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Fille, femme, autre
Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
Pocket

Fille, femme, autre

Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 19/08/2021
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et...
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d'un bout de siècle à l'autre. Leurs vies s'épaulent, s'opposent et font la...
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d'un bout de siècle à l'autre. Leurs vies s'épaulent, s'opposent et font la ronde. Chacune est en quête, de place, de classe, d’un avenir, d’une identité, du bonheur. Elles sont un chœur, un tableau vibrant et foisonnant, une ode à la différence et à la soif « d’être ensemble ».
 
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EAN : 9782266313155
Code sériel : 18030
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266313155
Code sériel : 18030
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un superbe roman polyphonique. » 
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CaroleGab 09/03/2023
    Fille, femme, autre, dès le titre commence les énumérations, si j'ose dire, les listes à la Prevert. Pour ce qui est de la forme, bien sûr ce livre a quelque chose de génial puisque la ponctuation est quasi absente. Malgré cela, il n'y a pas de difficulté à suivre le roman, les dialogues etc. C'est une forme de rédaction que l'on retrouve dans d'autres livres de Bernardine Evaristo, ce qui donne l'impression que les personnages des autres livres font écho à la profusion de ceux que l'on découvre ici et vice versa. Le livre est tout de même découpé en 4 chapitres nets et clairs qui nous font petit à petit remonter le temps puis rattraper le moment présent où se déroule le début de l'action. Les sous chapitres sont également construits de cette manière : contexte, retour en arrière, puis on rattrape le présent. Certains l'appellent roman polyphonique, choral, ce n'est pas vraiment le cas, si l'on fait bien attention. Oui nous rencontrons des personnes (12 mentionnées en 4e de couverture mais beaucoup plus en fait), une multitude de personnes mais leur histoire est presque toujours racontée par le narrateur, ainsi que leur expressions. Il y a des prises de... Fille, femme, autre, dès le titre commence les énumérations, si j'ose dire, les listes à la Prevert. Pour ce qui est de la forme, bien sûr ce livre a quelque chose de génial puisque la ponctuation est quasi absente. Malgré cela, il n'y a pas de difficulté à suivre le roman, les dialogues etc. C'est une forme de rédaction que l'on retrouve dans d'autres livres de Bernardine Evaristo, ce qui donne l'impression que les personnages des autres livres font écho à la profusion de ceux que l'on découvre ici et vice versa. Le livre est tout de même découpé en 4 chapitres nets et clairs qui nous font petit à petit remonter le temps puis rattraper le moment présent où se déroule le début de l'action. Les sous chapitres sont également construits de cette manière : contexte, retour en arrière, puis on rattrape le présent. Certains l'appellent roman polyphonique, choral, ce n'est pas vraiment le cas, si l'on fait bien attention. Oui nous rencontrons des personnes (12 mentionnées en 4e de couverture mais beaucoup plus en fait), une multitude de personnes mais leur histoire est presque toujours racontée par le narrateur, ainsi que leur expressions. Il y a des prises de paroles individuelles mais ce n'est pas l'essentiel du livre. Et heureusement : ce n'est pas du tout une énumération de "moi je, moi je, moi je" mais bien des vies racontées, contextualisées, positionnées par rapport à des situations etc. J'ai beaucoup aimé que chacun de ces personnages révèle une partie de sa vie, de son intimité. Certains personnages nous révèlent même des éléments que personne d'autre ne sait. Malheureusement j'ai été à un moment perdue par leur profusion. Les liens entre les personnes sont clairs au début puis on oublie les "figurants" du début du roman. Ça a été particulièrement vrai pour le "final" que j'ai n'ai sans doute pas apprécié à sa juste valeur étant donné que j'ai passé beaucoup de temps à me rappeler qui était qui et faisait quoi déjà. Bien que les personnages principaux aient une identité féminine ou un genre féminin ou pas de genre, les personnages masculins ne sont ni évincés, ni caricaturés, simplement ne sont pas mis en évidence laissant la place