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Fouquet
Collection : Tempus
Date de parution : 07/04/2005
Éditeurs :
Perrin

Fouquet

Collection : Tempus
Date de parution : 07/04/2005

La biographie de l'un des personnages les plus fascinants du siècle de Louis XIV.

 

Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV, était-il un financier douteux puisant dans les caisses de l'Etat ou fut-il accusé par jalousie ? Juriste éminent, habile financier, diplomate avisé, ami...

Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV, était-il un financier douteux puisant dans les caisses de l'Etat ou fut-il accusé par jalousie ? Juriste éminent, habile financier, diplomate avisé, ami fidèle, grand mécène et bâtisseur (à Vaux-le-Vicomte et à Belle-Ile), il a eu un rôle politique capital dans la période...

Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV, était-il un financier douteux puisant dans les caisses de l'Etat ou fut-il accusé par jalousie ? Juriste éminent, habile financier, diplomate avisé, ami fidèle, grand mécène et bâtisseur (à Vaux-le-Vicomte et à Belle-Ile), il a eu un rôle politique capital dans la période difficile qui va de la fin de la Fronde à la mort de Mazarin. Rongé par la chimère et l'ambition, rêvant de devenir un nouveau Richelieu, ce fastueux ministre ne pouvait que se heurter à l'autorité naissante du jeune Louis XIV. L'ouvrage de Jean-Christian Petitfils apporte un éclairage nouveau sur ce personnage complexe et sur la France baroque.

Docteur d'Etat en science politique, historien, grand connaisseur du XVIIe siècle, auquel il a consacré de nombreux ouvrages, Jean-Christian Petitfils a publié notamment une biographie de Louis XIV (Perrin), saluée par la critique et couronnée par trois prix littéraires, dont le Grand Prix de la biographie historique de l'Académie française.

