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Jouir
En quête de l'orgasme féminin
Aude Sécheret (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
Éditeurs :
Lizzie
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PRIX CONSEILLÉ
20.99 €

Jouir

En quête de l'orgasme féminin

Aude Sécheret (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
"Un manuel sur la sexualité féminine et une jouissance décorrélée de la fécondation. Drôle, percutant, l’ouvrage a aussi une visée politique. Car l’égalité sexuelle participe du combat pour l’égalité tout court. Aux orgasmes, citoyennes !", Aurélie Marcireau, Le Nouveau magazine littéraire
Libérée, la sexualité des femmes d’aujourd’hui ? On serait tenté de croire que oui. Pourtant, plus de 50 % d’entre elles se disent insatisfaites, que ce soit à cause d’un... Libérée, la sexualité des femmes d’aujourd’hui ? On serait tenté de croire que oui. Pourtant, plus de 50 % d’entre elles se disent insatisfaites, que ce soit à cause d’un manque de désir ou de difficultés à atteindre l’orgasme. Si tant de femmes ordinaires sont concernées, peut-être qu’elles n’ont rien... Libérée, la sexualité des femmes d’aujourd’hui ? On serait tenté de croire que oui. Pourtant, plus de 50 % d’entre elles se disent insatisfaites, que ce soit à cause d’un manque de désir ou de difficultés à atteindre l’orgasme. Si tant de femmes ordinaires sont concernées, peut-être qu’elles n’ont rien d’anormal et que ce n’est pas à la pharmacie qu’il faut aller chercher la solution. Le remède dont elles ont besoin est plus certainement culturel, et passe par une réorientation de notre approche androcentrée du sexe et du plaisir.
Tour à tour reportage, essai et recueil de réflexions à la première personne, cet ouvrage enquête sur les dernières découvertes scientifiques ayant trait à l’orgasme féminin. On y apprend ainsi qu’une chercheuse en psychologie clinique a recours à la méditation de pleine conscience pour traiter les troubles à caractère sexuel. On y découvre aussi diverses façons dont les femmes choisissent de redéfinir leur sexualité. Cette aventure aux confins de la jouissance nous emmène jusqu’au festival Burning Man, où l’orgasme féminin est donné à voir sur scène, ou encore dans le cabinet feutré d’une thérapeute qui propose de soigner les traumatismes liés au viol à l’aide de massages sensuels.
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EAN : 9791036612664
Façonnage normé : MP3
Durée : 446 min
Lizzie
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • marieparledelivres 25/02/2024
    Récemment, j’ai écouté ce livre entièrement dédié à la sexualité féminine sur la plateforme Nextory 📚 J’ai trouvé cet ouvrage extrêmement libérateur, puisque cette fois-ci, on se concentre sur un sujet encore méconnu : on démystifie l’orgasme féminin, on se libère de ce qui devient parfois une injonction, on donne de la place au plaisir féminin qui est souvent mis de côté dans les relations hétérosexuelles. Cet ouvrage, à la frontière entre l’essai et le reportage, enquête sur les dernières découvertes scientifiques liées au plaisir féminin, ainsi qu’à différentes pratiques liées à la sexualité. L’autrice admet ne s’intéresser qu’à la sexualité des femmes occidentales dans cet ouvrage, mais mentionne tout de même à de nombreuses reprises des femmes queers, racisées, trans, rendant son ouvrage assez inclusif. La deuxième partie m’a paru un peu longue, mais dans l’ensemble, j’ai apprécié cette écoute que j’ai trouvée plutôt instructive et agréable. Je suis contente d’avoir découvert cet ouvrage avec le format audio, je pense que ma lecture aurait pu me paraître un peu longue à certains moments.
  • elisecorbani 30/10/2023
    Sarah Barmak est une journaliste canadienne. Son ouvrage "Closer" a été traduit en France sur la recommandation de Mona Chollet auprès de son éditeur, sous le titre "Jouir". Sans surprise, il se présente comme une longue enquête de journaliste sur le sujet de l'orgasme et du plaisir féminins. Une lecture intéressante pour balayer le sujet mais très centrée sur l'Amérique du nord. Beaucoup des thèmes abordés ne sont pas des révélations pour les lecteurs.ices sensibilisés aux questions féministes. Dans ce genre d'exercice littéraire, on ne cherche pas la rigueur ou une argumentation construite, plutôt à se faire une idée sur un sujet et celui ci n'est pas des plus faciles à aborder. Donc témoignages, études scientifiques, expériences personnelles, rencontres se suivent et s'enchaînent au fil des pages : j'ai appris quelques trucs mais ma réflexion n'a pas avancé, sentiment que j'avais aussi ressenti avec Mona Chollet, d'ailleurs. Peut être un effet du style journalistique ? Intéressant donc mais sûrement pas indispensable (je n'ai pas lu Maïa Mazaurette, à voir...)
