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Jeanne d'Arc
Jeune fille de France brûlée vive
Date de parution : 06/11/2014
Éditeurs :
Pocket

Jeanne d'Arc

Jeune fille de France brûlée vive

Date de parution : 06/11/2014
La guerre de Cent Ans fait rage. Le royaume coupé en deux, promis à l’Angleterre, se déchire. Au cœur de cette France meurtrie, une voix émerge, celle de Jeanne. Jeune... La guerre de Cent Ans fait rage. Le royaume coupé en deux, promis à l’Angleterre, se déchire. Au cœur de cette France meurtrie, une voix émerge, celle de Jeanne. Jeune fille pieuse, elle entend les saintes l’appeler à être cette Pucelle dont les prophéties font état. Elle sacrifie alors tout... La guerre de Cent Ans fait rage. Le royaume coupé en deux, promis à l’Angleterre, se déchire. Au cœur de cette France meurtrie, une voix émerge, celle de Jeanne. Jeune fille pieuse, elle entend les saintes l’appeler à être cette Pucelle dont les prophéties font état. Elle sacrifie alors tout à sa foi et entraîne derrière elle quelques paysans, des seigneurs, puis une armée et enfin le dauphin Charles lui-même.
Une incroyable épopée contée par l’un des compagnons de route de Jeanne. Tour à tour attendri, sceptique, médusé, cet écuyer assiste à la mue d’une « vachère » en prophétesse aux convictions inébranlables qui a incarné l’espérance d’un roi et de son peuple.
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EAN : 9782266229869
Code sériel : 15246
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266229869
Code sériel : 15246
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • annarosa 08/12/2023
    “Il pleuvait ce 24 octobre, jour de mes quinze ans, quand Baudricourt m’avait adoubé chevalier à la veille de la bataille. J’avais imaginé que nous allions comme dans un tournoi loyal affronter les chevaliers anglais du roi Henri V, qui prétendait au trône de France et qui avait pour allié le duc de Bourgogne. Mias je n’avais vu qu’un massacre. Les archers anglais abattant les chevaux, alourdis par nos armures, englués dans la terre boueuse. Les égorgeurs anglais, pieds nus, la lance, le coutelas brandis, planter leur lame dans nos gorges (…) désireux de tuer, pour en finir avec la chevalerie française” (p. 24). Non, ce n’est pas Jeanne d’Arc qui raconte, mais bien le chevalier Guillaume de Monthuy, un personnage créé par l’écrivain, qui retourne sur sa première rencontre avec celle qui quinze ans après “le massacre d’Azincourt” (p. 25) de novembre 1415 qu’il évoque ci-dessus deviendrait pour tout le monde “la Pucelle - soit la vierge - d’Orléans”. Ce livre, consacré à la Sainte guerrière patronne de France, dont une statue ne manque dans aucune église, est extrêmement intéressant parce qu’il raconte un tournant décisif de l’histoire de deux pays européens majeurs, la France et l’Angleterre, et met en évidence, plus en général, la complexité de la politique, nationale et internationale, faite de calculs et re-calculs, stratégies et aléas. Comme je l’ai dit, c’est un compagnon d’armes de cette jeune fille analphabète issue d’une famille modeste de Domrémy, petit village de Lorraine, qui raconte son histoire, l’ayant suivie et admirée dans sa foudroyante aventure militaire et ayant lu les lettres qu’elle dictait ainsi que les actes des deux procès, celui pour hérésie et sorcellerie et celui de réhabilitation de vingt-cinq ans plus tard. Et ayant fait quelques recherches dans le Réseau, je me suis persuadée que les paroles de Jeanne citées par Gallo et à peine modernisées, sont puisées dans des documents historiques. Bien que la foi religieuse plus ou moins nourrie de superstition de cette époque produisît prophéties et prophétesses, prétendues hérésies et autodafés, comme Max Gallo nous raconte à travers le témoignage admiratif mais non agiographique du chevalier Guillaume de Monthuy, la vie extraordinaire de cette femme continue d’intriguer et de fasciner: elle a juste dix-sept ans et rien ne semble la prédestiner à brandir les armes pour “son roi”, à convaincre ce roi à croire en ses “voix célestes” et visions - ou pour le moins dans sa capacité de communiquer à des hommes d’armes et des citoyens sa foi dans la victoire-, à devenir finalement le symbole de la France contre le roi d’Angleterre, qui, soutenu par l’ultrapuissant duc de Bourgogne, prétend au titre de roi de France au nom du Traité de Troyes de 1420, signé par l’épouse de Charles VI le Fol suite à la défaite d’Azincourt dont le souvenir hante Guillaume de Montluy. Ces quelques années de gloire et de ferveur patriotique avant d’étre brûlée vive à Rouen place du Vieux-Marché, Jeanne les paiera très très cher, parce que, une fois les Anglais repoussés à Orléans, “la porte de la Lorraine” et donc du nord, Charles VII, consacré grâce à Jeanne dans la cathédrale de Reims comme tous ses prédesseurs et partant vrai roi, décide par prudence de ne pas continuer l’offensive contre les Anglais, qui occupent tous les territoires au nord de la Loire, y-compris Paris, directement ou par le biais de leurs alliés (dont la Sorbonne et donc le clergé), ni il ne demande de racheter