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La Crève
Date de parution : 30/09/2021
Éditeurs :
Pocket

La Crève

Date de parution : 30/09/2021
Un roman noir sur fond d'histoire d'amour tragique et de conflits de classe.
"Moi je ne suis qu'une pauvre gosse de par ici qui s'est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n'y avons droit qu'au cinéma ou... "Moi je ne suis qu'une pauvre gosse de par ici qui s'est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n'y avons droit qu'au cinéma ou à la télé."Sous le ciel encrassé de sa banlieue, le coeur de Louise battait trop fort lorsqu'elle passait devant la... "Moi je ne suis qu'une pauvre gosse de par ici qui s'est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n'y avons droit qu'au cinéma ou à la télé."Sous le ciel encrassé de sa banlieue, le coeur de Louise battait trop fort lorsqu'elle passait devant la belle villa de ce couple d'Américains éclatants de richesse et de beauté. Le pire est à craindre lorsqu'une jeune fille ignorant tout des sentiments et une épouse meurtrie s'entre-déchirent en silence pour le coeur d'un homme faible.
 
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EAN : 9782266318358
Code sériel : 18329
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266318358
Code sériel : 18329
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Dandine 13/07/2023
    On m'a mis au coin avec un bonnet d'ane. Mes compositions sont trop longues. Et je spolie. Je dois m'amender. Je fais donc un essai avec ce livre. C'est un huis-clos. La plupart du temps. Presqu'une piece de theatre. Ca dure le temps d'une nuit et d'une journee de 1944, le jour de la liberation d'une ville par les Forces Francaises Libres. Et quand le huis-clos explose, que chaque personnage prend un chemin particulier, ce sera un chapitre intitule le Chemin de Haine. Qu'est-ce que je peux divulgacher sans crainte? Que Frederic Dard est tres dur. Avec presque tous les protagonistes, qu'il rend archetypiques, presque caricaturaux. le milicien petainiste, le pere qui n'approuve pas mais n'en peut rien, les policiers qui se decelent un devouement nouveau, la foule qui fait du zele pour se mettre du bon cote. J'ai moyennement apprecie. Dard est trop dur, tout est clarissime, et j'aurais aime des personnages un peu plus nuances. En fait il n'y a que les femmes qui soient un peu plus complexes, plus en demi-teintes. Mais c'est quand meme tres bien ecrit, et ca prend aux tripes, surtout la derniere partie. Voila. J'ai fait court et je crois n'avoir rien divulgache. Mais je ne suis pas tranquille. Les doigts me tiraillent faute de frapper les touches. Je me leve. Je fais le tour de la chambre. Je me rassois. Peut-etre une petite citation pour appuyer ce que j'avance? Je me releve, me mets a la fenetre regarder la cour. Vide. Personne. Et ce poteau en son centre? Je divague. Un pilori? Pour qui ce pic qui piquenique hors ma piaule? On veut m'intimider? Ah, mais, on s'est trompe de bonhomme. du coup je vais empiler les citations, accumuler les preuves du bien-fonde de mes dires, je resterai droit dans mes bottes devant mes juges. Le milicien? “En regardant une vieille photo de Petit Louis, on decouvre un gamin sournois, evitant l'oeil de l'objectif. […] Et puis, ça a ete une coalition : la mediocrite, la guerre. Petit Louis est devenu une crapule avant de devenir un homme. […] Il remue de sales pensées. Il exerce de memoire sa cruaute. Parce que, s'il cessait d'etre mechant, il pleurerait surement. […] Il a tue des gens de loin ; et puis il est la, peureux et affole, tellement pale qu'on a envie de le gifler pour voir quatre traces roses sur ses joues.” Le pere? “Ton gamin, disaient certains, a tort de frayer avec cette milice, ça n'est pas tres propre. Et puis peut-etre qu'un jour… » Alors le pere buvait. Et lorsqu'il etait ivre, le monde tournait dans le bon sens.” La foule? “Parfois, la foule s'ouvre devant une bande tapageuse, composee de tous ceux qui n'ont pas bouge pendant quatre ans et qui viennent de decouvrir l'action. Derriere, une cohorte hirsute, hurlante, cherche une bastille à prendre. Ils s'egosillent genereusement. Eux aussi auront fait quelque chose : pares de tricolore, ils exploitent la gloire de ceux qui n'en veulent plus […] le bonhomme à la hache demolit le portrait de Petain. La figure placide du vieux dieu part en eclats de bois; sa mutilisation s'accentue, il ne reste bientot plus qu'une caricature galonnee que la rage du peuple n'abandonne pas.