Les Chroniques de St Mary - Volume 5 - Hier ou jamais : Le livre de Jodi Taylor

C'est la deuxième aventure de cette série que je lis. J'avais déjà lu le tome 1 il y a quelques années, et j'en gardais un mauvais souvenir : des événements gros et prévisibles, des Deus ex machina invraisemblables, bref j'avais détesté. Alors pourquoi avoir réitéré ? Une propension masochiste latente ? Non, en fait, ce tome 5 fait partie des coups de coeurs du challenge "A travers l'histoire" de cette année. Et je suis tombée dessus par hasard à la médiathèque. Et vu l'engouement général, je voulais retenter. Et j'ai bien fait, parce que là, j'ai bien aimé. Les défauts qui m'avaient horripilée sont toujours un peu là, mais moins énormes. L'humour est mieux dosé, et liens entre les personnages plus consistants. Bref j'ai bien aimé, même si je n'ai pas lu ce qu'il y a entre les deux, et a priori, il y en a eu du grabuge !!! Max et les survivants de St Mary tentent donc de reconstruire leur structure/entreprise/école (ça c'est toujours un peu confus pour moi !), mais un collègue de Max voit toujours une silhouette tomber d'un toit... Bon nos amis enquêtent et trouvent l'origine en 1643, lors d'un incendie qui a détruit une partie des bâtiments. Alors je ne vais pas spolier, mais en cherchant ce qui s'est passé, ils vont trouver une bonne combine pour renflouer les caisses et là je n'en dirai pas plus non plus, sauf qu'évidemment, tout va partir en cacahuète sur fond de journée portes ouvertes à préparer - et c'est le projet dont Max est responsable ! - et de tentative de vengeance d'un ex-membre de l'équipe. Bref des rebondissements il y en a, toujours un peu trop selon moi mais ne chipotons pas ! Cette fois ci Max va donc partir essentiellement à l'âge moderne, un peu en époque contemporaine - exposition universelle - et un tout petit peu à la fin à l'Antiquité - bataille des thermopyles. Premier saut : 1643, guerre civile, St mary même. Second saut : exposition universelle de 1851. Troisième saut : 1666, 3 septembre, pendant l'incendie d'une cathédrale. Idem pour le quatrième saut, et cinquième saut 1497 - Boticelli et sixième et dernier saut en Antiquité, bataille des Thermopyles 480 avant JC. Donc une catastrophe évitée, une journée portes ouvertes mouvementée, un Markham qui revient de loin et une cérémonie des plus inattendues !! J'ai bien aimé, mai spas au point de reprendre tous les tomes dans l'ordre, comme je le fais avec Peter Tremayne et sa Fidelma de Cashel ! Je continuerai juste à vérifier s'il y en a de dispo de temps en temps à la médiathèque ;-)

Nouveau tome, nouvelle catastrophe ! St Mary est reconstruite, après la bataille du 4ème, les choses redeviennent normales... Normales? Eh bien, comme à son habitude, Jodi Taylor m'a téléporté dans son institut de St Mary aux côtés de Max, du Dr Bairstow et de toute l'équipe. Au bout du 5eme volet on commence à comprendre comment fonctionne cette équipe et même si je savais qu'il y aurait des catastrophes j'ai quand même été surprise ! De Londres à Florence en passant par les Thermopyles, ce tome 5 est centré sur un objectif : redonner à l'institut la gloire qu'il mérite ! De l'action, de l'aventure, de l'humour et même de l'amour, cette série est jusqu'ici toujours exceptionnelle ! Avez-vous sauté le pas vers la découverte de St Mary?

Ce tome confirme ce que j’avais ressenti dans le précédent : la série se bonifie au fil des tomes. Cette fois les sauts dans le temps sont plus nombreux et variés : à commencer par un épisode quasi humoristique qui entraîne Max en 1643 à St Mary, suivi d’une visite de l’exposition universelle de 1851, de quelques difficultés lors de l’incendie de Londres (1666), et enfin, après une excursion à Florence dans des temps très troublés (1497), un beau cadeau pour Max avec la bataille des Thermopyles en Grèce. Plein de rebondissements, d’imprévu et aucun temps mort. Pas de doute, c’est un excellent opus. Avec les Thermopyles et Troie (dans le troisième tome), qui sont vraiment des épisodes très réussis je me demande si Jodi Taylor n’aurait pas, comme son héroïne, un penchant pour l’Antiquité grecque. Vraiment agréable à lire, l’Histoire pourrait occuper plus de place, mais dans chaque tome j’apprends toujours quelques petites choses intéressantes ou que j’avais oubliées. Tout cela dans une ambiance loufoque très réussie. A suivre !

Retour à St Mary après un peu plus d'un an, j'ai plus apprécié que le tome précédent, sans doute grâce à la pause effectuée me permettant d'apprécier ce retour dans un St Mary un peu décalé, toujours aussi loufoque et irrespectueux. Après une bataille bien dérangée, l'institut panse ses plaies tout en travaillant sur des projets de sauts dans le temps toujours aussi spectaculaires que dangereux. Sauver des oeuvres lors d'un incendie ou du buchet des vanités, assister au massacre des spartiates avec Leonidas et ses 300 combattants, rien n'est vraiment une mission de routine pour ces historiens casse cou. J'aime beaucoup le côté décalé de l'histoire. C'est de la fantasy très soft avec beaucoup d'humour, des personnages totalement frappadingues. Maxwell est une impulsive qui se met en danger à chaque pas, Léon ne peut n'avoir que des sueurs froides à chaque mission. Ou même pour une simple journée portes ouvertes les conséquences sont désastreuses, la catastrophe n'est jamais loin lorsqu'un de ces historiens pointe le bout de son nez. Une très bonne série