Brûlée vive : Le livre de Souad

Je préfère avertir que ma critique ne remet rien en cause sur les atrocités vécues par Souad dans son pays d'origine. C'est clairement inhumain, horrible et ce genre de situation ne devrait pas avoir lieu, où que ce soit dans le monde. Le sort des femmes est encore grandement à améliorer. Concernant le livre en lui-même, j'ai eu énormément de peine avec toute la première partie où l'auteure est dans son pays. Rien n'est chronologique, c'est pas très bien écrit, très brouillon et beaucoup de redites. Heureusement qu'il y a eu un chapitre sur Jacqueline, une femme de Terre des hommes venue la sortie de là. Puis toute la partie en Europe est également améliorée concernant l'écriture et la manière de le narrer. C'est dans un ordre logique et bien mieux écrit. Ça sauve le récit. Sans ça, j'aurais vraiment eu de la peine à finir le livre, dont l'histoire au fond est très intéressante.

Un récit bouleversant qui m’a profondément marquée. « Brûlée vive » m’a ouvert les yeux sur l’injustice et la cruauté des crimes d’honneur. C’est une lecture à la fois difficile et essentielle, qui nous confronte à l’inhumanité, mais aussi à la résilience et au courage. Impossible de rester indifférent après avoir tourné la dernière page.

Brûlée vive est un livre qui m’a profondément marquée. C’est le témoignage bouleversant de Souad, une jeune femme palestinienne victime d’un crime d’honneur, brûlée vive par sa propre famille pour avoir aimé. Ce récit brut, sans fard, nous plonge dans une réalité insupportable mais encore trop présente dans certaines sociétés : celle de la violence faite aux femmes au nom de traditions ou d’un prétendu honneur. À travers ses mots simples mais percutants, j’ai ressenti toute la peur, la douleur, mais aussi la dignité d’une femme qui a survécu à l’indicible. Son histoire m’a brisé le cœur. J’ai refermé le livre avec la gorge nouée, en colère, mais aussi reconnaissante que sa voix ait pu traverser les frontières et être entendue. Ce livre est plus qu’un témoignage, c’est un cri d’alerte, un appel à la conscience collective. Il m’a rappelé l’importance de la liberté, du respect, et surtout, de la nécessité de ne jamais se taire face à l’injustice. Une lecture poignante, bouleversante et nécessaire.

Récit témoignage courageux et terrifiant de Souad brûlée vive pour un "crime d'honneur". Souad, dont on ne sera jamais le vrai nom, a pensé avoir eu une histoire d'amour à 17 ans, elle n'a eu qu'un ticket pour l'enfer. Un jeune homme s'est servi de sa naïveté pour la séduire, coucher avec elle alors qu'il savait très bien qu'elle allait être tuée d'une manière abjecte ! Souad raconte, étape par étape, et on est derrière elle, dans la chaleur de son village, sous le poids des traditions et de l'esclavage des femmes. On souffre avec elle sous les coups de son père, sous les injustices et les effroyables assassinats de petites filles supprimées, rayées de la carte du monde. On est dans sa tête dans sa romance candide, quand elle croit qu'elle va échapper à sa famille pour se marier avec quelqu'un qui l'aime. On est derrière ses pensées quand sa grossesse la condamne aux yeux des ignorants, quand elle entend la sentence dans la maison familiale, quand elle voit arriver le bourreau, quand le feu l'embrase et qu'elle se met à courir, torche en flamme, vivante encore... Mais le cauchemar ne s'arrête pas là, elle va devoir encore souffrir dans des conditions inhumaines pour une grande brulée sans aucun soins dans un mouroir, accoucher comme un petit animal blessée, endurer et encore supporter... C'est Marie-Thérèse Cuny qui la sauvera grâce à une mission humanitaire et avec force persuasion pour l'arracher à sa famille qui ne pensait qu'à l'achever. De sa vie quelque part en Europe, on ne saura presque rien, un mari, 2 filles et ses angoisses post-traumatiques et son combat contre elle même pour retrouver son fils. C'est une écriture sincère et triste, mais un témoignage étendard et utile, et goutte d'eau pour éteindre le feu de l'obscurantisme, qui s'ajoutera aux autres gouttes d'eau, on l'espère.