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Bouvard et Pécuchet
Date de parution : 13/06/2019
Éditeurs :
Pocket

Bouvard et Pécuchet

Date de parution : 13/06/2019
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Comme d’habitude, tout commence par un chapeau. Dans celui de Bouvard, il est inscrit « Bouvard ». Dans la casquette de Pécuchet : « Pécuchet...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Comme d’habitude, tout commence par un chapeau. Dans celui de Bouvard, il est inscrit « Bouvard ». Dans la casquette de Pécuchet : « Pécuchet ». Deux petits employés parisiens qui ne se connaissent pas et ont choisi par hasard, pour s’asseoir, le même banc.
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LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Comme d’habitude, tout commence par un chapeau. Dans celui de Bouvard, il est inscrit « Bouvard ». Dans la casquette de Pécuchet : « Pécuchet ». Deux petits employés parisiens qui ne se connaissent pas et ont choisi par hasard, pour s’asseoir, le même banc.
De cette rencontre inopinée naît un projet faramineux : étudier, compulser, recopier tous les livres – tout le savoir du monde. Astronomie, philosophie, mathématiques, rien n’échappera à l’aveugle curiosité des deux maniaques. Mais rien n’en sortira non plus, que le gros rire de Gustave Flaubert – qui livre là son ultime crachat à la face de la Bêtise…



 
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EAN : 9782266296502
Code sériel : 17604
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296502
Code sériel : 17604
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ADAMSY 28/03/2024
    Bouvard et Pécuchet s'ennuient dans leurs emplois respectifs. Ils se rencontrent par hasard et s'apprécient immédiatement. Quand l'un d'eux hérite, il n'oublie pas l'autre et c'est l'occasion alors de s'installer dans une propriété normande. Ils vont commencer par s'intéresser à leur ferme et à l'agriculture. Ils n'hésitent pas à dépenser l'argent nécessaire et puisent leurs connaissances dans les livres. La nature n'est malheureusement pas avec eux et c'est un désastre. Ils ne se désolent pourtant pas et tout au long de ce récit (inachevé), ils vont entreprendre de nouveaux apprentissages. parfois, un début de réussite leur permet de se réjouir puis revirement de situation, et ils sont contraints de changer de passion. Ils ne sont pas aidés par les gens du village qui se moquent facilement d'eux et ils se font avoir par naïveté. Flaubert a semble-t-il fait de nombreuses recherches sur des sujets très divers : médecine, géologie, histoire, politique, philosophie, religion, enseignement ... Je peux comprendre que cel ait pu rebuter certains lycéens (c'était une oeuvre étudiée à mon époque). Personnellement, j'ai trouvé un certain génie à l'auteur même si je me demandais comment cela allait terminer... On a une petite idée grâce aux notes retrouvées après le décès de l'auteur et pas de surprise ... Bouvard et Pécuchet s'ennuient dans leurs emplois respectifs. Ils se rencontrent par hasard et s'apprécient immédiatement. Quand l'un d'eux hérite, il n'oublie pas l'autre et c'est l'occasion alors de s'installer dans une propriété normande. Ils vont commencer par s'intéresser à leur ferme et à l'agriculture. Ils n'hésitent pas à dépenser l'argent nécessaire et puisent leurs connaissances dans les livres. La nature n'est malheureusement pas avec eux et c'est un désastre. Ils ne se désolent pourtant pas et tout au long de ce récit (inachevé), ils vont entreprendre de nouveaux apprentissages. parfois, un début de réussite leur permet de se réjouir puis revirement de situation, et ils sont contraints de changer de passion. Ils ne sont pas aidés par les gens du village qui se moquent facilement d'eux et ils se font avoir par naïveté. Flaubert a semble-t-il fait de nombreuses recherches sur des sujets très divers : médecine, géologie, histoire, politique, philosophie, religion, enseignement ... Je peux comprendre que cel ait pu rebuter certains lycéens (c'était une oeuvre étudiée à mon époque). Personnellement, j'ai trouvé un certain génie à l'auteur même si je me demandais comment cela allait terminer... On a une petite idée grâce aux notes retrouvées après le décès...
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  • l_d_t_l 13/10/2023
    Un roman inachevé qui gagne à ne pas avoir de fin, car c'est avec peine que j'arrive à me figurer comment il aurait pu s'arrêter. J'ai, au début, été portée et très amusée par ces deux bonhommes qui essaient tout et ne réussissent rien. Mais très vite, j'ai trouvé cela brouillon, partant dans tous les sens et n'allant pas suffisamment au fond des choses.
