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Fille, femme, autre
Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
Pocket

Fille, femme, autre

Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 19/08/2021
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et...
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d'un bout de siècle à l'autre. Leurs vies s'épaulent, s'opposent et font la...
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d'un bout de siècle à l'autre. Leurs vies s'épaulent, s'opposent et font la ronde. Chacune est en quête, de place, de classe, d’un avenir, d’une identité, du bonheur. Elles sont un chœur, un tableau vibrant et foisonnant, une ode à la différence et à la soif « d’être ensemble ».
 
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EAN : 9782266313155
Code sériel : 18030
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266313155
Code sériel : 18030
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un superbe roman polyphonique. » 
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnirudhP 09/04/2024
    A noter : J’ai lu le roman en anglais Femme, fille, autre est un roman de Bernadine Evaristo, lauréat du prix Booker en 2019, qui met en scène douze personnages principaux, tous des femmes noires britanniques. Chacun de ces personnages était lié d’une manière ou d’une autre ; inévitablement, les deux premiers personnages soit une relation mère-fille (ou l’inverse) et le troisième est une femme étroitement impliquée dans la vie de l’une ou des deux. Les personnes dans le roman sont de différentes couches de la société – une dramaturge aisée et sa fille rebelle, une immigrée nigériane qui dirige une entreprise prospère et sa fille qui est admise à Oxford et en train de perdre son identité « nigériane », une enseignante, une mère célibataire une mère célibataire adolescente en difficulté, un personnage qui s'identifie comme « neutre du point de vue du genre », etc. A travers ces personnages, l’auteur explore de multiple thèmes – le patriarcat, les privilèges, le racisme, l’intersectionnalité – dans laquelle certains des personnages sont souvent confrontés à une discrimination à trois niveaux, le fait d’être une femme, d’être noir et d’être lesbienne. Le roman est écrit d'une manière étrange, je me suis d'abord demandé s'il y avait une erreur dans ma version du livre ou s'il y avait une erreur d'impression tout au long du livre. Le livre a une structure poétique dans laquelle il n'y a presque pas de phrases complètes et des sauts de paragraphe tout le temps. Cependant, je m'y suis habitué dès les vingt premières pages et j'ai pu alors apprécier ce style d'écriture. J'ai aimé la façon dont chacun de ces personnages était relié - ce qui a ajouté un élément de suspense involontaire, à savoir à quel moment ce personnage va être relié à un ou plusieurs autres personnages précédents. Cependant, la relation entre les personnages n'est pas aussi importante que les individus eux-mêmes, car chacun d'entre eux avait ses propres complexités. Ma section préférée a été le chapitre avec Bummi (l'immigrée nigériane mentionnée plus haut) et sa fille Carole, qui regardait de haut la plupart de ses camarades de classe, puis l'histoire est présentée du point de vue d'une de ces camarades. L'histoire est présentée du point de vue d'une de ces camarades. Cela devient intéressant lorsque chaque personnage semble justifié en racontant l'histoire de son point de vue. J'étais circonspecte quant à la manière dont elle avait exprimé certains de ses messages, peut-être pour mieux s’engager à un public mondial (je suis sûre que l'auteur connaît mieux l'Afrique de l'Ouest que moi). C'est le cas lorsqu'elle utilise à plusieurs reprises le mot « nigérian » - comme lorsque Bummi dit à Carole qu'elle doit embrasser son identité nigériane et n'épouser qu'un homme nigérian, alors qu'il s'agit d'un endroit très diversifié sur le plan culturel, les ethnies n'ayant que peu de liens entre elles. D'après leur profil, j'ai pu déduire que Bummi était Igbo et que chaque fois qu'elle disait « Nigérian », elle parlait peut-être d'un Igbo ou d'un groupe ethnique apparenté (et probablement pas d'un Haoussa ou d'un Peul qui sont aussi des « Nigérians »). J'ai apprécié tous les chapitres, mais certains pourraient avoir l'impression qu'il y a une forte répétition, la plupart des personnages répétant souvent les mêmes thèmes de patriarcat ou d'intersectionnalité. J'ai également pensé qu'il aurait pu y avoir un peu plus de diversité dans le livre - avec un personnage britannique blanc moins privilégié. Il y a eu une conversation prometteuse entre Yazz, la fille adolescente d'un dramaturge, et son amie cornouaillaise au