  • Enroute 17/03/2023
    Il s'agit – mais de la meilleure écriture qui soit et qui ne s'exonère pas de prendre les choses avec dérision – d'un cours d'éducation sexuelle. D'un point de vue strictement biologique, les organes masculins et féminins sont symétriques : les deux corps caverneux et turgescents du pénis se retrouve de chaque côté de la vulve ; le gland du pénis se retrouve être celui du clitoris, équipé de même d'un prépuce ; le méat urétral – ou urinaire - qui est au bout du pénis se retrouve sous le gland clitoridien ; et la prostate a pour équivalent les glandes de Skene – ce qui permet l'éjaculation féminine par le même méat urétral – l'éjaculat ayant une composition similaire à celle du liquide pré-éjaculatoire masculin. Enfin, le clitoris, comme le pénis, sont reliés par les même nerfs pudentaux au cerveau, sans passer par la colonne vertébrale (les femmes aussi raisonnent donc avec leur sexe) ; de même que les nerfs pelviens lui relient le vagin, le rectum et les régions profondes du pénis. Rien n'interdit de penser que les nerfs vagues et les nerfs hypogastriques, qui relient au cerveau l'utérus, ne lient aussi la prostate. L'équipement initial étant le même, rien n'indique donc à ce stade que l'orgasme suive un mode de production différent chez les uns ou chez les autres. La seule différence est la présence des glandes de Bartholin qui secrètent dans la vulve et à l'entrée du vagin un liquide lubrifiant – et, bien sûr, la présence du vagin. Et justement en ce qui concerne la description de l'orgasme, des sexologues et des professeurs émérites qui ont lu des descriptions de ressentis personnels ont été incapables de classifier clairement quels témoignages étaient masculins – ou féminins. Que se passe-t-il alors, entre le matos base et l'extase, au niveau du mode opératoire, qui mènerait à percevoir à ce point différemment l'atteinte du plaisir chez les uns et chez les autres – et qui justifie, au passage, comme y insiste l'auteure, cet ouvrage de 200 pages ? Plusieurs pistes sont explorées dont aucune ne présente de caractère définitif : le déni (certaines personnes haïssant leur organe en seraient venues à l'ignorer tout simplement), l'inhibition (l'ennui que provoque la difficulté à exciter l'organe en mènerait d'autres à ne plus écouter leur corps et à préférer le laisser « tranquille »), l'ignorance (le refus de toucher l'organe mènerait à une méconnaissance de son fonctionnement, de ce qui procure du plaisir), la pression de la performance (la volonté de bien faire, la volonté de suivre le rythme imposée par le partenaire qui, s'il est masculin, précipite la durée du rapport sexuel, l'organe masculin s'excitant statistiquement plus vite et menait plus rapidement à l'orgasme, provoquant une urgence chez la partenaire qui aurait besoin de trois fois plus de temps), l'obsession (l'atteinte de l'orgasme à tout prix, coûte que coûte, intellectualiserait trop le rapport sexuel et atténuerait les sensations du corps), la culpabilité (je ne suis pas au niveau, j'ai des imperfections sur le corps, je ne fais pas comme il faut), le dégoût (certaines personnes, après leur premier orgasme, seraient en larmes et formeraient le serment de ne plus jamais le ressentir tant l'émotion est détestable), la peur (la perte de contrôle de son propre corps mènerait certaines personnes à « bloquer » les émotions, à refuser « d'aller plus loin », à se limiter à une sensation modérée par peur de ne plus pouvoir conserver l'entière maîtrise de leur corps), la diversité des physiologies (telle zone serait chez telle personne plus érogène que telle autre, ou bien c'est une combinaison de toutes ensembles qui provoqueraient le plaisir plutôt que l'une d'elle isolées), etc. Une autre hypothèse de l'importance de