belle aux autres personnages : pour une fois le masculin n'a que des seconds rôles. Pour être honnête avec moi même également, j'ai apprécié pouvoir scruter de mon œil curieux et indiscret des vies, qui bien que fictives, décrivent la réalité de personnes réelles. Particulièrement sur la question du genre et du racisme pour une couleur de peau versus la perception et le lien avec ses origines, cette lecture m'aura permis d'étendre mon champ de réflexion. Bien que j'ai beaucoup apprécié toutes ces histoires liées les unes aux autres il y a deux éléments qui ne m'ont pas donné de coup de cœur pour cette lecture : - le manque de connaissance en profondeur des personnages. Bien que l'on découvre les personnages principaux de manière assez poussée, nous n'avons que des morceaux choisis de leur vie et surtout nous les voyons très peu en contexte. - le fait que l'on sente une volonté d'adhésion à l'unanimité : oui on sent que chacun des personnages représente une identité raciale, sexuelle, culturelle, différente mais c'est ce qui donne le côté listing et je n'ai pas trop aimé. Du coup les personnages se font écho dans leurs différences et leurs ressemblances mais il manque un quelque chose de lien dans des situations qui seraient les mêmes pour plusieurs d'entre eux. Dans tous les cas une lecture que j'ai appréciée et qui me donne envie de me cultiver plus par la lecture sur les sujets d'actualité comme l'appellent à le faire toutes les personnes de ce roman !!
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  • visages 05/03/2023
    Ce roman est une œuvre innovante et parfois déroutante, tant par sa forme que par le fond. La ponctuation vient rompre avec la norme tout comme les douzes femmes qui composent ce grand patchwork qui s'étend sur 120 ans. C'est un livre exigeant car il interroge sans cesse sur l'identité et pousse la réflexion jusqu'à savoir s'il appartient à chacun de se définir ou se redéfinir au delà de ses origines. "Origine" étant entendu dans toute sa complexité :géographique, classe sociale, configuration familiale,couleur de peau,sexe,genre... Tous les personnages ont un lien proche où éloigné mais chaque chapitre, qui est consacré à une femme,nous permet de le découvrir. Bernardine Evaristo bouscule,en tout cas elle m'a bousculée par ce qui est un hymne à la diversité et certainement aussi à la recherche de la liberté d'être où devenir qui l'on est! S'il est question de femmes noires et de lutte contre le racisme, il est question aussi de féminisme et du croisement de multiples combats liés aux discriminations quelqu'elles soient,ce qui me fait beaucoup penser au féminisme intersectionnel que j'ai découvert récemment. J'avoue cependant que je ne suis pas mécontente de terminer... Ce roman est une œuvre innovante et parfois déroutante, tant par sa forme que par le fond. La ponctuation vient rompre avec la norme tout comme les douzes femmes qui composent ce grand patchwork qui s'étend sur 120 ans. C'est un livre exigeant car il interroge sans cesse sur l'identité et pousse la réflexion jusqu'à savoir s'il appartient à chacun de se définir ou se redéfinir au delà de ses origines. "Origine" étant entendu dans toute sa complexité :géographique, classe sociale, configuration familiale,couleur de peau,sexe,genre... Tous les personnages ont un lien proche où éloigné mais chaque chapitre, qui est consacré à une femme,nous permet de le découvrir. Bernardine Evaristo bouscule,en tout cas elle m'a bousculée par ce qui est un hymne à la diversité et certainement aussi à la recherche de la liberté d'être où devenir qui l'on est! S'il est question de femmes noires et de lutte contre le racisme, il est question aussi de féminisme et du croisement de multiples combats liés aux discriminations quelqu'elles soient,ce qui me fait beaucoup penser au féminisme intersectionnel que j'ai découvert récemment. J'avoue cependant que je ne suis pas mécontente de terminer ce livre car même s'il s'agit bien d'une fiction,la volonté de l'auteure d'argumenter ses pensées, peut-être son propre parcours,ses convictions, amincit diablement la frontière avec un essai. J'ai donc du mal à attribuer les fameuses étoiles! Le degré de réflexion,l'originalité du sujet et de l'écriture méritent amplement les 5 étoiles,mais mon plaisir n'atteint pas ces étoiles...il faut tout de même souligner que B.Evaristo est la première femme noire à obtenir l Man Booker Prize avec ce roman !
