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Alma Mahler ou l'art d'être aimée
Laure Adler (préface de)
Collection : Arion
Date de parution : 04/01/2024
Éditeurs :
Robert Laffont

Alma Mahler ou l'art d'être aimée

Laure Adler (préface de)
Collection : Arion
Date de parution : 04/01/2024
Préface de Laure Adler, biographe de Françoise Giroud
Alma Mahler traîne une légende de femme fatale, mais sa vie était bien plus complexe et romanesque. Françoise Giroud la raconte, avec le génie de portraitiste qui la caractérise. Préface... Alma Mahler traîne une légende de femme fatale, mais sa vie était bien plus complexe et romanesque. Françoise Giroud la raconte, avec le génie de portraitiste qui la caractérise. Préface de Laure Adler.

Alma Mahler a très jeune une brève relation avec Gustav Klimt, à une époque où elle s’initie à...
Alma Mahler traîne une légende de femme fatale, mais sa vie était bien plus complexe et romanesque. Françoise Giroud la raconte, avec le génie de portraitiste qui la caractérise. Préface de Laure Adler.

Alma Mahler a très jeune une brève relation avec Gustav Klimt, à une époque où elle s’initie à l’art de la composition musicale. Mais lorsqu’elle rencontre Gustav Mahler, il lui interdit de poursuivre et lui impose une vie maritale aux conditions diaboliques ; elle a foi en son génie de compositeur, elle accepte. Après plusieurs années, elle s’échappe ; Mahler serait peut-être mort de l’avoir trop aimée.
Alma Mahler devient la maîtresse du peintre Oscar Kokoschka, puis la femme de Walter Gropius, le fondateur du Bauhaus. Son don pour dénicher des artistes exceptionnels s’associe à une beauté et un magnétisme rares. Et le goût des orages…
Françoise Giroud raconte la première moitié d’un XXe siècle artiste, une vie commencée à Vienne en 1879 et achevée à New York en 1964, un rapport aux enfants douloureux d’abord, pathétique enfin. Son sens du récit incisif, lucide perce au jour les audaces et les égarements d’un être fascinant.