  • BurjBabil 29/08/2023
    Flaubert, c'est nous. Et moi c'est ma millième critique. Hasard? Voies impénétrables de la littérature ? Densité de probabilité égale à un sur l’intervalle de ma présence sur Babelio ? Quoi qu'il en soit, je ne vais bien sûr pas analyser le duo scientifiquement comique constitué de messieurs Bouvard et Pécuchet, de savants littérateurs l'ont fait avant moi, et bien mieux sans aucun doute. Je vais juste faire part du plaisir qu'il peut y avoir à lire Gustave Flaubert, même lorsqu'il s'agit d'une œuvre inachevée (je me suis arrêté au dernier signe de l'auteur). Et ajouter qu'au fil de ma lecture, j'ai éprouvé de l'empathie pour ces deux bougres touche-à-tout de la science. Alors que je me suis pris à les moquer en début d'ouvrage, ma perception de leurs mésaventures largement rocambolesques a lentement évolué. Leurs échecs successifs, les avanies auxquelles ils se prêtent malgré eux me les ont rendus presque sympathiques à mesure que l'univers, les croyances, les personnages autour d'eux m'apparaissaient plus médiocres, plus méprisables. Dans leur quête brouillonne et empirique de connaissance, ils touchent quelque chose de profondément enfoui en nous, que la littérature est capable de faire vibrer comme un chant venu du fond des âges témoignant de notre apprentissage du monde. Merci monsieur Flaubert. Flaubert, c'est nous. Et moi c'est ma millième critique. Hasard? Voies impénétrables de la littérature ? Densité de probabilité égale à un sur l’intervalle de ma présence sur Babelio ? Quoi qu'il en soit, je ne vais bien sûr pas analyser le duo scientifiquement comique constitué de messieurs Bouvard et Pécuchet, de savants littérateurs l'ont fait avant moi, et bien mieux sans aucun doute. Je vais juste faire part du plaisir qu'il peut y avoir à lire Gustave Flaubert, même lorsqu'il s'agit d'une œuvre inachevée (je me suis arrêté au dernier signe de l'auteur). Et ajouter qu'au fil de ma lecture, j'ai éprouvé de l'empathie pour ces deux bougres touche-à-tout de la science. Alors que je me suis pris à les moquer en début d'ouvrage, ma perception de leurs mésaventures largement rocambolesques a lentement évolué. Leurs échecs successifs, les avanies auxquelles ils se prêtent malgré eux me les ont rendus presque sympathiques à mesure que l'univers, les croyances, les personnages autour d'eux m'apparaissaient plus médiocres, plus méprisables. Dans leur quête brouillonne et empirique de connaissance, ils touchent quelque chose de profondément enfoui en nous, que la littérature est capable de faire vibrer comme un chant venu du fond des âges témoignant de notre...
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  • gerardmuller 08/06/2023
    Bouvard et Pécuchet /Gustave Flaubert Par un chaud dimanche après-midi d’été, au hasard des bancs d’un jardin public boulevard Bourdon à Paris, deux promeneurs en viennent à sympathiser après avoir échanger seulement quelques mots. Tous deux découvrent qu’ils ont le même métier : ils sont copistes, Bouvard dans une maison de commerce et Pécuchet au ministère de la Marine, et tout deux ont le même âge, quarante-sept ans et les mêmes centres d’intérêts avec un désir réel d’aller vivre à la campagne. Bouvard est un homme confiant, étourdi et généreux, Pécuchet est discret, méditatif, économe. Et tous les deux sont des rêveurs, se voyant déjà émondant les rosiers, binant et maniant la terre, taillant les charmilles, dépotant les tulipes, se réveillant au chant de l’alouette, cueillant et emplissant un banneau de pommes de leur verger, soignant les ruches…etc. Un héritage opportun de Bouvard leur permet d’acquérir un domaine à la campagne et de changer leur vie. Ils reprennent une ferme à Chavignolles non loin de Caen dans le Calvados. Sans autre préparation que la lecture de quelques ouvrages de vulgarisation et des conseils pratiques glanés au hasard des rencontres avec leurs amis, ils se lancent dans l’agriculture tous azimuts. Leur fol enthousiasme et leur inexpérience de néophytes ont vite fait de faire tourner l’affaire au désastre. Ils pensent que leur échec est dû à leur méconnaissance de la science. Alors ils vont se lancer dans les sciences, chimie, biologie, physiologie, anatomie, médecine, l’alimentation, l’hygiène, astronomie, géologie, archéologie, histoire, géographie, littérature, puis plus tard après avoir renoncé à la ferme, dans l’étude de la politique, de l’amour, de la philosophie, le tout pour les mêmes résultats : l’incompréhension et le découragement. Même l’étude de la médecine leur laisse un goût amer car ils n’ont jamais découvert chez les auteurs de véritable définition de la santé, de la maladie et de la diathèse. Puis c’est le goût