Jeanne en payant une rançon. Il est vrai que plus tard il demandera d’ouvrir un nouveau procès pour la réhabiliter, mais ce sera pour que son pouvoir ne soit pas entaché pour avoir été assuré tout d’abord par ... une sorcière. Alors qu’au XVe siècle Charles VII a peut-etre réellement partagé avec beaucoup de Français de son époque la foi dans la prophétie selon laquelle une “pucelle” sauverait le trône du roi de France, les scientifiques d’aujourd’hui se sont interrogés sur la personnalité de cette jeune fille qui entend des “voix celestes” lui ordonnant de quitter la maison familiale (avec un subterfuge) pour entreprendre toutes ces actions qui l’amèneront face au “gentil Dauphin”, à devenir l’âme d’une armée de libération et enfin à soutenir les interrogatoires subtils des inquisiteurs. Sur cet aspect important de l’histoire de Jeanne d’Arc je trouve intéressant ce qui est expliqué dans https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2009-10-page-907.htm Quant aux nombreux films basés sur Jeanne, je signale celui de Robert Bresson de 1962 et celui de Luc Besson de 1999.“Il pleuvait ce 24 octobre, jour de mes quinze ans, quand Baudricourt m’avait adoubé chevalier à la veille de la bataille. J’avais imaginé que nous allions comme dans un tournoi loyal affronter les chevaliers anglais du roi Henri V, qui prétendait au trône de France et qui avait pour allié le duc de Bourgogne. Mias je n’avais vu qu’un massacre. Les archers anglais abattant les chevaux, alourdis par nos armures, englués dans la terre boueuse. Les égorgeurs anglais, pieds nus, la lance, le coutelas brandis, planter leur lame dans nos gorges (…) désireux de tuer, pour en finir avec la chevalerie française” (p. 24). Non, ce n’est pas Jeanne d’Arc qui raconte, mais bien le chevalier Guillaume de Monthuy, un personnage créé par l’écrivain, qui retourne sur sa première rencontre avec celle qui quinze ans après “le massacre d’Azincourt” (p. 25) de novembre 1415 qu’il évoque ci-dessus deviendrait pour tout le monde “la Pucelle - soit la vierge - d’Orléans”. Ce livre, consacré à la Sainte guerrière patronne de France, dont une statue ne manque dans aucune église, est extrêmement intéressant parce qu’il raconte un tournant décisif de l’histoire de deux pays européens majeurs, la France et...
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  • FG37 10/09/2023
    Un récit intéressant, par un compagnon (réel ou imaginaire ?) de Jeanne d’Arc, mais un style un peu monotone. Un ouvrage d’historien, bien documenté, qui s’appuie largement sur les correspondances de l’époque et donne à voir une histoire plus complexe que ce que l’historiographie française en a retenu. Jeanne déterminée, voire par moment obstinée, dont le rôle, dans la délivrance d’Orléans et la chevauchée de Reims a surtout été de donner l’impulsion, alors que ce sont les capitaines qui ont le plus souvent mené les combats et arraché les victoires militaires. Une épopée qui s’est poursuivie près d’un an après le sacre, sans que n’apparaisse plus clairement la mission particulière de Jeanne. Des attitudes variées de la part des forces en présence : hésitations chez Charles VII, ingratitude parfois, mais sans doute pas autant qu’on l’a dit, opportunisme politique des bourguignons, haine et désir de revanche des anglais. Cependant, l’enjeu de la condamnation de Jeanne d’arc (comme de sa réhabilitation, une fois la guerre de cent ans terminée) était la légitimité comme roi de France de Charles VII, sacré à Reims, alors que le traité de Troyes avait, près de dix ans avant, donné la couronne à Henri VI d’Angleterre.
  • Marc21 15/10/2016
    J'ai trouvé ce livre excellent. En effet, l'auteur prend l'humble position d'un suivant de Jeanne, et non d'elle même. Guillaume de Monthuy, c'est de lui qu'il s'agit, décrit ce qui transparaît de Jeanne, de la ferveur de l'époque. C'est là je pense le levier de l'écrivain, ne pas raconter directement le périple de la Pucelle par elle-même, mais par un chevalier de l'époque. Pour ma part, je trouve cela réussi. Merci
  • akhesa 21/01/2015
    Voici un ouvrage emouvant,ecrit par un grand historien.Il nous emmene sur les pas de la Pucelle,a travers sa vie et sa devotion en une cause royable,et son combat par-dela sa propre volonte.Ce recit de la vie de jeanne,nous est transmis a travers les ecrits de son ami de route et de campagne militaire. Tres beau courage d'une jeune fille qui a du affronter la guerre,les Anglais,l'Eglise,l'inquisition,la jalousie des hommes,les railleries,les injures et devant devoir toujours se justiier de sa foi et de sa virginite Je suis contente d'avoir decouvert ce livre,et permettre une autre approche de la vie et la bravoure de Jeanne la Pucelle A lire
  • LesChroniquesdEmilie 19/11/2013
    J'aime beaucoup Max Gallo mais il m'a légèrement déçue pour cette biographie. En effet, je m'attendais à lire les pensées de Jeanne D'Arc pendant sa quête mais je suis malheureusement tombée sur les pensées d'un ami de Jeanne D'Arc. Mais cela n'a pas empêché de savourer ce livre.
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