sujet des « jeux olympiques du privilège » et j'aurais peut-être aimé une histoire consacrée à cette amie. Mais j'apprécie que tous les personnages ne soient pas basés à Londres. Dans l'ensemble, ce livre a été une excellente lecture - c'était un style d'écriture engageant pour diverses raisons (que ce soit la langue ou même la structure), les multiples thèmes qui ont été explorés et les personnages attachants. Sur cette note, je donnerais à ce livre une note de quatre sur cinq. A noter : J’ai lu le roman en anglais Femme, fille, autre est un roman de Bernadine Evaristo, lauréat du prix Booker en 2019, qui met en scène douze personnages principaux, tous des femmes noires britanniques. Chacun de ces personnages était lié d’une manière ou d’une autre ; inévitablement, les deux premiers personnages soit une relation mère-fille (ou l’inverse) et le troisième est une femme étroitement impliquée dans la vie de l’une ou des deux. Les personnes dans le roman sont de différentes couches de la société – une dramaturge aisée et sa fille rebelle, une immigrée nigériane qui dirige une entreprise prospère et sa fille qui est admise à Oxford et en train de perdre son identité « nigériane », une enseignante, une mère célibataire une mère célibataire adolescente en difficulté, un personnage qui s'identifie comme « neutre du point de vue du genre », etc. A travers ces personnages, l’auteur explore de multiple thèmes – le patriarcat, les privilèges, le racisme, l’intersectionnalité – dans laquelle certains des personnages sont souvent confrontés à une discrimination à trois niveaux, le fait d’être une femme, d’être noir et d’être lesbienne. Le roman est écrit d'une manière étrange, je me suis d'abord demandé s'il y...
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  • lunaclero 19/02/2024
    Un formidable roman qui a reçu…deux prix ! le Booker Prize 2019 et le British Book Award 2020 ( l’équivalent de notre Goncourt, je crois.) Un bouquin incroyable… Au début, j’étais un peu inquiète… On m’avait dit qu’il était sans majuscule et presque sans ponctuation… Hou la ! ai-je pensé, ce n’est pas pour moi… Mais je me suis lancée, une aventure que je ne regrette pas… On suit douze femmes de 19 à 93 ans, noires (il y en a plus dit le résumé éditeur que ce qu’en a vu à la télé britannique l’autrice durant toute son enfance). Il aborde un tas de questions qui traversent nos sociétés modernes. Le racisme, le genre et le non-genre, la transmission entre génération (ou son absence!). Il est écrit dans un style...époustouflant, une langue merveilleuse qui surprend au début mais qui m'a emportée. Une belle découverte.
  • suzanneveutlire 14/02/2024
    Elles sont 12 femmes. 12 femmes noires vivant au Royaume-Uni, nées ici ou ailleurs, appartenant aux communautés nigériane, caribéenne, ghanéenne ou encore guyanaise. Pour leur donner la parole, Bernardine Evaristo s’affranchît des codes traditionnels du roman. Pas de personnage principal autour duquel se construit le récit, pas de linéarité temporelle ni même de points ou de majuscules. Et pourtant, dès les premières pages la magie opère : le style est sec, les phrases claquent et impriment un rythme auquel il est difficile de résister. Bernardine Evaristo nous place dans le regard de ces 12 femmes, nous plonge dans leurs souvenirs, leurs pensées, leurs réflexions autour de l’identité. Leurs histoires donnent à voir la traversée d’un siècle du point de vue de femmes noires d’origines et de conditions différentes, mais ayant toutes en commun une conscience aiguë de leur identité, qu’elles en subissent les conséquences ou qu’elles la revendiquent. Leurs combats, personnels ou collectifs, pour s’approprier le monde et y trouver leur place, racontent l’histoire du féminisme dans sa dimension intersectionnelle. À travers les vies de ces femmes qu’elle entremêle, Bernardine Evaristo illustre avec subtilité les confrontations et incompréhensions entre générations, chacune emprunte de leurs propres contradictions mais qui, chacune à leur manière, ont reconfiguré le féminisme. C’est sincère, lucide, drôle, bouillonnant d’énergie. Elles sont 12 femmes. 