiés ou aptes à cette tâche. Certes, comme l'affirme Lewis Porter (p.68), Thelonious n'a pas inventé ce style heurté, mais il est le premier et seul pianiste de jazz à pousser le curseur aussi loin, d'un seul coup, et à en faire un système aussitôt identifiable. Son jeu est un oxymoron, à la fois dissonant et pourtant mélodieux malgré tout. Lorsque j'ai envie d 'écouter et de vivre « autre chose », je prends une dose de Monk ; Monk est tout simplement une alternative à toute expérience, à tout autre musicien. T.Monk n'est pas mon instrumentiste préféré du XXè siècle, il crée une tension que je ne peux pas supporter pendant plusieurs heures de suite. Mais j'y reviens souvent, comme désireux d'un moment de subversion. de plus, il joue de façon plus staccato que legato, or, moi, j'adore les gâteaux... (tout ça pour ça...). Je cite André Hodeir qui lui-même cite Miles Davis : Il faut être Miles Davis pour avoir le courage de craindre Monk : « J'aime sa manière de jouer, dit Miles, mais je ne puis jouer avec lui. Il ne vous donne aucun appui. » Les témoignages ou les quêtes de compréhension de la musique de Monk sont un peu répétitives dans leur façon d'exprimer sa singularité, qui s'expliquerait d'après certains par son absence d'influences par la musique de tradition occidentale. Il me semble cependant impossible qu'il ait échappé à cette influence : d'abord, Thelonious ne vient pas de tomber du bateau en provenance d'Afrique. D'autre part il excelle au piano, qui est un instrument européen... Merci à Babelio, à Franck Medioni et aux Éditions Seghers pour ce cadeau MAGNIFIQUE, qui vaut largement son prix.Je Monke aux rideaux ! D'abord, il faut savoir que je suis pianiste amateur depuis plusieurs décennies, que j'adore le jazz et que je suis en possession d'une vingtaine d'albums de Thelonious Monk (collaborations incluses). La plus inspirante des façons de parler de Monk, c'est de l'écouter à l'oeuvre. Je crois qu'on peut choisir comme entrée l'album « The Blue Note Years - The Best Of Thelonious Monk » (à condition d'apprécier le vibraphone de Lionel Hampton ! Moi, j'ai eu du mal au début...), puis l'album « Brilliant corner » éventuellement. Dans ce livre de toute beauté (couverture, mise en page, photos, iconographie, qualité du papier) interviennent par touches successives une ribambelle d'intellectuels et/ou de musiciens plus ou moins qualifiés ou aptes à cette tâche. Certes, comme l'affirme Lewis Porter (p.68), Thelonious n'a pas inventé ce style heurté, mais il est le premier et seul pianiste de jazz à pousser le curseur aussi loin, d'un seul coup, et à en faire un système aussitôt identifiable. Son jeu est un oxymoron, à la fois dissonant et pourtant mélodieux malgré tout. Lorsque j'ai envie d 'écouter et de vivre « autre chose », je prends une dose de Monk ; Monk est tout simplement une alternative à toute expérience, à tout autre musicien. T.Monk n'est pas mon...
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  • DianaAuzou 10/01/2023
    MYSTÈRE MONK, sous la direction de Franck Médioni, Editions Seghers, octobre 2022***** MASSE CRITIQUE janvier 2023 Un énorme Merci à la Masse Critique de Babelio et aux Editions Seghers pour ce précieux cadeau ! VERTIGE en plongée, j’y suis restée, plus de souffle pour remonter à la surface, je vous écris des profondeurs du Mystère ! Face à face, de près, de très près et de très loin, avec Thelonious Monk sur un parcours de 360 pages dont je suis imprégnée. Détails intimes d’un visage où le silence se fait entendre par ce qu’il a de plus secret, voyage à fleur de peau dans ce qui se passe profondément à l’intérieur ... presque indiscret mais sur la pointe des pieds, rencontre avec son regard qui va au-delà d’un je ne sais quoi, regard sur les coups de pinceau dans lesquels je sens l’ours aux ailes de papillon, la danse de l’encre emporte quelques notes en quête de liens, l’épaisseur d’un trait se mue en assurance, force, maîtrise de ce qui nous échappe aussitôt, une fumée de cigarette, noir et blanc comme sobriété ou contraste, comme contraires en fusion, comme intériorité et forte lumière, rouge, celui peut-être d’une explosion expirée jusqu’à l’épuisement, une coulée d’encre une goutte de sang ou de sueur qui porte en elle ce qu’un mot ne peut pas dire et plusieurs pourraient la tuer…, photos gros plan, en plongée sur les mains et les touches du piano, que feraient-ils l’un sans l’autre ,... les mains encore aux doigts qui cherchent, embrassent, aiment et créent. Ça commence par ce qu’il nous dit « comment pourrais-je être différent de ce que je suis ? » et pour développer, rien de mieux que le dessin, la peinture et des mots, des souvenirs qui s’en font accompagner ou bien l’inverse, des fouilles dans la nuit, des instants attrapés au vol saisis dans leur fulgurance, touchés