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Nouveauté
Madame Bovary
Date de parution : 17/08/2023
Éditeurs :
Lizzie
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PRIX CONSEILLÉ
22.99 €
Nouveauté

Madame Bovary

Date de parution : 17/08/2023
Le chef d'œuvre de Flaubert lu par Félix Moati.

Depuis cent cinquante ans, cette pauvre Emma Bovary souffre et pleure dans cent, dans mille villages et villes de France. Parce qu’elle ne sait pas vivre, ni aimer, elle rêve...

Depuis cent cinquante ans, cette pauvre Emma Bovary souffre et pleure dans cent, dans mille villages et villes de France. Parce qu’elle ne sait pas vivre, ni aimer, elle rêve ses amours et sa vie. Et cependant elle est belle, sensuelle, audacieuse. Mais une imagination déréglée, l’exaltation romanesque, un époux...

Depuis cent cinquante ans, cette pauvre Emma Bovary souffre et pleure dans cent, dans mille villages et villes de France. Parce qu’elle ne sait pas vivre, ni aimer, elle rêve ses amours et sa vie. Et cependant elle est belle, sensuelle, audacieuse. Mais une imagination déréglée, l’exaltation romanesque, un époux médiocre et obtus, l’absurde goût du luxe et des amants méprisables vont l’entraîner dans la ruine et une mort affreuse. Pour diriger cet « orchestre des instincts et des sentiments féminins », qu’est selon lui Madame Bovary, Flaubert souffre mort et passion, à la fois grand prêtre et martyr de l’art, du style et de la beauté. Mais derrière la perfection du chef-d’œuvre apparaissent la crudité, la violence et l’érotisme, comme dans un roman d’aujourd’hui.

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EAN : 9791036613739
Façonnage normé : MP3
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • EricB 04/09/2023
    Relecture, 45 ans plus tard. C'est fort tout de même, très fort. Curieusement, je ne me souvenais pas que ce drame se terminait comme une tragédie grecque, avec une telle intensité. En revanche, j'avais été frappé par certaines formules, par exemple lorsque le narrateur souligne que Charles Bovary "n'était pas de complexion facétieuse" ; c'est très joli. Style d'un grand maître, très travaillé, mais toujours accessible. Le "pire" des personnages est sans doute le pharmacien Homais, dépeint avec plus de férocité encore que Charles ou Emma. J'oserais dire que c'est mérité, si ce n'était une fiction.
  • ThibaudDeschamps 29/08/2023
    Le style de Flaubert peut parfois dérouter certains, mais dans ce livre d'une autre époque, il y un questionnement qui subsiste. Qu'est-ce que l'amour ? Quel est la limite entre l'amour fantasmé et la réalité. Ces interrogations semblent toujours d'actualité dans une société où le digital et l'individualisme s'imprègnent progressivement dans notre quotidien.
  • Manuemoi22 30/07/2023
    En dépit de l'héroïne, Emma, qui est hors-du-commun, elle interpelle vraiment le lecteur ... je l'ai juste trouvé détestable, j'ai apprécié cette lecture. L'écriture est magnifique, intelligente, passionnante et réfléchie au mot près. Le réalisme est étonnant, ce qui rend certains passages un peu dur à suivre. Le style de Flaubert est inimitable et à découvrir, je vous le conseille vivement!
  • bibli093 14/07/2023
    Madame Bovary, tout le monde connaît. C’est ce que je me disais avant de me plonger dans ce monument de la littérature, entamé par intérêt pour l’histoire et l’envie de m’essayer à la plume de Flaubert. Mais en réalité, je m’en étais fait une idée tout autre. On entend indéniablement parler de l’œuvre, à l’école notamment, mais aussi du bovarysme, concept que je me rends compte avoir mal compris à l’époque. Emma, je la voyais rêveuse et romantique, l’imaginais en jeune femme perdue dans ses fantasmes, ne vivant une vie tumultueuse qu’au travers de ses songes, depuis l’espace clos de sa maison. Ce n’est pas tout à fait cela. J’ai découvert un personnage quelque peu antipathique, condescendant, qui franchit les frontières entre la pensée et l’action. On comprend la frustration de cette anti-héroïne, coincée dans sa condition de femme, mais plus encore d’épouse de l’époque. Car c’est son individualité qui s’efface avec le mariage. D’Emma, elle devient Madame Bovary. C’est cela désormais son identité. J’ai noté d’ailleurs que le récit débutait et s’achevait en mettant en scène son mari, Charles, la dépersonnalisant davantage, comme si elle n’avait été qu’un personnage secondaire de sa propre existence. Et puisqu’elle est tenue de se... Madame Bovary, tout le monde connaît. C’est ce que je me disais avant de me plonger dans ce monument de la littérature, entamé par intérêt pour l’histoire et l’envie de m’essayer à la plume de Flaubert. Mais en réalité, je m’en étais fait une idée tout autre. On entend indéniablement parler de l’œuvre, à l’école notamment, mais aussi du bovarysme, concept que je me rends compte avoir mal compris à l’époque. Emma, je la voyais rêveuse et romantique, l’imaginais en jeune femme perdue dans ses fantasmes, ne vivant une vie tumultueuse qu’au travers de ses songes, depuis l’espace clos de sa maison. Ce n’est pas tout à fait cela. J’ai découvert un personnage quelque peu antipathique, condescendant, qui franchit les frontières entre la pensée et l’action. On comprend la frustration de cette anti-héroïne, coincée dans sa condition de femme, mais plus encore d’épouse de l’époque. Car c’est son individualité qui s’efface avec le mariage. D’Emma, elle devient Madame Bovary. C’est cela désormais son identité. J’ai noté d’ailleurs que le récit débutait et s’achevait en mettant en scène son mari, Charles, la dépersonnalisant davantage, comme si elle n’avait été qu’un personnage secondaire de sa propre existence. Et puisqu’elle est tenue de se confiner dans son rôle social, c’est l’ennui, l’insatisfaction mais aussi l’appel de l’ailleurs qui la rongent. Son vécu fait écho à ce que l’on peut ressentir lorsque des règles ou barrières psychiques entravent la liberté d’un esprit aventureux qui ne demande qu’à concrétiser ses aspirations romanesques. Les moments de lecture sont à ce titre à bien choisir pour le lecteur sensible qui doit être en disposition d’accueillir une histoire qui peut peser parfois.
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  • MertellD 04/07/2023
    Bon, c'était la dernière lecture obligatoire de seconde. Quelle lecture laborieuse, compliquée et difficile... Comme quoi le bovarysme a fonctionné puisque je me suis totalement ennuyé en lisant ce roman. Paradoxalement, et sans que je puisse me l'expliquer, aujourd'hui je garde un bon souvenir.
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