12 femmes noires vivant au Royaume-Uni, nées ici ou ailleurs, appartenant aux communautés nigériane, caribéenne, ghanéenne ou encore guyanaise. Pour leur donner la parole, Bernardine Evaristo s’affranchît des codes traditionnels du roman. Pas de personnage principal autour duquel se construit le récit, pas de linéarité temporelle ni même de points ou de majuscules. Et pourtant, dès les premières pages la magie opère : le style est sec, les phrases claquent et impriment un rythme auquel il est difficile de résister. Bernardine Evaristo nous place dans le regard de ces 12 femmes, nous plonge dans leurs souvenirs, leurs pensées, leurs réflexions autour de l’identité. Leurs histoires donnent à voir la traversée d’un siècle du point de vue de femmes noires d’origines et de conditions différentes, mais ayant toutes en commun une conscience aiguë de leur identité, qu’elles en subissent les conséquences ou qu’elles la revendiquent. Leurs combats, personnels ou collectifs, pour s’approprier le monde et y trouver leur place, racontent l’histoire du féminisme dans sa dimension intersectionnelle. À travers les vies de ces femmes qu’elle entremêle, Bernardine Evaristo illustre avec subtilité les confrontations et incompréhensions entre générations, chacune emprunte de leurs propres contradictions mais qui, chacune à leur...
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  • Juladou 21/12/2023
    “Fille, femme, autres" de Bernadine Evaristo est une œuvre captivante qui explore la diversité des expériences féminines et les nuances de l'identité à travers une narration polyphonique unique. La qualité exceptionnelle de l'écriture et de la profondeur des thèmes abordés justifient grandement le booker price que ce livre a obtenu. L'un des aspects les plus remarquables de ce livre est la manière dont l'auteure tisse une toile des voix féminines, offrant ainsi une représentation diversifiée de la féminité et de ses interactions sociales. Chaque chapitre est consacré à un personnage différent, liant subtilement les récits pour former un tableau global des vies d’Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, Latisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome et Grace ; douze femmes noires britanniques âgées de 19 à 93 ans et présentant un mélange hétéroclite de backgrounds culturels et autres. Ce choix narratif à plusieurs voix crée une riche symphonie d'histoires individuelles, mettant en lumière les différentes façons dont les femmes vivent, aiment, luttent et se définissent. L'exploration des thèmes tels que la race, la classe sociale, la sexualité et l'âge est traitée avec une profonde sensibilité. Evaristo transcende les stéréotypes pour présenter des personnages complexes et multidimensionnels, offrant ainsi une réflexion profonde sur la construction sociale de l'identité féminine. Le livre défie les normes traditionnelles du récit en explorant les nuances de l'intersectionnalité, soulignant ainsi la diversité au sein même du genre féminin. La prose d'Evaristo est poétique, immersive et empreinte d'une puissante énergie narrative. Son style d'écriture novateur, dépourvu de ponctuation conventionnelle, confère au roman une fluidité artistique, invitant le lecteur à s'immerger dans les pensées intimes de chaque personnage. C’est une œuvre contemporaine qui célèbre la diversité des expériences féminines. Bernadine Evaristo offre un regard profondément humain sur la complexité de l'identité, tout en élevant la voix des femmes dont les récits sont souvent marginalisés. Ce roman reste gravé dans l'esprit du lecteur bien après avoir tourné la dernière page, invitant à la réflexion sur la richesse et la variété des vies de femmes. Bien évidemment, il est resté gravé dans le mien et je vous le recommande vivement. Il donne également envie de visiter l’immense œuvre de l’auteure que j’avoue découvrir avec ce livre.“Fille, femme, autres" de Bernadine Evaristo est une œuvre captivante qui explore la diversité des expériences féminines et les nuances de l'identité à travers une narration polyphonique unique. La qualité exceptionnelle de l'écriture et de la profondeur des thèmes abordés justifient grandement le booker price que ce livre a obtenu. L'un des aspects les plus remarquables de ce livre est la manière dont l'auteure tisse une toile des voix féminines, offrant ainsi une représentation diversifiée de la féminité et de ses interactions sociales. Chaque chapitre est consacré à un personnage différent, liant subtilement les récits pour former un tableau global des vies d’Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, Latisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome et Grace ; douze femmes noires britanniques âgées de 19 à 93 ans et présentant un mélange hétéroclite de backgrounds culturels et autres. Ce choix narratif à plusieurs voix crée une riche symphonie d'histoires individuelles, mettant en lumière les différentes façons dont les femmes vivent, aiment, luttent et se définissent. L'exploration des thèmes tels que la race, la classe sociale, la sexualité et l'âge est traitée avec une profonde sensibilité. Evaristo transcende les stéréotypes pour présenter des personnages complexes et multidimensionnels, offrant ainsi une réflexion profonde sur la construction...
