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Demoiselles aux moyens modestes
Léo Dilé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 31/03/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Demoiselles aux moyens modestes

Léo Dilé (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 31/03/2022
Un classique de la littérature écossaise du XXe siècle indisponible depuis des décennies à redécouvrir.
Une guerre vient de s’achever, un monde a disparu. Nous sommes à Londres, en 1945, époque où, à quelques exceptions près, tous les gens bien sont pauvres…
C’est le cas, entre...
Une guerre vient de s’achever, un monde a disparu. Nous sommes à Londres, en 1945, époque où, à quelques exceptions près, tous les gens bien sont pauvres…
C’est le cas, entre autres, des héroïnes du roman de Muriel Spark, jeunes pensionnaires du club May de Teck, une fondation royale accueillant des...
Une guerre vient de s’achever, un monde a disparu. Nous sommes à Londres, en 1945, époque où, à quelques exceptions près, tous les gens bien sont pauvres…
C’est le cas, entre autres, des héroïnes du roman de Muriel Spark, jeunes pensionnaires du club May de Teck, une fondation royale accueillant des « demoiselles aux moyens modestes ».
Toutes font des prodiges pour joindre les deux bouts en ces temps de disette ; toutes - ou presque - s’intéressent aux hommes. Leur quotidien somme toute assez insouciant semble pouvoir se prolonger indéfiniment, mais, comme la guerre et le monde d’avant, il va brusquement prendre fin - sur une tragédie.
Paru en 1963, ce roman de Muriel Spark, l’une des plus grandes écrivaines écossaises du XXe siècle, est un petit bijou de causticité, dans la même veine que Les Belles Années de Mademoiselle Brodie.

« Dans la vie, Muriel Spark était un peu devin, un peu médium, un peu sorcière… et bien sûr elle l’était plus encore en tant qu’auteur. Au fil d’une conversation, on l’entendait répondre à ce qui n’était pas encore dit, à ce qu’à part soi l’on pensait, à ce que l’on aurait souhaité garder caché. »
Chirstine Jordis
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EAN : 9782221259047
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221259047
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Prailie 11/11/2023
    Est-ce que je recommanderais ce petit livre à tout le monde? Assurément pas. D’abord parce que j’ai été plusieurs fois  tentée d’interrompre ma lecture, perdue que j’étais dans ce phalanstère de jeunes filles et jeunes femmes «  aux moyens modestes », dans l’Angleterre de l’immédiat après-guerre, encore soumise aux restrictions. Puis, cela se décante. Les personnages se précisent, un semblant de canevas se dessine, le charme opère. A la toute fin le cocasse débouche sur la catastrophe, le tout lié par l’ironie tendre-amère de l’auteure. En somme, une petite « délicatesse » historico-littéraire, propre à faire les délices de tout palais un tant soit peu délicat.
  • Felina 11/12/2022
    C'est grâce à la collection Pavillons Poches que j'ai découvert de très bons auteurs et notamment Muriel Spark avec son roman « Les belles années de Mademoiselle Brodie » qui m'avait un peu penser au « Cercle des poètes disparus ». C'est donc avec curiosité que j'ai commencé ce nouveau petit roman. A Londres, en 1945, le Club May de Teck est une grande maison qui abrite des jeunes femmes célibataires et aux moyens modestes. Toutes ces demoiselles aux origines variées et aux destins incertains vivent ici une existence plutôt agréable et protégée. Quoi que. Muriel Spark aborde ici un thème qui lui tient particulièrement à coeur : la vie quotidienne des femmes célibataires. Dans cette pension, les destins se croisent, et s'éloignent sous la rigueur du temps. Les pages se tournent et même si l'action n'est pas au rendez-vous, le lecteur suit avec curiosité l'existence de ces jeunes femmes débrouillardes. Entre préoccupations anodines et quêtes d'un mari, toutes ces petites choses du quotidien rendent ces demoiselles attachantes. Jusqu'au dénouement totalement inattendu qui porte le récit à un autre niveau.