 
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EAN : 9782221273555
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782221273555
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Chasto 08/02/2019
    Rencontre avec une femme qui, par amour et abnégation renoncera à sa passion première; la musique et ses compositions. Epouse d'un homme et amoureuse frivole d'amants et de maris éconduits, Alma sera l'égérie de bien des talents de son temps. Dans un style simple et fluide, les mots nous entraînent sur les pas d'une femme de caractère et de décisions. Pages à découvrir dans leurs chapitres et leurs aventures.
  • Herve-Lionel 05/08/2018
    La Feuille Volante n° 1270 Alma Mahler ou l'art d'être aimée – Françoise Giroud – Robert Laffont. Elle devait être une sacrée belle femme cette Alma Shindler (1879-1964) que l'auteur nous présente dès les premières pages de cette biographie comme la. maîtresse de Johannes Hollensteiner, un prêtre théologien qu'on pressentait volontiers comme le futur cardinal de Vienne et qui défroqua pour elle ; elle avait alors la cinquantaine et lui beaucoup moins ! Amante, Alma l'a aussi été successivement du peintre Oscar Kokoschaka puis l'épouse de Gustave Mahler et de Walter Gropius puis de Frank Werfel … tous des artistes créateurs à qui elle communiqué une énergie créatrice qui nourrissait leur talent, ce qui lui a valu le surnom de « la veuve des Quatz' arts », C'est à tout le moins les plus connus car les passades et les demandes en mariage furent nombreuses. C'est qu'elle rayonnait de beauté, de culture, d'ambition et de caractère parce qu'elle attirait les hommes et que c'était elle qui les rejetait ensuite non sans les avoir malmenés et trompés pour parfois revenir vers eux... et en divorcer. Elle était également peintre et compositeur, notamment de lieder, mais d'elle il ne reste que peu de choses puisque, à l'image d'autres épouses d'hommes ou d'auteurs célèbres, elle a dû s'effacer devant la carrière de son premier époux Gustave Mahler (1860-1911). Alma devait tenir de sa mère le goût des frivolités puisqu'elle fut beaucoup courtisée mais elle épousa cependant Mahler malgré leur différence d'âge (Il avait alors 43 ans et elle 23). Leur mariage fut un fiasco non seulement parce que son mari était un mystique chrétien et un puritain maladroit, uniquement intéressé par sa musique mais surtout parce qu'il entendait l'asservir à son seul bonheur égoïste alors qu'Alma ne rêvait que de s'épanouir dans son art. Leur vie de couple fut tumultueuse, elle s'ennuya et se cantonna dans le rôle de maîtresse de maison, de régisseuse , de comptable, ce qui ne lui plût guère puisque cela l'éloignait de son art et ne fut pas sans occasionner des périodes de gêne pour elle. Elle a consacré sa vie à son mari, et ce rôle a certainement dû être un peu trop étriqué pour elle puisque la mort de Gustav fit d'elle une veuve de 31 an et cela sonna comme une délivrance. Elle multiplia les aventures, se remaria avec l'architecte Walter Gropius (1883-1969) qui fut son amant passionné, alors qu'elle était encore mariée à Gustav, avant d'être son époux. Cette période adultère fut pour elle une sorte de revanche. Non seulement elle aima passionnément Walter mais elle resta avec Gustav qui se serait laissé mourir si elle l'avait abandonné, mais elle en profita pour le dominer, passant du rôle d’esclave à celui de maîtresse de ce mari redevenu un amoureux transi ! A cette époque elle composa même des leader qui furent joués. Ce qui fut une manière de reconnaissance, enfin ! Mais pour un temps seulement. Elle prit sans doute plaisir à l'adultère qu'elle pratiqua avec régularité puisque, mariée avec Gropius elle vécut une idylle passionnée avec l'écrivain Frantz Werfel (1890-1945 ) qui fut plus tard son troisième mari. Face à l’ascension des nazis, elle tournera le dos à la vieille Europe pour s'établir aux USA où elle mourut à l'âge de 85 ans dans la peau d'une institution, celle de la veuve Mahler Cet ouvrage est riche de correspondances échangées entre Alma et ses maris et ses amants tout au long de sa vie. Cette biographie, un peu, il est vrai, menée par le petit trou de la serrure, complète une galerie de portraits déjà riche de femmes qui bien souvent ont vécu dans l'ombre d'hommes célèbres au point d'être, à cause d'eux, anonymes et oubliées..Est-ce à dire qu'une femme s'épanouit mal dans le mariage avec un génie alors qu'on présente volontiers cet état comme comme le but de chaque être humain ? Elle a certes été une femme courtisée et désirée par les hommes mais je retiens aussi qu'elle a été veuve de deux de ses maris mais surtout que, à l'exception d'Anna, la deuxième fille qu'elle a eue avec Mahler, les trois autres enfants nés de ses mariages successifs sont morts avant elle, sans compter ses fausses-couches et ses avortements. De tout cela elle a conçu de la culpabilisation. Judéo-chrétienne mais c'est un peu comme si, en elle, Éros dansait avec Thanatos. L'auteure, volontiers féministe, qui n'a sans doute pas choisi par hasard de faire revivre pour nous une telle figure oubliée par l'histoire, a-t-elle voulu en faire une sorte d’héroïne tragique, à la fois victime des hommes qu'elle a aimés mais aussi leur bourreau ? C'est probable, mais je la vois volontiers comme une femme belle, jalouse de sa liberté, consciente de son charme, cultivée et esthète, aimant la vie et dévoreuse d'hommes célèbres qui se précipitent à ses pieds , une femme fatale qui effectivement comme le dit le sous-titre, a pratiqué avec un grand talent, l'art d'être aimée. © Hervé Gautier – Août 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]La Feuille Volante n° 1270 Alma Mahler ou l'art d'être aimée – Françoise Giroud – Robert Laffont. Elle devait être une sacrée belle femme cette