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  • read_to_be_wild 15/12/2023
    « mais non le féminisme ne signifie pas la haine des hommes! le féminisme signifie libération des femmes, droits identiques et suppression des croyances limitantes, il faut que tu penses par toi-même au lieu de répéter comme un perroquet les litanies du patriarcat […]» Fille, femme, autre, Bernardine Evariste @bernardineevaristo @editions_pocket #paldevoyage De Amma à Pénélope, ce livre dresse des portraits de femmes, essentiellement des femmes de couleur, qui se sont construites sur la base de leurs différences et en ont fait leur force! Des femmes dont les vies, les parcours, se croisent et s’entremêlent, des femmes fortes, puissantes, volontaires… Des femmes qui imposent leur place dans la vie! Des femmes, heteros, lesbiennes, transgenres… d’où le titre #fillefemmeautre « tu vois, Megan, j’ai appris à mes dépens comment les femmes sont discriminées, c’est pour ça que je suis devenue féministe après ma transition, une féministe intersectionnelle, parce qu’il ne s’agit pas seulement de genre mais de race, de sexualité, de classe sociale et autres intersections avec lesquelles nous vivons d’ailleurs sans même y penser.» Ce roman puissant traite de nombreux sujets: la couleur de peau, l’orientation sexuelle, la discrimination liée à l’origine, au milieu social, à la religion… « étant donné son appartenance aux cinq catégories : noire, musulmane, femme, pauvre et portant le hijab » … avec une plume grinçante et volontairement « choquante » l’autrice chamboule les codes et les esprits, remet les choses en perspective, donne une vision partant d’un angle différent, intéressant! Elle parle de l’Histoire ancienne et récente, et manie le verbe sans langue de bois! « […] j’ai sangloté, Dominique, j’ai sangloté et compris encore mieux que jamais tout ce dont l’homme blanc doit répondre Dominique se retint de répliquer que l’homme africain avait également vendu des Africains comme esclaves et que par conséquent l’histoire était beaucoup plus complexe que ça » Un livre #feministe certes, mais ce serait une erreur de le limiter à ce seul prisme! Un livre d’une grande richesse, puissant et porteur! Un livre traitant de l’injustice et des discriminations #x1f525« mais non le féminisme ne signifie pas la haine des hommes! le féminisme signifie libération des femmes, droits identiques et suppression des croyances limitantes, il faut que tu penses par toi-même au lieu de répéter comme un perroquet les litanies du patriarcat […]» Fille, femme, autre, Bernardine Evariste @bernardineevaristo @editions_pocket #paldevoyage De Amma à Pénélope, ce livre dresse des portraits de femmes, essentiellement des femmes de couleur, qui se sont construites sur la base de leurs différences et en ont fait leur force! Des femmes dont les vies, les parcours, se croisent et s’entremêlent, des femmes fortes, puissantes, volontaires… Des femmes qui imposent leur place dans la vie! Des femmes, heteros, lesbiennes, transgenres… d’où le titre #fillefemmeautre « tu vois, Megan, j’ai appris à mes dépens comment les femmes sont discriminées, c’est pour ça que je suis devenue féministe après ma transition, une féministe intersectionnelle, parce qu’il ne s’agit pas seulement de genre mais de race, de sexualité, de classe sociale et autres intersections avec lesquelles nous vivons d’ailleurs sans même y penser.» Ce roman puissant traite de nombreux sujets: la couleur de peau, l’orientation sexuelle, la discrimination liée à l’origine, au milieu social, à la religion… « étant donné son appartenance aux cinq catégories : noire, musulmane, femme, pauvre...
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