immodéré des bibelots qui envahissent leur maison, puis l’amour du Moyen-âge et ses vestiges. Dans leur désespoir après avoir eu des idées de suicide aux pires moments de leurs échecs, ils se tournent vers la religion. Le roman s’interrompt au chapitre dix quand leurs méthodes éducatives appliquées à deux enfants orphelins qu’ils ont recueillis tournent à l’échec malgré le recours à des méthodes pédagogiques empruntées aux meilleurs auteurs. Le manuscrit de Flaubert contient un plan de la fin du roman qui voit les deux hommes revenir à leur point de départ : copistes. C’est là qu’il retrouve un bonheur simple en disant adieu au monde de la connaissance encyclopédique qui les a déçus. Ce roman inachevé, interrompu par la mort de l’auteur le 8 mai 1880 dans son cabinet de travail, fut publié à titre posthume en 1881. À la suite et dans le même esprit, figure le « Dictionnaire des idées reçues », qui a grandement contribué à la célébrité du roman. Il n’est pas douteux que Flaubert a voulu écrire là une vaste raillerie, une manière de farce, sur la vanité de ses contemporains, voulant en quelque sorte rédiger une encyclopédie de la bêtise humaine. Ce roman auquel Flaubert a consacré les dix dernières années de sa vie en compulsant plus de 1500 ouvrages de documentation, est resté longtemps énigmatique pour nombre d’exégètes chez qui il a suscité des prises de position passionnées et contradictoires. La frénésie de Bouvard et Pécuchet à vouloir tout connaître et tout expérimenter fait sourire et les rend ridicules, mais aussi touchants de volonté et de naïveté dans leur quête de l’absolu, surtout quand on voit leur incapacité à bien comprendre les sujets qu’ils abordent. Ce qui fait rire, c’est leur enthousiasme toujours renouvelé et mal payé en retour malgré leur patience. Ils découvrent alors, que la vie ne ressemble pas à ce que l’on dit dans les livres. Comme l’a dit Maurice Nadeau, « quoique héroïques, ils sont des anti-héros par excellence. » Extrait : « Une erreur, fût-elle vieille de cent mille ans, par cela même qu’elle est vieille, ne constitue pas la vérité ! la foule invariablement suit la routine. C’est au contraire, le petit nombre qui mène au progrès. » Bouvard et Pécuchet /Gustave Flaubert Par un chaud dimanche après-midi d’été, au hasard des bancs d’un jardin public boulevard Bourdon à Paris, deux promeneurs en viennent à sympathiser après avoir échanger seulement quelques mots. Tous deux découvrent qu’ils ont le même métier : ils sont copistes, Bouvard dans une maison de commerce et Pécuchet au ministère de la Marine, et tout deux ont le même âge, quarante-sept ans et les mêmes centres d’intérêts avec un désir réel d’aller vivre à la campagne. Bouvard est un homme confiant, étourdi et généreux, Pécuchet est discret, méditatif, économe. Et tous les deux sont des rêveurs, se voyant déjà émondant les rosiers, binant et maniant la terre, taillant les charmilles, dépotant les tulipes, se réveillant au chant de l’alouette, cueillant et emplissant un banneau de pommes de leur verger, soignant les ruches…etc. Un héritage opportun de Bouvard leur permet d’acquérir un domaine à la campagne et de changer leur vie. Ils reprennent une ferme à Chavignolles non loin de Caen dans le Calvados. Sans autre préparation que la lecture de quelques ouvrages de vulgarisation et des conseils pratiques glanés au hasard des rencontres avec leurs...
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  • The_Noir 11/05/2023
    Ayant suivi (il y a bien longtemps) le cours ex-cathedra de Mme Claudine Gothot-Mersch, éditrice scientifique de ce roman chez Gallimard, je ne peux que proclamer : ceci est le chef d'œuvre, inachevé certes, mais le chef d'œuvre de Flaubert. Inachevé, il ne pouvait que l'être : l'acquisition des connaissances, la bêtise de ceux qui prétendent les maîtriser, la déconstruction de ce bel échafaudage ne sont-ils pas labeurs infinis ? Bouvard et Pécuchet, c'est toujours ce style chirurgical propre à l'auteur qui porte un regard critique sinon amusé sur son époque. C'est aussi probablement un miroir sur son propre cheminement. Œuvre testament certes, Flaubert y mettra tout ce qu'il aurait oublié d'écrire ou pas osé publier ou voulu oublier. Bouvard et Pécuchet, c'est aussi le roman du renoncement, renoncer à la prétention, à la connaissance, à la réussite... atteindre ce moment, ce long moment de mettre cela sur papier: le pas grand chose que la vieillesse nous fait entrevoir, le plus rien du tout qui restera de nous. On croirait entendre l'écho répéter sans fin : "cultivons notre jardin". Si ce n'est pas infini cela, que nous faut-il encore espérer de l'infini ?
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