la question de l'orgasme féminin serait une question de « communication » : la concordance entre la reconnaissance exprimée de l'excitation et la réalité de l'excitation (mesurée par une réaction du corps à des stimuli sexuels) serait moins forte chez un panel de femmes hétérosexuelles que chez des femmes homosexuelles (dont il est mis ailleurs en évidence qu'elles connaîtraient, statistiquement, mieux leurs corps que les premières) et que chez les hommes (homos ou hétéros). le corps pourrait donc réagir mais la personne ne pas le déclarer (soit qu'elle ne s'en rende pas compte, soit qu'elle le refuse, soit que… je ne sais pas). Mais alors, si l'évidence du plaisir ne se manifeste pas plus clairement, que devient la question du consentement, et quel sens prendrait-il s'il n'était pas lié à l'évidence de la sensation d'un plaisir ? Quand pourrait-il être donné et sur quelles bases ? Courageuse, l'auteure ne s'exonère pas d'aborder le sujet, et mentionne, quelle que soit la motivation du consentement, des thèses évoquées ici et là sur l'importance de sa franche affirmation – ce qui est nommé le « consentement enthousiaste » – plutôt que de sa mention par défaut (j'ai dit oui puisque je n'ai pas dit non). Cela pourrait, selon l'auteure, contribuer à améliorer la concordance entre le plaisir ressenti et le plaisir exprimé, en permettant une meilleure conscientisation de ce qui fait plaisir et de ce qui ne fait pas plaisir. Reste que le rapport sexuel ne serait en rien amené nécessairement à provoquer un orgasme (ou plusieurs), puisque le plaisir peut naître d'une sensation de bien-être et de satisfaction générale que différentes méthodes seraient susceptibles de rendre plus accessibles : les solutions sont diverses : méditation tantrique, méditation « orgasmique », la « pleine conscience », etc. Ce résumé est bien sérieux au regard de ce petit livre facétieux et terriblement bien écrit qui, à défaut d'avoir provoqué un orgasme, m'aura donné d'innombrables éclats de rires (la séance de groupe initiale, les « aventures » de Vanessa, l'expérience au festival « Burning Man », rien de tel pour dédramatiser…). Une question cependant : pourquoi Dieu – celui qu'on veut - ou la nature - a-t-il donc placé le clitoris en dehors – et si loin – du vagin ; et n'aurait-il pas simplifié les choses en le mettant dedans (comme a voulu le faire Marie Bonaparte, p. 59, mais c'était une mauvaise idée) ? En attendant que cela change, « luxe, calme et volupté » : j'ai très envie de lire d'autres ouvrages de cette auteure, qui, décidément, apprend à ne pas passer à côté de l'essentiel. Il s'agit – mais de la meilleure écriture qui soit et qui ne s'exonère pas de prendre les choses avec dérision – d'un cours d'éducation sexuelle. D'un point de vue strictement biologique, les organes masculins et féminins sont symétriques : les deux corps caverneux et turgescents du pénis se retrouve de chaque côté de la vulve ; le gland du pénis se retrouve être celui du clitoris, équipé de même d'un prépuce ; le méat urétral – ou urinaire - qui est au bout du pénis se retrouve sous le gland clitoridien ; et la prostate a pour équivalent les glandes de Skene – ce qui permet l'éjaculation féminine par le même méat urétral – l'éjaculat ayant une composition similaire à celle du liquide pré-éjaculatoire masculin. Enfin, le clitoris, comme le pénis, sont reliés par les même nerfs pudentaux au cerveau, sans passer par la colonne vertébrale (les femmes aussi raisonnent donc avec leur sexe) ; de même que les nerfs pelviens lui relient le vagin, le rectum et les régions profondes du pénis. Rien n'interdit de penser que les nerfs vagues et les nerfs hypogastriques, qui relient au cerveau l'utérus, ne lient aussi la prostate. L'équipement initial étant le...