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EAN : 9782262023324
Code sériel : 97
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 640
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262023324
Code sériel : 97
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 640
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Denis_76 17/09/2023
    Sur les conseils d'une babamie, j'ai lu une bio de Nicolas Fouquet. J'ai donc pris l'ouvrage de mon biographe préféré, Jean-Christian Petitfils. Fouquet ( fouquet, ancien nom de l'écureuil, d'où la présence de cet animal sur le blason du surintendant Fouquet avec la devise : Quo non ascendet ? ) est en effet un personnage essentiel pour comprendre ce siècle de grandeurs et misères des courtisans. Pourquoi cet homme, procureur du parlement de Paris et Surintendant des finances, ministre d'Etat, presqu'aussi puissant que Mazarin ou Louis XIV, a-t-il été jugé puis mis en prison à vie ? Telle est la question à laquelle essaye de répondre notre biographe patenté, en levant un à un les voiles sur ce vicomte de Melun et Vaux, Cleonyme nonchalant mais fébrile, esprit agile comme l'écureuil de son blason, charmeur mais confus, , qui se fait appeler "Monseigneur", qui a un goût pour l'évasion, les rêves, inconstant, imprévisible, généreux, opiniâtre, désordonné, qui aime faire plaisir, inquiet, cyclothymique, capricieux, bouillonnant de projets, bref, un personnage complexe aux multiples facettes ! . Dans un premier temps, l'auteur expose son ascension avec Mazarin qui avait besoin de son réseau financier de publicains, la guerre contre les Habsbourg doublant le budget de l'Etat, par ces temps de régence où l'Italien était éjectable, et la reine mère Anne d'Autriche maladroite. En 1661 le protecteur Mazarin meurt, Colbert attaque ! Lors du procès frauduleux, Fouquet à la faconde étourdissante, se défend brillamment, mais l'auteur montre ensuite qu'il s'était trompé de cible : l'adversaire n'était pas directement Colbert, mais dieudonné. Pourquoi dieudonné ? Pour la jalousie provoquée par la visite de Vaux en juillet 1661 ? Ce fut, certes, la goutte d'eau qui fit déborder le vase, mais la décision avait été prise 3 mois avant, peu de temps après la mort de Mazarin. La psychologie du roi est complexe ; il est influençable et n'est pas scincère comme son père ou son grand-père, il il faudra que je lise sa bio. . Or, comment un écureuil peut-il attaquer un soleil ? . Je n'aime pas dieudonné, même si son jeu politique est habile. A sa place, j'aurais mis Nicolas à la Culture, son salon protecteur des artistes étant de qualité, ou aux affaires extérieures, ayant brillamment réussi une mission à Londres .... Ou alors, je l'aurais gardé comme simple procureur du Parlement de Paris, poste où il excellait. . Puis l'auteur nous raconte les années sombres de 1661 à 1680, pendant laquelle sa femme Marie-Madeleine de Castille a eu une attitude admirable et courageuse pour récupérer son mari emprionné à Pignerol. Et je finis par évoquer la rencontre de Nicolas avec le fantasque Lauzun ( qui mériterait d'avoir son roman de la plume d'Alexandre Dumas ), et avec le fameux Danger ou d'Angers, qui est, selon Petitfils, le masque de Fer :) . NOTA : la raison pour laquelle le roi voulait défaire Fouquet des finances, d'après ce que j'ai compris, était au départ, en mai 1661, que celui-ci continuait à emprunter pour l'Etat à des taux usuraires énormes ( jusqu'à 50%), alors que la guerre était finie. Il continuait donc de faire vivre l'Etat à crédit, comme lui-même. Cependant, c'est bien Jean-Baptiste Colbert qui l'a signalé au roi.Sur les conseils d'une babamie, j'ai lu une bio de Nicolas Fouquet. J'ai donc pris l'ouvrage de mon biographe préféré, Jean-Christian Petitfils. Fouquet ( fouquet, ancien nom de l'écureuil, d'où la présence de cet animal sur le blason du surintendant Fouquet avec la devise : Quo non ascendet ? ) est en effet un personnage essentiel pour comprendre ce siècle de grandeurs et misères des courtisans. Pourquoi cet homme, procureur du parlement de Paris et Surintendant des finances, ministre d'Etat, presqu'aussi puissant que Mazarin ou Louis XIV, a-t-il été jugé puis mis en prison à vie ? Telle est la question à laquelle essaye de répondre notre biographe patenté, en levant un à un les voiles sur ce vicomte de Melun et Vaux, Cleonyme nonchalant mais fébrile, esprit agile comme l'écureuil de son blason, charmeur mais confus, , qui se fait appeler "Monseigneur", qui a un goût pour l'évasion, les rêves, inconstant, imprévisible, généreux, opiniâtre, désordonné, qui aime faire plaisir, inquiet, cyclothymique, capricieux, bouillonnant de projets, bref, un personnage complexe aux multiples facettes ! . Dans un premier temps, l'auteur expose son ascension avec Mazarin qui avait besoin de son réseau financier de publicains, la guerre contre les Habsbourg doublant le budget de l'Etat, par...
