Fille, femme, autre : Le livre de Bernardine Evaristo
Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize. Elles sont douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d'un bout de siècle à l'autre. Leurs vies s'épaulent, s'opposent et font la ronde. Chacune est en quête, de place, de classe, d'un avenir, d'une identité, du bonheur. Elles sont un chœur, un tableau vibrant et foisonnant, une ode à la différence et à la soif " d'être ensemble ".
De (auteur) : Bernardine Evaristo
Traduit par : Françoise Adelstain
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
gonewiththegreen
• Il y a 1 mois
Elles sont douze, de 19 à 93 ans . Elles vont se croiser durant leur existence, souvent fracassée par le racisme, la violence ou simplement la recherche de soi même. Elles vont faire preuve de courage , de résilience , d'ambition.Elles vont parfois s'asseoir sur les principes , parfois nous choquer , mais jamais nous décevoir. elles vont construire leur vie contre vents et marées. Des leçons de vie, un monde d'abnégation, de courage, un monde où les hommes n'ont pas toujours le beau rôle mais où certains sont des modèles 'humanité, ce qui rend l'ensemble encore plus crédible. Bienvenue parmi ces femmes que l'autrice a magnifiées dans un roman émouvant, envoutant, bien construit. A lire
patkela
• Il y a 1 mois
Ce livre nous plonge dans la vie de plusieurs femmes noires de différentes générations et époques. Chacune a du combattre et résister à une société, tour à tour, raciste, homophobe, élitiste, violente et patriarcale. Elles ont pleuré, souffert, rit et aimé. Toutes ont contribué à améliorer le monde des générations suivantes. Je suis par toutes les émotions en lisant ce livre. Probablement parce que je m’y retrouve dans les tranches de vie et le caractère de certaines. J’ai un vélos sur le style d’écriture qui a rendu difficile la compréhension sur le premier quart du livre.
jcjc352
• Il y a 2 mois
Un ouvrage qui d’emblée m’a paru s’aligner sur un « Chelsea Girls » de Eileen Myles ou un « Le Mars Club » de Rachel Kushner (Médicis Etranger 2018) pour le mode de vie et le ton, avec pour nouveauté une version colorée du moins si les noirs sont bien des gens dits de couleur. Puis à la lecture (suivie d’un peu de réflexion) il apparait bien plus pointu, mieux présenté, assez hétéroclite, plus profond, mais néanmoins il souffre d’une faiblesse déplorable mais peut-être inévitable il regroupe tous les poncifs, sans en rater un, des décennies branchées du XXI siècle : un paroxysme. Mais avant pour la forme on note un démarcage par un style particulier : absence de majuscules et de ponctuation, retrait à la ligne par segments de 2 ou 3 lignes, prose ou pseudo-rimes, phrases qui s’amenuisent en fin de paragraphe à considérer plutôt comme une petite préciosité typographique d’éditeur d’Evaristo. Il est vrai que la forme donne du caractère à cet ouvrage comme une première de couverture flashy et africaine : un empilement sur la tête qui suggère de fortes pressions sur la femme, le ton est donné. On remarquera en outre un mode polyphonique avec une douzaine de portraits d’amazones plus ou moins liées plutôt que de « (Trois) Femmes puissantes ». Un style pressé et nerveux pour en dire le plus possible mais qui frise l’overdose parfois la caricature et dont les chutes de paragraphes sont des avis nonchalants, sans trop de nuances mais qui ne souffrent d’aucune ambigüité et marrants. Bernardine Evaristo commence sur une représentation théâtrale sur une exacerbation car on y trouve un féminisme radical et militant homosexuel, une sororité bon teint affichée, une sexualité avancée, notamment triolisme et polygamie, de l’alcool, de la drogue, du squat, de la monoparentalité lesbienne associée à la coparentalité homosexuelle, du véganisme à de l’ascétisme hyposodé, Cela dans un milieu essentiellement artistique forcement activiste et universitaire c’est-à-dire très intellectuel, obligatoirement anarchiste, un ghetto uniquement matriarcal et fortement peuplé de genres 2ELGBTQI+ avec pour couleur étendard le noir, couleur qui sied le mieux à l’afro-caribéen. Elle termine avec les mêmes personnages et ce avec une conclusion militante et incisive de la même eau Ailleurs, retour à des milieux moins typés mais plus connus celui des migrants, beaucoup moins revendicatifs et plus traditionnels dans lequel on voit des mères ou filles noires qui s’efforcent malgré toutes les contraintes, conditions de vie, racisme, pauvreté, travail merdique, conjoints pas du tout à la hauteur qui prennent la tangente, d’assurer l’impossible tous les jours. Ces passages sont très forts car ils sont très proches de la réalité. Ce sont des vécus de femmes déracinées certaines qui ne sont pas nées en Angleterre et qui sont écartelées entre le présent dans un pays hostile et leurs traditions africaines gardées en mémoire. Livre autobiographique dans lequel il y a plus de certitudes radicales, du moins dans les parties intellectuelles que d’interrogations laissées en suspens Ce qui cause un vif désagrément mais les interrogations sont là et c’est déjà pas mal. Toutefois Evaristo, de fait, pratique l’invisibilisation des hommes, pratique reprochée aux machos ce qui induit une terrible discrimination positive un peu contraire à l’idée du bouquin et une misandrie assez prononcée C’est une écriture symptomatique contemporaine de pensée très occidentale bien que Evaristo s’appuie sur les souvenirs africains des femmes ceux-ci ne sont que rapportés pour le discours mais pas vécus. Un langage s’appuyant sur une vision victimisée bien pratique de l’individu noir et féminin exclusivement et donc qui est dans la doxa conjecturelle. On retrouve dans ce panégyrique féminin du matriarcat souhaité les faiblesses dénoncées dans le patriarcat, dans ce panégyrique antiségrégationniste les mêmes sottises que celles de la race dominante, à se demander quel intérêt à être femme et noire. Constat de désenchantement d’une génération ou l'indignation morale est l’apanage d’une élite qui ne repressente qu’elle-même et qui n’a pas d’autres solutions que de constater que quelque soient le genre et la couleur les choses sont invariablement identiques et universelles Bernardine Evaristo a mené une réflexion difficile sur une quelque chose d’inextricable c’est à dire la nature humaine. On a beaucoup apprécié l’humour tout au long de cette narration et surtout celui pince sans rire qui démine constamment le terrain. Très bon.
atnmitch
• Il y a 2 mois
Really great book, the writing is so nice and well done, we really get a good feel for each of the characters through their own voice. The way each is tied to another creates a nice web to put everything together, whilst also feeling quite massive as the stories coome from different places in England and the world. The writing flows so well, written in verse style (I think) and at times you see why this was chosen as it works so well for the delivery. This is making go explore Bernadine Evaristo's other books!
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782266313155
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 576
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- Dimensions
- 178 x 110 mm
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9,60 € Poche 576 pages