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Béni soit le père
Anaïs Bouteille-Bokobza (traduit par)
Date de parution : 04/05/2023
Éditeurs :
Pocket

Béni soit le père

Anaïs Bouteille-Bokobza (traduit par)
Date de parution : 04/05/2023
Un roman puissant sur les blessures du passé et la force du pardon.
Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l'un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d'étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne.... Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l'un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d'étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. Et chez Rosa, c'est son père, « Gueule d'ange », qui fait régner la terreur. Au sortir de l'adolescence, elle... Rosa est née dans le quartier de San Nicola, l'un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d'étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. Et chez Rosa, c'est son père, « Gueule d'ange », qui fait régner la terreur. Au sortir de l'adolescence, elle rencontre Marco et, avec lui, la promesse d'un nouveau départ. Elle l'épouse et le suit à Rome, où elle donne naissance à Giulia, leur petite fille. Mais, très vite, l'histoire se répète et Rosa comprend que Marco n'est pas celui qu'elle croyait.
Quand sa mère tombe malade, la jeune femme n'a d'autre choix que de retourner sur les lieux de son enfance pour replonger dans son passé, affronter sa haine pour son père et, peut-être, emprunter le chemin du pardon.
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EAN : 9782266332217
Code sériel : 18932
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266332217
Code sériel : 18932
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« La nouvelle voix féminine italienne qui a conquis les éditeurs du monde entier. » 
Elle

