Une chambre à soi : Le livre de Virginia Woolf
Bravant les conventions avec une irritation voilée d'ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu'à une époque toute récente, les femmes étaient savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, nécessairement, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et une chambre à soi.
" Pourquoi un sexe est-il si prospère et l'autre si pauvre ? Quel est l'effet de la pauvreté sur le roman ? " Virginia Woolf
Traduit de l'anglais
par Clara Malraux
De (auteur) : Virginia Woolf
Traduit par : Clara Malraux
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
jerammco
• Il y a 3 jours
Livre essentiel et percutant, "Une chambre à soi" est bien plus qu'un essai sur "les femmes et la littérature". C'est avant tout le portrait de femmes oubliées ou sous estimées. C'est l'analyse d'une société patriarcale qui a empêché les femmes d'être considérées comme des écrivaines à part entière. C'est aussi un éloge du non genré, de la liberté et du réalisme. Virginia Woolf est grinçante, drôle, sans filtre et nous amène avec elle dans une balade intellectuelle absolument essentielle. À lire absolument.
syziam
• Il y a 1 mois
On met un peu de temps à entrer dans le sujet mais c’est facile à lire. C’est un court essai. Ce que j’ai beaucoup apprécié, n’étant pas fan de ce genre, c’est qu’il est romancé. Il laisse entrevoir une belle plume de V.Woolf et donne envie d’en lire plus d’elle.
TheReadingBee
• Il y a 1 mois
Hello booksta ! J'ai enfin lu cet essai, l'un des ouvrages fondateurs du féminisme et, bien que le style ne m'ait pas transportée, les faits, les remarques et les idées m'ont fait me sentir "éclairée". Dans cette réflexion partie du thème "les femmes et la littérature", Virginia Woolf retrace l' évolution de la représentation des femmes dans l'histoire via la littérature, de leur présence dans les textes et à la base de leur création, de leur influence et de leur style d'écriture. Ce faisant, elle met en évidence, avec des références et une solide réflexion à l'appui, que pour écrire, pour créer un texte, la richesse est presque nécessaire, de même que la possibilité de disposer d'un lieu au calme pour réfléchir et se concentrer, pour écrire sans être interrompu... Des choses dont les femmes on manqué pendant des siècles. Elle met aussi en évidence le sentiment de supériorité masculin qui a longtemps empêché les idées et écrits féminins d'éclore et de recevoir le respect et l'intérêt qui leur étaient dû. Elle démontre clairement comment l'écriture des femmes a évolué en parfaite concordance avec la condition de la femme à travers le temps. Chaque droit, chaque libération, chaque héritage, chaque liberté a permis aux femmes de faire un pas, puis un autre en littérature. J'ai aimé suivre sa réflexion, n'être parfois pas d'accord, découvrir des auteurs, des faits historiques, des pensées diverses et surtout voir comment elle encourage les femmes à se libérer pour écrire ou à écrire pour se libérer. Bref, c'était une lecture éclairante, intéressante et une réflexion historique, sociale et philosophique qui devrait être présentée à tous les adolescents, ne fut ce que pour les aider à déconstruire leur vision du genre. J'ai également beaucoup apprécié la préface de Lauren Bastide qui propose un écho moderne au texte qui la suit.
thierrynevoux
• Il y a 1 mois
“L’héritage inversé” Je lui ai offert Une chambre à soi comme on offre un livre que l’on croit important — mais sans l’avoir lu moi-même, ou du moins, pas avec les yeux qu’il faut. Ma fille a 21 ans. Elle est féministe, éveillée, libre. Elle m’aide à me déconstruire, à revisiter ce que je croyais savoir, à voir autrement les évidences. Avec patience. Avec exigence. Avec amour. Et alors, je l’ai lu. Virginia Woolf m’a frappé de plein fouet. Non par la violence, mais par la clarté. Par cette voix limpide, ferme, qui dit : « Regardez. Voici ce que vous n’avez pas voulu voir. » Ce texte n’a rien vieilli, justement parce qu’il ne parle pas d’hier, mais de structures, d’habitudes, de silences qui persistent. Ce qu’une femme doit conquérir pour écrire — une chambre, un revenu, une légitimité — Woolf le dit avec une ironie si élégante qu’on en oublierait presque la colère, si elle ne vibrait à chaque page. Je l’ai lu en pensant à ma fille. À sa soif de justice. À son intelligence en éveil. À la façon dont elle interroge les mots, les gestes, les rapports. Et j’ai compris que ce livre, c’était elle qui me l’offrait, en vérité. Une chambre à soi est un miroir tendu à ceux qui pensent que leur regard est neutre. Et c’est un manifeste pour toutes celles qui veulent écrire, penser, exister au-delà des murs qu’on leur a construits. Je ne serai jamais une femme. Mais je peux lire. Écouter. Me taire quand il faut. Et apprendre. Grâce à Virginia. Grâce à ma fille.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
-
- EAN
- 9782264033604
-
- Collection ou Série
- Littérature étrangère
-
- Format
- Poche
-
- Nombre de pages
- 176
-
- Dimensions
- 179 x 110 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
6,70 € Poche 176 pages