Alma Shindler (1879-1964) que l'auteur nous présente dès les premières pages de cette biographie comme la. maîtresse de Johannes Hollensteiner, un prêtre théologien qu'on pressentait volontiers comme le futur cardinal de Vienne et qui défroqua pour elle ; elle avait alors la cinquantaine et lui beaucoup moins ! Amante, Alma l'a aussi été successivement du peintre Oscar Kokoschaka puis l'épouse de Gustave Mahler et de Walter Gropius puis de Frank Werfel … tous des artistes créateurs à qui elle communiqué une énergie créatrice qui nourrissait leur talent, ce qui lui a valu le surnom de « la veuve des Quatz' arts », C'est à tout le moins les plus connus car les passades et les demandes en mariage furent nombreuses. C'est qu'elle rayonnait de beauté, de culture, d'ambition et de caractère parce qu'elle attirait les hommes et que c'était elle qui les rejetait ensuite non sans les avoir malmenés et trompés pour parfois revenir vers eux... et en divorcer. Elle était également peintre et compositeur, notamment de lieder, mais d'elle il ne reste que peu de choses puisque, à...
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  • Moccha 21/06/2018
    Alma Mahler a eu pour maris et/ou amants Gustav Mahler, Oskar Kokoschka, Walter Gropius (fondateur du Bauhaus) et Franz Werfel, écrivain tenu alors pour l'égal de Thomas Mann… Elle a également été aimée par Klimt. C'était une femme de tête, une musicienne de grand talent. Mais ce n'est que son talent de séductrice qu'elle a pu développer. Sans doute parce que « le destin de la femme doit rester ce qu'il est… ». N'oublions pas que Freud vivait alors dans la même ville et qu'il faisait partie des connaissances du couple Mahler. Il faut dire que ce dernier avait été honnête avec Alma ; si elle voulait l'épouser, il était hors de question qu'elle continue à composer : « Tu n'as désormais qu'une seule profession me rendre heureux. »
  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 12/06/2017
    D'Alma Mahler (1879-1964) je ne connaissais que le patronyme, qui est en l'occurrence celui de son premier mari, le grand compositeur et chef d'orchestre Gustav Mahler. J'ai appris, grâce à Françoise Giroud, qu'avant de rencontrer ce dernier, elle avait déjà composé des dizaines de lieder et autres pièces instrumentales, étant elle-même brillante musicienne. Aujourd'hui peu connue et peu jouée, on ne saura jamais ce qu'aurait été la carrière d'Alma si son Mahler de mari ne lui avait pas interdit d'encore composer de la musique, pour la cantonner dans un rôle d'épouse modèle : « Tu n'as désormais qu'un métier : me rendre heureux ! ». Fascinée, amoureuse (?) de ce musicien de génie, Alma accepte. Les féministes y trouveraient de quoi hurler, mais rappelons que nous sommes seulement au tournant du 20ème siècle. La thèse de Françoise Giroud, si j'ai bien compris, serait que ce rôle, bien trop étriqué pour elle, aurait généré chez Alma un sentiment de frustration au moins égal à son talent gâché, la rendant cruelle et le faisant payer cher, non seulement à Mahler, mais à tous les hommes qui tomberont en pâmoison dans ses filets. A la fois femme fatale et esthète attirée par le génie des grands artistes, elle séduira notamment le peintre Kokoschka, l'architecte Walter Gropius et l'écrivain Franz Werfel, les malmenant de ses sautes d'humeur, de ses états d'âme, de son ambivalence, les trompant, les rejetant pour se jeter à nouveau dans leurs bras un peu plus tard. J'ai le sentiment que Françoise Giroud a voulu dépeindre Alma Mahler comme une héroïne tragique au destin artistique contrarié, victime des hommes. Mais le portrait qu'elle renvoie ne m'a pas rendu Alma particulièrement sympathique et, bien qu'elle ait traversé de terribles tragédies (la mort de trois de ses enfants, la fuite face au nazisme,...), j'ai du mal à la voir comme une victime sacrificielle, elle qui fut à la fois muse et bourreau de ses hommes. Elle m'apparaît en réalité comme une femme très cultivée, au goût artistique très sûr, et tout à fait capable de mener sa barque pour faire en sorte de paraître et de compter dans les hautes sphères culturelles. Affublée par les esprits chagrins du méprisant sobriquet « la veuve des 4 z'arts », je ne suis pas sûre qu'elle ait maîtrisé l'art d'aimer vraiment. Celui de se faire aimer, en revanche, je n'ai pas de doute.D'Alma Mahler (1879-1964) je ne connaissais que le patronyme, qui est en l'occurrence celui de son premier mari, le grand compositeur et chef d'orchestre Gustav Mahler. J'ai appris, grâce à Françoise Giroud, qu'avant de rencontrer ce dernier, elle avait déjà composé des dizaines de lieder et autres pièces instrumentales, étant elle-même brillante musicienne. Aujourd'hui peu connue et peu jouée, on ne saura jamais ce qu'aurait été la carrière d'Alma si son Mahler de mari ne lui avait pas interdit d'encore composer de la musique, pour la cantonner dans un rôle d'épouse modèle : « Tu n'as désormais qu'un métier : me rendre heureux ! ». Fascinée, amoureuse (?) de ce musicien de génie, Alma accepte. Les féministes y trouveraient de quoi hurler, mais rappelons que nous sommes seulement au tournant du 20ème siècle. La thèse de Françoise Giroud, si j'ai bien compris, serait que ce rôle, bien trop étriqué pour elle, aurait généré chez Alma un sentiment de frustration au moins égal à son talent gâché, la rendant cruelle et le faisant payer cher, non seulement à Mahler, mais à tous les hommes qui tomberont en pâmoison dans ses filets. A la fois femme fatale et esthète attirée par le génie des grands artistes, elle...
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  • DidierLarepe 10/07/2016
    Désolé mais ça n'est intéressant que par ses maris, Gustav Mahler puis Walter Gropius...
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