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  • foxinthesnow 11/12/2022
    L'autrice et journaliste américaine nous emmène en promenade dans cet essai reportage très personnel dans lequel elle va de festivals sur les sexualités, en sex shops proposant des formations sur l'orgasme...en passant par des masseuses du yoni (comprenez de la schnek). Tour à tour ironique, drôle et affligé, l'essai n'est fermé à aucune proposition concernant la recherche de l'orgasme féminin (comprenez des femmes cisgenres). On croise toute une galerie de personnages en quête de l'orgasme ou de professionnel•les assurant détenir une expertise (entreprises et expert•es en sexothérapie,  thérapie holistique, fétichisme zen et j'en passe). On se heurte parfois à une méconnaissance du corps dans le milieu médical, il y a notamment le témoignage de Vanessa qui souffre au moment de l'orgasme et qui doit apprendre à plusieurs professionnel•les (gynéco, chirurgien...) l'existence d'une forme d'éjaculation féminine. Elle doit faire des démonstrations, convaincre et faire elle-même des propositions de diagnostics; ce serait risible si elle ne souffrait pas et ne prenait pas des années pour trouver une solution à son problème (des années avec des soins antibiotiques inutiles et à côté de son problème). Cette même personne trouve + d'informations anatomiques sur le sujet sur des forums fétichistes que sur des sites d'informations générales et médicales. Elle trouve des personnes souffrant comme elle, et les médecins leur conseillent simplement d'arrêter le sexe. L'autrice parle des orgasmes "psychiques", de complexe clito-urétro-vaginal, de réafférence (qui explique l'orgasme par paliers), de multiorgasmes, de vaginisme, de massage du yoni, de masturbation et de pleine conscience... Elle veut prouver que le plaisir des femmes cisgenres n'est pas mystérieux, il est juste mal connu. Et que le sexe n'est pas que du plaisir, il est bien + que ça, en terme de santé et de rapport au monde. Le projet est intéressant, le résultat aussi, mais assez foutraque, centré sur les femmes cisgenres hétéro, et contient quelques tournures maladroites qui mènerait à une essentialisation des différences hommes/femmes, et à une naturalisation des appétences sexuelles. La conclusion se veut plus ouverte et inclusive aux LGBTQIA+, handis, femmes grosses etc, réuni•es maladroitement, et seulement à la dernière page, ce qui est faiblement symbolique plutôt qu'inclusif. On parle beaucoup de détente pour avoir une sexualité épanouie, mais sans aborder les dominations économiques, domestiques, sexuelles qui peuvent l'entraver. Bref, c'est un essai réjouissant au 1er abord, mais finalement frustrant et limité. Comme du sexe sans orgasme !L'autrice et journaliste américaine nous emmène en promenade dans cet essai reportage très personnel dans lequel elle va de festivals sur les sexualités, en sex shops proposant des formations sur l'orgasme...en passant par des masseuses du yoni (comprenez de la schnek). Tour à tour ironique, drôle et affligé, l'essai n'est fermé à aucune proposition concernant la recherche de l'orgasme féminin (comprenez des femmes cisgenres). On croise toute une galerie de personnages en quête de l'orgasme ou de professionnel•les assurant détenir une expertise (entreprises et expert•es en sexothérapie,  thérapie holistique, fétichisme zen et j'en passe). On se heurte parfois à une méconnaissance du corps dans le milieu médical, il y a notamment le témoignage de Vanessa qui souffre au moment de l'orgasme et qui doit apprendre à plusieurs professionnel•les (gynéco, chirurgien...) l'existence d'une forme d'éjaculation féminine. Elle doit faire des démonstrations, convaincre et faire elle-même des propositions de diagnostics; ce serait risible si elle ne souffrait pas et ne prenait pas des années pour trouver une solution à son problème (des années avec des soins antibiotiques inutiles et à côté de son problème). Cette même personne trouve + d'informations anatomiques sur le sujet sur des forums fétichistes que sur des sites...
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  • alda05 02/08/2022
    Jouir est un livre qui rassure. Il met l'accent sur la méconnaissance scientifique qui persiste au sujet du plaisir féminin et démolit le mythe du mystère biologique fatal qui frapperait les femmes qui ne jouissent "pas comme il faut". J'ai aimé l'historique réalisé sur le sujet et les parties sur le fonctionnement nerveux, et un peu moins les longs passages sur la partie "méditation orgasmique" . Très certainement parce que je suis plus sensible aux arguments labellisés scientifiques. Ce sont pourtant les passages qui me donnent le plus à réfléchir, justement parce qu'ils ouvrent des perspectives inexplorées, qui, si elles n'exigent pas de tout le monde de s'y engouffrer, permettent une considération plus holistique du plaisir. En somme, on y cueille ce qui résonne avec notre ressenti.
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    Une sélection 100% féministe pour la Journée des droits des femmes

    Pour la Journée Internationale des droits des Femmes, les éditions Pocket ont sélectionné pour vous sept titres mettant en avant des thématiques féministes. Notre engagement auprès des femmes ne se résume pas à la journée du 8 mars : nous éditons et valorisons des ouvrages féministes tout au long de l’année, pour promouvoir la lutte des droits des femmes et l’égalité des sexes.

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