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L'orange mécanique
Le roman qui a inspiré le film culte de Stanley Kubrick
Georges Belmont (traduit par), Hortense Chabrier (traduit par)
Date de parution : 07/12/2023
Éditeurs :
Lizzie
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PRIX CONSEILLÉ
19.99 €

L'orange mécanique

Le roman qui a inspiré le film culte de Stanley Kubrick

Georges Belmont (traduit par), Hortense Chabrier (traduit par)
Date de parution : 07/12/2023

Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s’ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à...

Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s’ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique...

Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s’ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence.

Tout le génie de Burgess éclate dans ce livre sans équivalent, entre roman d’anticipation et conte philosophique. Le romancier, qui fut linguiste et compositeur, réussit en outre le prodige d’inventer une langue, le nadsat, dans laquelle son héros raconte sa propre histoire.

À l’occasion du centenaire de la naissance d’Anthony Burgess, son roman culte, L’Orange mécanique, s’enrichit aujourd’hui d’une postface inédite de l’auteur sur le film qu’en tira Stanley Kubrick.

« Je ne connais aucun écrivain qui soit allé aussi loin avec le langage. » William S. Burroughs

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EAN : 9791036629488
Façonnage normé : MP3
Lizzie
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • benoitdubois01 28/08/2024
    Un malenky mal au gulliver après toute cette ultra-violence mais des sujets plus qu'intéressants via les glazes d'un sacré anti-héros, et d'un parlé génial.
  • mylena 04/07/2024
    J’avais terriblement peur d’être déçue par rapport au film de Kubrick (pour moi c’est un de meilleurs films de tous les temps) et le roman est resté longtemps, très longtemps à traîner sur une étagère. Au final, aucune déception, loin de là, même si le roman n’atteint pas pour moi les sommets du film dans un classement. Il faut dire que j’avais vu le film dans de drôles de conditions : un peu trop jeune (à 14 ans), et dans un cinéma permanent (ça existait encore) en commençant par la troisième partie. En fait, de l’avoir vu avec cette sorte de montage différent, en accentue beaucoup le sens car la première chose qui m’a choqué a bien sûr été la violence et l’immoralité de priver un individu de sa faculté de choisir librement entre le bien et le mal, pour quelque raison que ce soit. La langue d’Alex et de ses copains m’avait scotchée, je comprenais tout (et pour cause, j’avais deux ans de russe). Bonne surprise dans le livre : la langue inventée est encore plus riche et travaillée. Au point que je me demande si cela ne pourrait pas poser quelques grandes difficultés au lecteur non russisant. En dehors des emprunts linguistiques il y a, du moins dans la traduction française, deux ou trois autres effets très réussis (« super plus énième », les répétitions de mots, les inventions verbales ...) Le livre date de 1962 et la société décrite dans le livre est d’une violence sans commune mesure avec la vie de l’époque, c’est en cela que c’est un livre de science-fiction. Cette violence inouïe, bien que n’étant pas le sujet principal de cette fable dystopique, est si prégnante qu’il est impossible de ne pas s’interroger sur cette violence, et sur son origine, ainsi que sur cette société du futur (à peine éloignée de la notre) d’un effroyable cynisme et qui n’a même pas conscience de sa propre violence. Un roman excellent, tant par la forme que par le fond (ce qui n’empêche pas de voir le film, avant ou après).J’avais terriblement peur d’être déçue par rapport au film de Kubrick (pour moi c’est un de meilleurs films de tous les temps) et le roman est resté longtemps, très longtemps à traîner sur une étagère. Au final, aucune déception, loin de là, même si le roman n’atteint pas pour moi les sommets du film dans un classement. Il faut dire que j’avais vu le film dans de drôles de conditions : un peu trop jeune (à 14 ans), et dans un cinéma permanent (ça existait encore) en commençant par la troisième partie. En fait, de l’avoir vu avec cette sorte de montage différent, en accentue beaucoup le sens car la première chose qui m’a choqué a bien sûr été la violence et l’immoralité de priver un individu de sa faculté de choisir librement entre le bien et le mal, pour quelque raison que ce soit. La langue d’Alex et de ses copains m’avait scotchée, je comprenais tout (et pour cause, j’avais deux ans de russe). Bonne surprise dans le livre : la langue inventée est encore plus riche et travaillée. Au point que je me demande si cela ne pourrait pas poser quelques grandes difficultés au lecteur non russisant. En dehors des emprunts...