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  • Toscane57 11/05/2023
    Cette biographie de JC Petitfils mérite d'être lue par ceux qui s'intéressent à ce personnage brillant mais au destin funeste, très chèrement sanctionné pour des pratiques douteuses et pas toujours démontrées, qui étaient légion bien avant qu'il ne prenne en charge la surintendance, victime d'un complot ourdi par Colbert qui ne brillait pas plus par son intégrité. Par ailleurs il a été longtemps empêché pendant son incarcération de produire sa défense puisqu'on lui refusait papier et de quoi rédiger. 3 ans de procès tout de même, un procès qui risquait de déclencher un scandale tant de personnes à la Cour étaient compromises, dont certaines des protégées de Colbert. Des preuves fondamentales ont été soustraites des débats. Maintenant, je suis peu objective à propos de Nicolas Fouquet car je plaide en sa faveur quoiqu'on lui reproche, surtout quand ses détracteurs sont les premiers à commettre machination et infractions inacceptables. La fortune de Fouquet en 1661 s'élève grosso modo entre 16 et 18 millions de livres selon Dessert pour la 1ère estimation et Petitfils pour la seconde ; celle de Mazarin, à 35 millions au moins. Mais il était impensable d'incriminer Mazarin au regard de sa position. Ce sont les structures mêmes du système financier instillé déjà de longue date par Richelieu. Sans doute des illégalités qui ont pu être commises, je dirais plutôt des arrangements avec les possibilités offertes par le système et la complicité de moult intermédiaires très haut placés; Sa fortune personnelle au départ, s'estime à 1 million de livres, plus la dot de Louise Fourché 400 000 et 2 millions de sa seconde épouse, ce qui était déjà colossal. Il dispose de nombreux revenus, fermages et autres prélèvements sur des propriétés et charges multiples, pension sur les fermes des gabelles et des investissements dans les compagnies coloniales. Il a par ailleurs beaucoup puisé dans ses revenus personnels pour financer le roi et Anne d'Autriche... Ce sont bien eux les plus dispendieux, avec un train d'Etat excessif au regard des ressources. Donc le prêteur est Fouquet, qui prend des intérêts. le problème est que tout l'entourage spécule en achetant des billets d'épargne très en dessous de leur valeur, par exemple Servien, autre intendant, acquiert pour 50 000 livres une somme équivalente à 1 million 2 ! Alors ma conclusion est que les assignations données sur des fonds déjà épuisés, autrement dit exactement ce qu'ont réalisé les banquiers en 2008 à l'origine de la crise financière par titrisation de produits financiers que le monde de la finance s'est procuré sans plus savoir ce que contenait tous ces produits dérivés (subprimes). Un scandale qui a conduit bien peu de responsables derrière les barreaux il me semble. Notre droit pénal est devenu plus tolérant et indulgent. J'ajoute que s'il n'avait pas vendu sa charge de procureur général de Paris, au bénéfice du roi d'ailleurs, il serait resté justiciable du Parlement et n'aurait pas pu être poursuivi par Louis XIV. Il aurait été jugé par ses pairs. Mais ceci n'est que mon point de vue subjectif et assumé. Je me console en allant visiter cette merveille de Vaux le Vicomte Cette biographie de JC Petitfils mérite d'être lue par ceux qui s'intéressent à ce personnage brillant mais au destin funeste, très chèrement sanctionné pour des pratiques douteuses et pas toujours démontrées, qui étaient légion bien avant qu'il ne prenne en charge la surintendance, victime d'un complot ourdi par Colbert qui ne brillait pas plus par son intégrité. Par ailleurs il a été longtemps empêché pendant son incarcération de produire sa défense puisqu'on lui refusait papier et de quoi rédiger. 3 ans de procès tout de même, un procès qui risquait de déclencher un scandale tant de personnes à la Cour étaient compromises, dont certaines des protégées de Colbert. Des preuves fondamentales ont été soustraites des débats. Maintenant, je suis peu objective à propos de Nicolas Fouquet car je plaide en sa faveur quoiqu'on lui reproche, surtout quand ses détracteurs sont les premiers à commettre machination et infractions inacceptables. La fortune de Fouquet en 1661 s'élève grosso modo entre 16 et 18 millions de livres selon Dessert pour la 1ère estimation et Petitfils pour la seconde ; celle de Mazarin, à 35 millions au moins. Mais il était impensable d'incriminer Mazarin au regard de sa position. Ce sont les structures mêmes du système financier...
