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La Chambre de Jacob
Jean Talva (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 04/04/2018
Éditeurs :
Archipoche

La Chambre de Jacob

Jean Talva (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 04/04/2018
Avec ce portrait d'un homme à la veille de la Première Guerre mondiale, Virginia Woolf offre le pendant de Mrs Dalloway. Un classique moderne des lettres anglaises, indisponible en poche.
Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à... Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à Cambridge, parmi ses camarades. Bientôt diplômé, le jeune homme apparaît aussi instable dans son existence professionnelle que dans sa vie... Sur une plage des Cornouailles, Betty Flanders regarde son fils Jacob et ses frères qui jouent dans le sable. Des années plus tard, nous retrouvons Jacob, étudiant en lettres à Cambridge, parmi ses camarades. Bientôt diplômé, le jeune homme apparaît aussi instable dans son existence professionnelle que dans sa vie affective. Mal adapté à la vie moderne, il se demande si la Grèce antique, objet de ses études, n’offrirait pas un meilleur cadre à son ennui...Qu’a-t-on dit d’une vie lorsqu’on l’a simplement résumée ? Rien qui touche aux hasards qui l’ont tissée, à la vérité d’un être comme de ses inclinations. Jacob naît, vit, meurt. Que restera-t-il de lui, lorsqu’il aura disparu ? Des objets dispersés dans une chambre à coucher, indices de celui qu’il fut et qui reste une énigme...De l’enfance jusqu’à la guerre, Virginia Woolf invite son lecteur à un voyage à l’orée des sens. De la personnalité et du caractère de Jacob, elle ne livre que des impressions fugitives et le peu qu’en savaient les témoins de sa vie. Le flot des souvenirs et des affects dessine alors le portrait d’un homme et de son milieu, plus vivant qu’une biographie détaillée.
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EAN : 9782377350988
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 239
Format : 115 x 180 mm
EAN : 9782377350988
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 239
Format : 115 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Paulinelpchn 30/06/2023
    Si « La chambre de Jacob » avait été le premier texte de Virginia Woolf que j’avais lu, je n’aurais pas cherché à lire ses autres écrits. Cette phrase est probablement trop honnête, mais c’est la stricte vérité. J’ai été très déçue de cette lecture. Elle est très souvent perturbante, désarticulée et demande beaucoup de concentration Pourtant, Dieu sait que j’aime Virginia Woolf…et que j’ai dévoré des livres comme « Une chambre à soi », « Orlando », « Les Vagues » (dont la structure est loin d’être classique) ainsi que son journal intime. Je dois reconnaître que « La chambre de Jacob » est, quand même, la preuve d’une écriture travaillée et originale…mais faut aimer lire et passer son temps à recoller des morceaux pour comprendre l’histoire…C’est une confusion quasiment permanente en terme de temps et d’espace. On alterne entre des moments compréhensibles et des moments beaucoup trop flous. C’est même à se demander si certains passages étaient vraiment utiles. Certaines choses sont pourtant intéressantes à discuter. Il y a d’abord la vision des femmes : elles sont souvent décrites comme cruches, inintéressantes et vraiment pas valorisées. Et c’est assez drôle quand on sait à quel point V.Woolf était féministe, et d'ailleurs on peut très bien mettre ce texte face à « Une chambre à soi » qui prône un peu tout le contraire. La seconde chose porte sur le titre. Quand on lit « La chambre de Jacob », on peut facilement penser que cela va principalement parler de la chambre dans laquelle Jacob (a) grandit… mais c’est réellement bien plus vaste que cela. C’est plutôt le monde et les personnes qui l’entourent, durant toute sa vie. Des petits moments qui semblent anodins mais qui marquent des étapes, même si au fond, Jacob ne nous dit pas grand-chose de lui (on passe d’ailleurs parfois du « il » au « je » sans réellement comprendre pourquoi). J’ai aussi aimé la description des rues de Londres ainsi que les paysages de la campagne anglaise. Pour y être déjà allé plusieurs fois, je trouve que V.W a très bien retranscrit ce que l’on y voit et ressent. Malgré ces points positifs, je reste sur ma position et j’attribue la note de 3 sur 5. Je pense que ce n’est définitivement pas le bon livre si l’on souhaite commencer à lire les textes de Virginia Woolf, car il ne reflète pas son véritable talent. Si « La chambre de Jacob » avait été le premier texte de Virginia Woolf que j’avais lu, je n’aurais pas cherché à lire ses autres écrits. Cette phrase est probablement trop honnête, mais c’est la stricte vérité. J’ai été très déçue de cette lecture. Elle est très souvent perturbante, désarticulée et demande beaucoup de concentration Pourtant, Dieu sait que j’aime Virginia Woolf…et que j’ai dévoré des livres comme « Une chambre à soi », « Orlando », « Les Vagues » (dont la structure est loin d’être classique) ainsi que son journal intime. Je dois reconnaître que « La chambre de Jacob » est, quand même, la preuve d’une écriture travaillée et originale…mais faut aimer lire et passer son temps à recoller des morceaux pour comprendre l’histoire…C’est une confusion quasiment permanente en terme de temps et d’espace. On alterne entre des moments compréhensibles et des moments beaucoup trop flous. C’est même à se demander si certains passages étaient vraiment utiles. Certaines choses sont pourtant intéressantes à discuter. Il y a d’abord la vision des femmes : elles sont souvent décrites comme cruches, inintéressantes et vraiment pas valorisées. Et c’est assez drôle quand on sait à quel point V.Woolf était féministe, et d'ailleurs on peut très bien mettre ce texte face...