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  • ahmedb 30/06/2024
    A l'époque, dans ma ville, je n'avais pas l'âge requis pour aller voir le film. Alors comme pour Carrie, le film (interdit au moins de 18 ans alors), j'ai lu le livre d'Anthony Burgess avant de pouvoir un jour le rendre au cinéma. Bien m'en a pris Malgré la violence gratuite et incompréhensible, j'ai aimé cette lecture où les protagonistes avaient un langage bien à eux, où le personnage principal est dingue de la neuvième de Beethoven, où les décisions des autorités pour rétablir l'ordre sont mises à mal. Âme sensible, abstiens toi !
  • okang 16/06/2024
    Comment ne pas finir L'orange mécanique d'Anthony Burgess sans parler ou penser avec son langage totalement inventé ? C'est la première réflexion qui ressort à la lecture du roman dystopique qui a inspiré le film éponyme de Stanley Kubrick. Qu'es-ce que le Bien ou le Mal ? Dans une seconde réflexion, on tombe dans ce classique mélange des deux notions, où finalement le relativisme des choses dans l'histoire de l'adolescent violent qu'est Alex croise les obsessions politiques d'un gouvernement fictif et de ses opposants. Les uns et les autres veulent ainsi utiliser Alex comme un modèle de vertu selon leurs objectifs. L'hygiénisme de l'esprit par le lavage du cerveau est évidemment la troisième réflexion qui interroge sur la volonté totalitaire de brider les individus. Il faut le lire dans le contexte de l'après Guerre Froide dans lequel a été rédigé le roman. Mais cela laisse songeur, bien évidemment, quant à ce qu'il pourrait se passer dans un futur proche dans nos démocraties. Mais est-ce le fait le plus troublant dans ce roman ? Car une quatrième réflexion, peut-être la plus malaisante, est celle de ce qui se cacherait dans la tête de l'auteur du roman. L'inspiration du roman viendrait du fait que l'épouse de Burgess ait été violentée par une bande de jeunes déserteurs américains à Londres durant la Seconde Guerre mondiale. Des similitudes se dessinent avec des scènes du roman ; comment ne pas voir dans le personnage de F Alexander une sorte de caméo de Burgess ? Mais comment ne pas voir non plus dans Alex un autre visage de l'auteur du roman ? On peut dès lors s'interroger si Anthony Burgess n'était pas fasciné un tant soit peu par la violence commise sur sa femme par ces déserteurs, s'il n'en avait pas envié leur liberté, tout en cherchant d'une autre façon à les punir ? On peut y voir un roman sombre sur le pouvoir politique. Mais le lecteur y verra peut-être aussi l'expression d'un double visage d'un auteur envieux et haineux de ces adolescents libres et violents. Roman troublant, étrange. Vraiment "tzarrible". Conseil de lecture : Si vous avez des difficultés à lire ce nouveau langage inventé par Burgess, lisez-le un peu "pianitza" (ivre) pour vous faciliter la lecture, ça marche assez bien.Comment ne pas finir L'orange mécanique d'Anthony Burgess sans parler ou penser avec son langage totalement inventé ? C'est la première réflexion qui ressort à la lecture du roman dystopique qui a inspiré le film éponyme de Stanley Kubrick. Qu'es-ce que le Bien ou le Mal ? Dans une seconde réflexion, on tombe dans ce classique mélange des deux notions, où finalement le relativisme des choses dans l'histoire de l'adolescent violent qu'est Alex croise les obsessions politiques d'un gouvernement fictif et de ses opposants. Les uns et les autres veulent ainsi utiliser Alex comme un modèle de vertu selon leurs objectifs. L'hygiénisme de l'esprit par le lavage du cerveau est évidemment la troisième réflexion qui interroge sur la volonté totalitaire de brider les individus. Il faut le lire dans le contexte de l'après Guerre Froide dans lequel a été rédigé le roman. Mais cela laisse songeur, bien évidemment, quant à ce qu'il pourrait se passer dans un futur proche dans nos démocraties. Mais est-ce le fait le plus troublant dans ce roman ? Car une quatrième réflexion, peut-être la plus malaisante, est celle de ce qui se cacherait dans la tête de l'auteur du roman. L'inspiration du roman viendrait du fait que l'épouse...
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  • Enderlion 08/05/2024