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  • Fabeli64 18/02/2023
    Histoires de femmes noires en Angleterre, des histoires qui se mêlent, s'emmêlent. Différentes époques (de la fin du 19ème siècle au début du 21ème), différents lieux. Beaucoup de liens entre ces femmes, mères-filles-tantes-grand-mères-petites-filles... La narration, menée presque d'une seule traite, comme une seule longue phrase qui court sur 470 pages, donne le sentiment d'une seule voix. Toutes ces femmes parlent d'une seule voix, celle des femmes noires en Angleterre, voire, plus généralement, celle des femmes, de toutes les femmes. Il m'a été un peu difficile de m'y retrouver dans cette multitude de personnages qui se croisent et s'entrecroisent au fil des chapitres. J'ai cependant apprécié l'énergie qui se dégage de ce roman, de son écriture. J'ai senti aussi beaucoup de tendresse de la part de l'auteure pour ces femmes qui luttent, toujours, pour se faire une place dans un monde d'hommes.
  • Lsky 12/12/2022
    Le livre, qui pourrait porter le nom que je n’aime pas de « roman choral », a une sorte de fil rouge autour d’une pièce de théâtre consacré aux Amazones du Dahomey. La dernière partie du livre, nommée « La Fête », illustre l’inauguration de cette pièce de théâtre. Avec forces de ressemblance et criante de vérité sur ce qu’est un événement artistique aujourd’hui à Londres… Ou à Paris. Vous avez déjà travaillé pour des spectacles, des expositions, des sorties littéraires ? Vous avez participé à cette grande mascarade servie avec champagne et petits fours ? Vous avez regardé ces gens qui s’ennuient ? Ceux qui s’écoutent parler ? Les grands universitaires et les artistes qui s’efforcent d’avoir l’air « à part » ? Vous avez entendus ceux qui braillent qu’ils connaissent mieux le sujet, que eux n’ont pas été corrompus par la société, que eux sont sincères dans leur art/pensée/idée ? Vous voyez ? A peu près ? Eh bien là, figurez vous que c’est drôlement bien fait, et surtout, c’est drôle ! Un peu de légèreté qui termine ces pages parfois totalement glaçantes. Une histoire en chorale du féminisme noir, quand il n’existait pas, quand il ruait dans les brancards,... Le livre, qui pourrait porter le nom que je n’aime pas de « roman choral », a une sorte de fil rouge autour d’une pièce de théâtre consacré aux Amazones du Dahomey. La dernière partie du livre, nommée « La Fête », illustre l’inauguration de cette pièce de théâtre. Avec forces de ressemblance et criante de vérité sur ce qu’est un événement artistique aujourd’hui à Londres… Ou à Paris. Vous avez déjà travaillé pour des spectacles, des expositions, des sorties littéraires ? Vous avez participé à cette grande mascarade servie avec champagne et petits fours ? Vous avez regardé ces gens qui s’ennuient ? Ceux qui s’écoutent parler ? Les grands universitaires et les artistes qui s’efforcent d’avoir l’air « à part » ? Vous avez entendus ceux qui braillent qu’ils connaissent mieux le sujet, que eux n’ont pas été corrompus par la société, que eux sont sincères dans leur art/pensée/idée ? Vous voyez ? A peu près ? Eh bien là, figurez vous que c’est drôlement bien fait, et surtout, c’est drôle ! Un peu de légèreté qui termine ces pages parfois totalement glaçantes. Une histoire en chorale du féminisme noir, quand il n’existait pas, quand il ruait dans les brancards, quand il s’est réinventé, et toutes les autres périodes entre. Merveilleux.
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  • LibertyBojangles 24/05/2022
    Britain. The story of twelve women, three by three in four different parts of the book, like a puzzle. Often closely linked, a mother and a daughter, sometimes just passing through the story of another woman. Black women or thinking they are not because they don’t know where they come from. Stories through time, through loss and discovery, through self-knowledge and self-affirmation. A very touching book that had me crying at the end.
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