à ce qu’ils ont de plus fragile et inavoué, de plus mystérieux, contradictoire, surprenant, infiniment attachant. L’ouvrage est structuré sur les périodes chronologiques de sa vie, chacune ponctuée par des textes de ceux qui l’ont connu, qui en ont fait l’expérience, qui en restent marqués, qui avouent leur amitié et leur reconnaissance ; de loin ou de près la touche Monk reste indélébile, elle inonde et féconde crée le désir, profondément ancré, d’en jouir, de la préserver et de la transmettre. Quelques grands l’ont connu, Miles Davis, Bud Powell, John Coltrane, Dizzy Gillespie, des passionnés de sa musique l’ont écouté jusqu’à s’en laisser inonder, en overdose, jamais assez, d’autres encore l’ont pris pour l’accordeur qui faisait son boulot entre deux concerts, et encore d’autres, n’aimant pas sa peau, lui ont infligé les coups de leur haine qui les empoisonnait. Monk est ici et ailleurs, familier et lointain, surgit de nulle part quand on s’y attend le moins, virtuose d’une incomparable complexité il « ose être lui-même » en étant « « à côté de lui-même » p.13, une force brute « il faut se tenir sur le qui vive à tout moment »p.15, à la recherche d’une note, d’une harmonie, d’une réplique, avec acharnement, peine et soif, une goutte de sueur s’écoulant sur son front parle tout bas d’une beauté qui ne se laisse pas définir, garde jalousement son secret. « Monk est massif, mutique, mystérieux » p.17, il est « aussi précis que lointain » p.17. Cet album lui rend hommage par des traits cadencés, détournés, rythmés, nerveux, secs et syncopés, images photos, souvenirs d’un regard ou d’un instant qui a marqué, images de pinceaux qui ont saisi, l’espace d’un moment, le plus profond, non dévoilé. « Scrupuleux et fou à la fois » p.83 Monk agrandit l’espace, celui qui l’habite et celui qu’il habite, son corps est rythme et mouvement, une continuation de la musique, son incarnation . Monk en dissonances et silences, l’instantané saisi dans sa fulgurance, Monk un sursaut dans le temps, une leçon de jazz, un sculpteur de silences. Une invitation, une des plus belles, à aller vers Monk, à l’attendre où il ne compte pas venir, car il viendra un jour, à respirer avec lui au risque d’une syncope, à lâcher son corps entier dans les bras des notes à chercher avec lui. Peintres, dessinateurs, musiciens, écrivains l’ont connu, ou seulement rencontré, l’ont écouté et ont été saisis, ils en parlent en mots de souvenirs, d’expériences uniques, de moments où certaines écorchures sont devenues encore plus douloureuses et ça a fait du bien, des moments où les silences racontaient, comme les nuages, des histoires pour remplir le ciel, sans fin aucune, car il n’y a pas de fin. Monk est sur le chemin, il cherche toujours, sans fin. Mystère Monk, Mr. Monk météore, jongleur, créateur, facétieux, sibyllin, paradoxe de clairs mystères, musique de silences féconds. Le fil conducteur de l’album, suit une chronologie précise et elle, amoureuse des chemins de traverse d’une vie de musique et de silences de cathédrale ouverts à tous les fidèles, devient une arborescences d’une multitude de branches, sentiers et pas de côté, impressions, retours dans le passé, expériences uniques, apprentissages, la reconnaissance d’un grand maître, un ermite dont la musique nourrit notre attente, la remplit à chaque fois du nouveau, l’imprévu qui va arriver. Merci encore à la Masse Critique Babelio et aux Editions Seghers pour ce magnifique album qui ne dévoile pas vraiment le mystère Monk mais nous invite à aller le chercher et l’aimer.MYSTÈRE MONK, sous la direction de Franck Médioni, Editions Seghers, octobre 2022***** MASSE CRITIQUE janvier 2023 Un énorme Merci à la Masse Critique de Babelio et aux Editions Seghers pour ce précieux cadeau ! VERTIGE en plongée, j’y suis restée, plus de souffle pour remonter à la surface, je vous écris des profondeurs du Mystère ! Face à face, de près, de très près et de très loin, avec Thelonious Monk sur un parcours de 360 pages dont je suis imprégnée. Détails intimes d’un visage où le silence se fait entendre par ce qu’il a de plus secret, voyage à fleur de peau dans ce qui se passe profondément à l’intérieur ... presque indiscret mais sur la pointe des pieds, rencontre avec son regard qui va au-delà d’un je ne sais quoi, regard sur les coups de pinceau dans lesquels je sens l’ours aux ailes de papillon, la danse de l’encre emporte quelques notes en quête de liens, l’épaisseur d’un trait se mue en assurance, force, maîtrise de ce qui nous échappe aussitôt, une fumée de cigarette, noir et blanc comme sobriété ou contraste, comme contraires en fusion, comme intériorité et forte lumière, rouge, celui peut-être d’une explosion expirée jusqu’à l’épuisement, une coulée d’encre une goutte...
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