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  • gaelpoezevara 11/10/2021
    Je suis entré dans le travail de Jean-Christian Petitfils par son excellent Louis XIV, mais c'est son Louis XVI, découvert peu après, touchante et minutieuse réhabilitation de ce roi mal aimé qui m'a incité à poursuivre la lecture de son oeuvre d'historien. Avec Fouquet, j'ai retrouvé le plaisir conjugué de la rigueur des recherches, de la précision et du fourmillement des informations toujours bien senties, et d'un style clair, littéraire, qui sait conserver un vocabulaire riche et exigeant non dénué d'humour ou de causticité.
  • CamilleExplore 03/01/2016
    Une biographie sérieuse aux hypothèses appuyées avec conviction par des sources nombreuses et crédibles, qui répondent aux nombreuses questions qu'une visite au château de Vaux-le-Vicomte laisse sans réponse précise : Nicolas Fouquet était-il la victime innocente d'un complot orchestré par un rival de taille en la personne de Colbert ? Son procès était-il totalement inique ? Etait-il l'Homme au masque de fer ? Une chose est sûre : le surintendant des finances était un homme complexe, à la personnalité riche, et son histoire personnelle nous en apprend beaucoup sur le siècle de Louis XIV. La plume de Jean-Christian Petitfils anime ces plus de 600 pages pour un voyage dans le temps instructif et passionnant.
  • SCOman 23/01/2014
    Voilà un livre de poche bien replet – pas moins de 600 pages – mais qui ne doit cependant pas effrayer notre aimable lecteur. Jean-Christian Petitfils, à qui l’on doit également une biographie de Louis XIV et plusieurs ouvrages sur les droites françaises, nous livre ici un récit magistral de ce que fut la vie de Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Mazarin puis de Louis XIV. La mémoire collective a retenu sa déchéance prononcée par le roi après les célèbres fastes de la réception organisée en son honneur à Vaux-le-Vicomte, symbole de l’absolutisme royal naissant. Mais les multiples facettes du personnage méritent que l’on s’y attarde plus en profondeur, car elles dessinent l’ascension hors-norme d’une ambition démesurée. Jean-Christophe Petitfils nous narre tout à tour le juriste éminent, qui devint procureur général du Parlement, l’habile financier, rompu à toutes les combines budgétaires en cette époque de crise fiduciaire aigüe, le diplomate avisé, l’ami fidèle, qui sut s’entourer de courtisans, de clients et d’alliés plus ou moins loyaux, sans oublier le grand mécène et bâtisseur, qui réunit par exemple à Vaux-le-Vicomte le fameux trio Le Brun-Le Nôtre-Le Vaux. Profitant de l’épisode de la Fronde pour rentrer dans les bonnes grâces de Mazarin, Fouquet, à force de [...]Voilà un livre de poche bien replet – pas moins de 600 pages – mais qui ne doit cependant pas effrayer notre aimable lecteur. Jean-Christian Petitfils, à qui l’on doit également une biographie de Louis XIV et plusieurs ouvrages sur les droites françaises, nous livre ici un récit magistral de ce que fut la vie de Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Mazarin puis de Louis XIV. La mémoire collective a retenu sa déchéance prononcée par le roi après les célèbres fastes de la réception organisée en son honneur à Vaux-le-Vicomte, symbole de l’absolutisme royal naissant. Mais les multiples facettes du personnage méritent que l’on s’y attarde plus en profondeur, car elles dessinent l’ascension hors-norme d’une ambition démesurée. Jean-Christophe Petitfils nous narre tout à tour le juriste éminent, qui devint procureur général du Parlement, l’habile financier, rompu à toutes les combines budgétaires en cette époque de crise fiduciaire aigüe, le diplomate avisé, l’ami fidèle, qui sut s’entourer de courtisans, de clients et d’alliés plus ou moins loyaux, sans oublier le grand mécène et bâtisseur, qui réunit par exemple à Vaux-le-Vicomte le fameux trio Le Brun-Le Nôtre-Le Vaux. Profitant de l’épisode de la Fronde pour rentrer dans les bonnes grâces...
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