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DominiqueJ 04/04/2024
    Un très beau roman italien décrivant le patriarcat au travers une famille esseulée dans Bari. La famille impuissante subit le père avec amour, passion et passivité jusqu'à la démolition totale de cet amour au profit du pardon malgré la haine du père.
  • MAPATOU 12/08/2023
    Rosa Ventrella n’a pas son pareil pour raconter des histoires de femmes. Je l’avais découverte avec « Une famille comme il faut » que j’avais adoré. » Béni soit le père » est de la même veine. Alors qu’elle se trouve au restaurant à Rome avec son ex-mari pour planifier l’emploi du temps de leur fille Giulia, Rosa reçoit un appel téléphonique de son frère Salvo qu’elle n’a pas vu depuis deux ans. Ce dernier lui apprend que leur mère, Agata, a été victime d’un AVC et qu’elle est dans le coma à l’hôpital de Bari, ville d’origine de la famille. Rosa va devoir se rendre au chevet de sa mère, revoir son père honni et ses deux frères. Elle prend brutalement conscience que son avenir ne pourra être serein que si elle a le courage d’affronter le passé. » Tous mes efforts pour me tourner vers l’avenir me projettent avec force dans le passé. Le temps est une spirale, un magicien tricheur, un fils de pute. Je parle au miroir, mais ce n’est pas moi qui prononce ces mots. C’est la peur. Je halète. Je ne sais plus si cette voix est la mienne ou si elle vient d’ailleurs, d’un monde souterrain qui tourne à l’envers. La peur glisse sous les dalles de pierre de la maison de mon enfance, remonte le long du mur. Où est mon point de départ ? A quel moment de mon passé ? Parce que, c’est certain, je ne commence pas à ma naissance. Bifurcations, déraillements, carrefours. Sans m’en rendre compte, je me suis perdue dans ma propre histoire. » Sa plongée dans son enfance difficile et meurtrie en raison de la violence de son père, la libèrera du schéma de répétition dans lequel elle s’était jusqu’alors engluée. » Béni soit le père » est un roman très fort qui met à jour les dysfonctionnements dans le couple, dans la famille sans jamais sombrer dans le pathos. La fin en est très belle et porteuse d’espoir.Rosa Ventrella n’a pas son pareil pour raconter des histoires de femmes. Je l’avais découverte avec « Une famille comme il faut » que j’avais adoré. » Béni soit le père » est de la même veine. Alors qu’elle se trouve au restaurant à Rome avec son ex-mari pour planifier l’emploi du temps de leur fille Giulia, Rosa reçoit un appel téléphonique de son frère Salvo qu’elle n’a pas vu depuis deux ans. Ce dernier lui apprend que leur mère, Agata, a été victime d’un AVC et qu’elle est dans le coma à l’hôpital de Bari, ville d’origine de la famille. Rosa va devoir se rendre au chevet de sa mère, revoir son père honni et ses deux frères. Elle prend brutalement conscience que son avenir ne pourra être serein que si elle a le courage d’affronter le passé. » Tous mes efforts pour me tourner vers l’avenir me projettent avec force dans le passé. Le temps est une spirale, un magicien tricheur, un fils de pute. Je parle au miroir, mais ce n’est pas moi qui prononce ces mots. C’est la peur. Je halète. Je ne sais plus si cette voix est la mienne ou si elle vient d’ailleurs, d’un monde...
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  • luocine 27/07/2023
    Le portrait du père violent et dominant sa famille de toute ses colères et de ses mots assassins est criant de vérité. Il s’agit certainement d’une part de l’enfance de l’autrice qui par se livre se libère du poids de son enfance à Bari capitale des Pouilles italiennes. On sent tout le poids de la souffrance des femmes italiennes qui subissent leur sort avec courage. La petite Rosa vit dans l’amour de sa mère et la terreur que son père éclate d’une colère incontrôlée. Elle s’éveille à la sexualité dans un quartier où règne la prostitution. Elle reproduira , hélas le schéma familial et son Marco s’avèrera un homme dur et violent. Mais à la différence de sa mère elle réussira à s’en séparer. Le roman décrit bien la pauvreté des villes du Sud de l’Italie et la difficulté de mener une vie correcte quand la misère vous tient dans ses filets. C’est vraiment le meilleur aspect du roman. Mais je suis peu sensible au côté « rédemption par l’écriture », cette impudeur me gêne surtout dans la deuxième partie quand on voit cette jeune femme s’accrocher à un homme qui ne lui apporte rien. L’écrivaine n’a pas réussi à m’intéresser , mais cela vient du peu de goût que j’ai pour l’auto -apitoiement sur son propre sort. C’est sans doute vrai que c’est compliqué de ne pas reproduire le schéma parental mais cela ne justifie pas pour autant le fait d’en faire le récit. Je sauve de ce roman toute la première partie de son enfance à Bari dans les quartiers miséreux, on vit au plus près de ces familles qui cherchent par tous les moyens de s’en sortir. C’était mon dernier roman italien proposé par mon club de lecture, j’ai lu de bien beaux romans même si celui-ci m’a moins intéressée.Le portrait du père violent et dominant sa famille de toute ses colères et de ses mots assassins est criant de vérité. Il s’agit certainement d’une part de l’enfance de l’autrice qui par se livre se libère du poids de son enfance à Bari capitale des Pouilles italiennes. On sent tout le poids de la souffrance des femmes italiennes qui subissent leur sort avec courage. La petite Rosa vit dans l’amour de sa mère et la terreur que son père éclate d’une colère incontrôlée. Elle s’éveille à la sexualité dans un quartier où règne la prostitution. Elle reproduira , hélas le schéma familial et son Marco s’avèrera un homme dur et violent. Mais à la différence de sa mère elle réussira à s’en séparer. Le roman décrit bien la pauvreté des villes du Sud de l’Italie et la difficulté de mener une vie correcte quand la misère vous tient dans ses filets. C’est vraiment le meilleur aspect du roman. Mais je suis peu sensible au côté « rédemption par l’écriture », cette impudeur me gêne surtout dans la deuxième partie quand on voit cette jeune femme s’accrocher à un homme qui ne lui apporte rien. L’écrivaine n’a pas réussi à m’intéresser ,...
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  • diablotin0 22/07/2023
    Depuis le succès d'Elena Ferrante avec les amis prodigieuses j'ai toujours une petite crainte de lire des romans italiens sur la famille. Certains ont tendance à vouloir surfer sur le succès des autres, mais il n'en est rien ici. C'est un très beau roman qui se suffit à lui-même et qui n'a aucunement besoin de comparaison. Rosa Ventrella raconte l'enfance (son enfance) auprès d'une mère aimante et d'un père violent. Le lien qu'elle entretient avec sa mère est touchant. Elle souffre pour elle qui est toujours éprise d'un homme, son père, celui qu'on appelle "gueule d'ange", qui pourtant la violente, la tyrannie. Rose, Rosé, Rosa, 3 étapes de sa vie, enfance, adolescence et adulte. Trois étapes qui nous font l'aimer du début à la fin . On aime sa sensibilité, son regard, ses faiblesses et sa force Elle va rencontrer Marco, homme avec lequel elle va faire une partie de sa vie, mais la ressemblance avec son père est de plus en plus flagrante. Violence, blessure, relation mère-fille reproduction mais aussi le pardon sont au cœur de ce roman poignant. Si la tentation de penser à Elena Ferrante est malgré tout présente, n'ayez pas de réticence, ce roman n'est pas une redite, s'il y a quelques similitudes, elles restent, selon moi, à la marge.Depuis le succès d'Elena Ferrante avec les amis prodigieuses j'ai toujours une petite crainte de lire des romans italiens sur la famille. Certains ont tendance à vouloir surfer sur le succès des autres, mais il n'en est rien ici. C'est un très beau roman qui se suffit à lui-même et qui n'a aucunement besoin de comparaison. Rosa Ventrella raconte l'enfance (son enfance) auprès d'une mère aimante et d'un père violent. Le lien qu'elle entretient avec sa mère est touchant. Elle souffre pour elle qui est toujours éprise d'un homme, son père, celui qu'on appelle "gueule d'ange", qui pourtant la violente, la tyrannie. Rose, Rosé, Rosa, 3 étapes de sa vie, enfance, adolescence et adulte. Trois étapes qui nous font l'aimer du début à la fin . On aime sa sensibilité, son regard, ses faiblesses et sa force Elle va rencontrer Marco, homme avec lequel elle va faire une partie de sa vie, mais la ressemblance avec son père est de plus en plus flagrante. Violence, blessure, relation mère-fille reproduction mais aussi le pardon sont au cœur de ce roman poignant. Si la tentation de penser à Elena Ferrante est malgré tout présente, n'ayez pas de réticence, ce roman...
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  • lucioleinbooks 31/05/2023
    Bonne lecture. J’ai bien aimé ce roman et en particulier la manière dont le récit est narré. On suit l’histoire de Rosè, Rosa, qui grandit dans les quartiers pauvres de Bari, sous le joug permanent de son père. Figure crainte, on l’appelle Gueule d’Ange. Narré à la première personne du singulier, le récit suit les pensées du personnage principal. On entre dans les méandres, les limbes, de sa mémoire. L’histoire de la vie de cette jeune fille est saisissante de mélancolie, de violence, de colère sourde et de tristesse. J’ai été très émue et touchée par sa force de caractère et les épreuves qu’elle a subies. Ce que j’ai moins apprécié en revanche, c’est de longs passages obscurs où on s’attarde un peu trop à mon goût sur certains sujets difficiles mais sans réelle exploitation après. Notamment à propos du sexe. Il aurait été intéressant de voir l’évolution des ressentis du personnage principal à ce sujet. Dans l’ensemble c’est une bonne lecture, qui explore le pardon, le passé et ses blessures, les liens familiaux et la toute-puissance de la figure paternelle.
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