    O mes frères, quelle lecture ! C'était vraiment tzarrible !!! J'avais reluché la pellick de m'sieur Kubrick quand j'étais un maltchick. A l'époque, j'avais bien ricanoché en suivant les aventures foli folding du droug Alex. Je me souviens encore de cette rixe avec une viokcha où le héros utilise une arme comme qui dirait peu conventionnelle : un gros popol en plasti plastoc avec lequel il joue du tambi tambour sur le gulliver de la malenky viokcha. Ah, pour sûr, mes p'tis drougs, c'est pas aujourd'hui qu'on pourrait jouer une scène pareille surtout avec le mouv' Moâossi ou les super jaimie sont colères contre nous autres, les vecks. C'est vrai qu'il y a des branquiguignols qui méritent d'être tolchoquer à causes des méchantes crasses qui font aux tchinas, mais même les braves tchellovecks innocents en prennent plein le buffet pour pas un kopeck. C'est que, de nos jours, tu te fais charcutailler les yarbilles pour pas grand chose, même pour une blagounette sur les blondi Marie. Enfin, c'est comme ça... Ce qui me ramène au souvenir de ma dernière ballade dans un bric à brocante plein de merveilles. J'étais en train de goulatier avec mon malenky wafwaf quand je passe devant un bookinihiliste. Et là, qu'est ce que je vois, o mes frères : L'Orange mécanique, le vrai de vrai. Et comme ça faisait un baille que votre serviteur voulait zyeuter la version papyrus de la pellick de m'sieur Kubrick, j'ai corné la viokcha qui tenait boutique : - Ola, miss biblio, combien que vous en voulez pour ce papyrus là ? - L'Orange mécanique ? - Ouep, que je crachote. - Deux euros, qu'elle me dit avec une golosse de crécelle. Et, mes p'tits drougs, en reluchant le booki, je me rends compte qui a comme qui dirait de vilaines tâches de malongo sur la couverture. - Eh là, minute papillon, que je rétorque. le livre, il est tout crado crading, vous me le feriez pas à un euro des fois ? - Ah ben non alors, qu'elle me dit en rabougrinant, si à chaque fois on m'enlève un euro, je vais fermer boutique, moi, comprenez. Ou vous achetez ou alors... oustez voir ailleurs si j'y suis. Y en marre à la fin de ces gugusses qui rabachouinent à acheter un livre pour un rien. Et là, croyez le ou non, mes frères, mais j'ai cédé et j'ai payé. J'avais pas envie de me prendre le gulliver à govoriter avec une tchina surtout qu'avec la malpoisse que je me traîne elle pouvait être du mouv' Moâossi et p't-être même qu'elle cachait un britva sur elle, un truc à vous couper comme qui dirait proprement et nettement les yarbilles. Alors, j'ai dit ok. Et j'ai lâché mon lollypop, autrement dit ma p'tite monnaie. Et c'est ainsi, mes p'tits drougs, que j'ai eu mon orange mécanique. Quand j'ai nachinaté à le mirisser soli solo pénard nanard dans mes pénates, j'en croyais pas mes glazes. J'ai cru que mon rassoudok allait se razrézer tellement des slovos bizarroïdes, des mots d'une autre planète pétaradaient en veux-tu en voilà. Je me suis dit : le viokcho Burgess y drinkait pas que du malongo ou du cola-cola. C'est qu'il faut être lessivé du gulliver pour rédiger un mélimélo pareil. A coup sûr, je vais finir par devenir bézoumni, que j'ai pensé. J'étais tout tristounet comme un pierrot de m'#283;tre fait pris pour un momo. Et puis v'là que je me mets à gobédévorer les lignes puis les pages et que je ricanoche comme un joker à chaque nouveau chapitre. Et tout ce feu d'artifice dans mon gulliver plein de slovos d'argot drôlissimo. Jusqu'à la fin, mes drougies, je n'ai pas raté une seule malenky miette de l'odyssée d'Alex. Et c'était tzarrible, j'avais les goubeuses en bananne tellement le bonheur il était sur ma figure. Alors je me suis dit que j'allais passer sur babybelio pour laisser un malenky texto avec comme qui dirait l'espoir que des drougs passent dans les parages et se tapent une bonne tranche de bidonske. Parce qu'il faut le mirer pour le croire tellement que c'est beau comme du Ludwig van Beethoven. Cette orange mécanique, o mes frères, je ne suis pas prêt de l'oublier. Merci m'sieur Anthony Burgess, et merci m'sieur Stanley Kubrick. A la revoyure, les rigolos ! O mes frères, quelle lecture ! C'était vraiment tzarrible !!! J'avais reluché la pellick de m'sieur Kubrick quand j'étais un maltchick. A l'époque, j'avais bien ricanoché en suivant les aventures foli folding du droug Alex. Je me souviens encore de cette rixe avec une viokcha où le héros utilise une arme comme qui dirait peu conventionnelle : un gros popol en plasti plastoc avec lequel il joue du tambi tambour sur le gulliver de la malenky viokcha. Ah, pour sûr, mes p'tis drougs, c'est pas aujourd'hui qu'on pourrait jouer une scène pareille surtout avec le mouv' Moâossi ou les super jaimie sont colères contre nous autres, les vecks. C'est vrai qu'il y a des branquiguignols qui méritent d'être tolchoquer à causes des méchantes crasses qui font aux tchinas, mais même les braves tchellovecks innocents en prennent plein le buffet pour pas un kopeck. C'est que, de nos jours, tu te fais charcutailler les yarbilles pour pas grand chose, même pour une blagounette sur les blondi Marie. Enfin, c'est comme ça... Ce qui me ramène au souvenir de ma dernière ballade dans un bric à brocante plein de merveilles. J'étais en train de goulatier avec mon malenky wafwaf quand je passe devant un bookinihiliste....
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