  • Annette55 02/05/2022
    Nous voici en Angleterre , à Londres en 1945: une guerre vient de se terminer, un certain MONDE a disparu. Une époque où «  tous les gens bien sont pauvres » , à quelques exceptions près … «  . Les meilleurs des riches étant pauvres en esprit » … Les immeubles mal remis en état ou pas remis du tout , des cratères de bombes où s’entassent des gravats , des maisons éventrées, presque tous les escaliers sont ébranlés , les vitres neuves ont remplacé les fenêtres brisées , mal assujetties dans leurs châssis . Une fondation royale : le club May de Teck voit le jour.—— il reçoit de jeunes pensionnaires ——- C’est le cas de ces jeunes filles, : Joanna, Selina, Nancy, Pauline, Jane, Anne ……et d’autres , ces demoiselles , sans grands moyens , sans attaches intègrent cette fondation . Pour elles ce club est une opportunité, la plupart n’auraient pas eu la possibilité de se loger à Londres. Elles tentent par des moyens plus ou moins habiles de joindre les deux bouts , par ces temps de restrictions en tout genre : on découvre leurs amoureux ou amants : pilotes de la RAF , menus travaux de dactylographie et prêt d’une magnifique robe de soirée signée Schiaparelli qu’elles portent à tour de rôle …. Leur quotidien assez insouciant —— elles apparaissent un peu frivoles , avec l’entrain de la jeunesse , la nostalgie du temps qui passe ——- prendra brusquement fin —— sur une tragédie en fin d’ouvrage . Leur credo : une toilette élégante , une tenue impeccable, un maintien parfait , tout cela contribue à l’obtention de la confiance en soi , notamment pour Selina, la plus jolie d’entre elles ,sa récitation disciplinaire du soir … Tout cela apparaît désuet et dépassé ! Elles papotent entre elles , se connaissent bien, amènent des hommes au club , s’intéressent toutes ou presque à eux , sauf trois vieilles filles : Greggie, Collie et Jarvie , opposées au mariage , souhaitant que les autres filles se marient le plus vite possible et débarrassent le club…. Un ouvrage en demi - teintes , où il ne se passe pas grand- chose , à l’humour typiquement british , joli livre, doté d’une sacrée surprise à la fin, le quotidien insouciant de ces filles prendra brusquement fin à l’issue d’une tragédie. Réédité , léger , caustique , romanesque , un peu désuet aujourd’hui , paru en 1963 , ce roman a été écrit par Muriel Spark, l’une des plus grandes écrivaines écossaises du XX° siècle , poétesse, nouvelliste , biographe d’Emily Brontë, et de Mary Shelley . Merci à Elise qui m’a incitée à demander ce livre à la médiathèque . Nous voici en Angleterre , à Londres en 1945: une guerre vient de se terminer, un certain MONDE a disparu. Une époque où «  tous les gens bien sont pauvres » , à quelques exceptions près … «  . Les meilleurs des riches étant pauvres en esprit » … Les immeubles mal remis en état ou pas remis du tout , des cratères de bombes où s’entassent des gravats , des maisons éventrées, presque tous les escaliers sont ébranlés , les vitres neuves ont remplacé les fenêtres brisées , mal assujetties dans leurs châssis . Une fondation royale : le club May de Teck voit le jour.—— il reçoit de jeunes pensionnaires ——- C’est le cas de ces jeunes filles, : Joanna, Selina, Nancy, Pauline, Jane, Anne ……et d’autres , ces demoiselles , sans grands moyens , sans attaches intègrent cette fondation . Pour elles ce club est une opportunité, la plupart n’auraient pas eu la possibilité de se loger à Londres. Elles tentent par des moyens plus ou moins habiles de joindre les deux bouts , par ces temps de restrictions en tout genre : on découvre leurs amoureux ou amants : pilotes de la RAF , menus travaux de dactylographie et prêt...
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  • Aline1102 02/05/2020
    Voilà un roman tout doux, un peu désuet, aux personnages charmants ! L'intrigue se déroule à Londres, en 1945. Les demoiselles aux moyens modestes dont il est question vivent dans une pension qui accueille de jeunes filles sans attaches dans la capitale, le May Teck Club. Elles y vivent pas mal d'aventures, entre les amoureux (les pilotes de la R.A.F. ont leur préférence), la recherche d'un futur mari potentiel, les petits travaux de dactylographie ou autres, et le prêt d'une magnifique robe de soirée Schiaparelli, que les filles portent à tour de rôle. Même s'il ne se passe pas grand chose durant la majeure partie de ce court roman (la fin réservant toutefois une sacrée surprise), on ne peut s'empêcher de le dévorer. Les demoiselles et leur préoccupations sont passionnantes à suivre, tout comme leurs relations avec certains de leurs amants et amoureux (qui sont d'ailleurs eux aussi fascinés par le May Teck Club). Une ambiance bon enfant règne durant toute l'histoire. Et même le dénouement assez dramatique ne parvient pas à gâcher le ton léger et agréable du récit. A découvrir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait !
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