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  • charlenepiaia 16/05/2023
    Il m'a demandé du temps celui-ci, tant de personnages, de points de vues, il m'est arrivé de m'y perdre ! Il demande de la disponibilité, je ne pouvais pas le lire en étant entouré de gens qui discutent ou quand j'étais trop fatiguée, d'où le temps qu'il m'a fallu pour le finir ! Ceci étant dit, une belle prose, un sens du souvenir, de la mémoire, de la complexité humaine. On se dit qu'on est bien plus que ce que les gens pensent, on est tout ça à la fois, et rien, c'est mouvant. Nous sommes des êtres intriguants, passionnants. Belle lecture à vous.
  • FrancoiseA 13/02/2022
    C’est le quatrième roman de Virginia Woolf que je lis. J’aime beaucoup son écriture, sa façon de promener le lecteur à travers des sensations. Cependant, je dois dire que celui-là m’a coûté davantage, il m’a été difficile de suivre la narration. Il s’agit d’un jeune homme qui apparait par éclipses, comme si nous survolions avec l’auteur les lieux et les époques de son vécu ; de temps en temps nous sommes invités à nous rapprocher de lui, de son entourage, mais pas trop. Il nous est donné des éclats épars de sa vie jusqu’à sa fin. A la fin du roman, on se prend à penser à comment on se souvient des disparus, et c’est là le talent de Virginia Woolf qui dessine très bien ces fragments de vie, démontrant qu’il n’y a pas de possibilité de se souvenir entièrement d’une personne. Il n’en reste que des moments, des souvenirs subjectifs. C’est ce qui rend la perte d’autant plus tragique, la réalité implacable de la mort.
  • larmordbm 18/01/2022
    Je poursuis mon cheminement dans l'oeuvre de Virginia Woolf avec La chambre de Jacob. Ce livre est un roman élégiaque à la mémoire de son frère aîné Thoby mort de la typhoïde de retour d'un voyage en Grèce en 1906. Celui-ci n'est pas cité mais nous comprenons rapidement que l'autrice en fait ici un portrait kaléidoscopique qui commence dans l'enfance, avec des scènes merveilleuses au bord de la mer rappellant La promenade au phare, et qui se termine, de façon elliptique avec la mort de Jacob. Ecrit à l'âge de quarante ans, La chambre de Jacob, dont Virginia était assez satisfaite, est son premier roman moderniste. Elle utilise, pour la première fois, la technique narrative du flux de conscience, qui lui permet, par petites touches comme celles d'un peintre impressionniste, de casser la structure narrative classique des romans, et de composer un patchwork de sensations, d'émotions, de descriptions, de dialogues, qui au final, donne une vision globale de Jacob/Thoby. Ce qui est remarquable dans la démarche de l'autrice, c'est que, de cette manière, elle parvient à proposer un portrait complexe et nuancé, dressé par une foultitude de personnages proches ou secondaires, et qu'elle dépeint simultanément la société anglaise du début du XXème siècle dans laquelle évolue Jacob. Virginia Woolf tire et étire des fils, et cela part dans tous les sens. Il ne faut pas s'attendre à un récit chronologique et la lecture de l'ouvrage, que je ne recommanderais pas pour une découverte de l'autrice, requiert beaucoup d'attention. Il y a beaucoup de digressions, de dialogues un peu confus, mais le résultat, à mes yeux, est magnifique. Traversée de fulgurances poétiques et d'éclairs de génie sur la vie, la mort et les façons d'être au monde, La chambre de Jacob est un vibrant hommage au frère disparu de Virginia. Je poursuis mon cheminement dans l'oeuvre de Virginia Woolf avec La chambre de Jacob. Ce livre est un roman élégiaque à la mémoire de son frère aîné Thoby mort de la typhoïde de retour d'un voyage en Grèce en 1906. Celui-ci n'est pas cité mais nous comprenons rapidement que l'autrice en fait ici un portrait kaléidoscopique qui commence dans l'enfance, avec des scènes merveilleuses au bord de la mer rappellant La promenade au phare, et qui se termine, de façon elliptique avec la mort de Jacob. Ecrit à l'âge de quarante ans, La chambre de Jacob, dont Virginia était assez satisfaite, est son premier roman moderniste. Elle utilise, pour la première fois, la technique narrative du flux de conscience, qui lui permet, par petites touches comme celles d'un peintre impressionniste, de casser la structure narrative classique des romans, et de composer un patchwork de sensations, d'émotions, de descriptions, de dialogues, qui au final, donne une vision globale de Jacob/Thoby. Ce qui est remarquable dans la démarche de l'autrice, c'est que, de cette manière, elle parvient à proposer un portrait complexe et nuancé, dressé par une foultitude de personnages proches ou secondaires, et qu'elle dépeint simultanément la société anglaise du début du XXème siècle...
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  • polarjazz 02/10/2021
    Il se passe quelque chose en moi à chaque lecture d'un roman de Virginia Woolf. Mes sens sont nourris par son style et la souplesse des mots. C'est très intime. Cette fois, Virginia Woolf compose un récit minimaliste et foisonnant à la fois. Jacob est une énigme. Il est décrit par les personnages qui le côtoient (famille, amis, connaissance). Les femmes sont omniprésentes. C'est une silhouette, une ombre qui se meut dans le début du XXème siècle. Jacob vacille dans une époque incertaine. Ses sentiments sont esquissés avec beaucoup de sensibilité. C'est une vision parcellaire d'un jeune homme anglais qui disparait sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale. C'est un roman mémoriel. Des images comme des flashes. le temps se dérobe. Un peu complexe vu le nombre de personnages.
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