— Ils demolissent leurs erreurs, chuchote le vieux monsieur. A coups de hache ils se frayent le chemin de l'oubli.” Bon, ca suffit, j'arrete la et me prepare a rejoindre de nouveau le coin. Pas si fier que ca en fait. Qu'est-ce que je me suis imagine? J'hallucinais… Pour me ressaisir le mieux sera d'ouvrir un autre Dard. Ce sera un nouvel essai. de faire court. A moins que de nouvelles envies de citations me chatouillent. Parce qu'il ecrit bien, le Frederic, meme s'il ne m'a pas completement seduit cette fois-ci. P.S. le resume editeur presente sur ce site est surement une erreur. Ce n'est pas du tout un resume de ce livre. Quelqu'un devrait avertir les autorites. P.S. au P.S. Une journee est passee et je vois que de bonnes fees ont vite corrige le resume, mettant celui qui convient. Merci, Marina 53 et Florencem ! On m'a mis au coin avec un bonnet d'ane. Mes compositions sont trop longues. Et je spolie. Je dois m'amender. Je fais donc un essai avec ce livre. C'est un huis-clos. La plupart du temps. Presqu'une piece de theatre. Ca dure le temps d'une nuit et d'une journee de 1944, le jour de la liberation d'une ville par les Forces Francaises Libres. Et quand le huis-clos explose, que chaque personnage prend un chemin particulier, ce sera un chapitre intitule le Chemin de Haine. Qu'est-ce que je peux divulgacher sans crainte? Que Frederic Dard est tres dur. Avec presque tous les protagonistes, qu'il rend archetypiques, presque caricaturaux. le milicien petainiste, le pere qui n'approuve pas mais n'en peut rien, les policiers qui se decelent un devouement nouveau, la foule qui fait du zele pour se mettre du bon cote. J'ai moyennement apprecie. Dard est trop dur, tout est clarissime, et j'aurais aime des personnages un peu plus nuances. En fait il n'y a que les femmes qui soient un peu plus complexes, plus en demi-teintes. Mais c'est quand meme tres bien ecrit, et ca prend aux tripes, surtout la derniere partie. Voila. J'ai fait court et je crois n'avoir rien divulgache. Mais je ne suis...
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  • karmax211 14/10/2021
    Si vous voulez passer un tête-à-coeur pendant deux heures ( plus ou moins...) avec quatre personnages représentatifs d'une France en train de s'affranchir du joug nazi, le tout écrit dans une langue remarquable et observé d'un oeil lucide, sans complaisance... - La crève - vous tend les bras. On connaît l'anecdote de Frédéric Dard témoin ( choqué ) à la Libération d'un jugement et d'une exécution sommaires dans cette période que l'on appelle "l'épuration". On se doit d'avoir lu le poème d'Éluard - Comprenne qui voudra -... Oh et puis tant que j'y suis, je ne vais pas vous priver de ce rappel ou de cette primo-injection poétique essentielle. « En ce temps-là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait des filles. On allait même jusqu’à les tondre. » Comprenne qui voudra Moi mon remords ce fut La malheureuse qui resta Sur le pavé La victime raisonnable À la robe déchirée Au regard d’enfant perdue Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés Une fille faite pour un bouquet Et couverte Du noir crachat des ténèbres Une fille galante Comme une aurore de premier mai La plus aimable bête Souillée et qui n’a pas compris Qu’elle est souillée Une bête prise au piège Des amateurs de beauté Et ma mère la femme Voudrait bien dorloter Cette image idéale De son malheur sur terre. Paul Éluard Si vous mêlez exécutions sommaires et tonte des femmes accusées d'avoir, comme disait Arletty - Mon cul est international "... eu des rapports intimes avec "l'ennemi", vous avez les deux pivots autour desquels tourne ce huis clos. Un frère, Petit Louis, milicien de vingt-six ans, ordure assassine... qui a choisi "le mauvais camp". La soeur cadette, Hélène, une jeune et belle rousse frivole, pour qui tous les hommes sont des Pâris dont elle rêve qu'ils l'enlèvent quitte à déclencher autant de Guerres de Troie que de fois qu'elle leur aura cédée. Il y a le père, Albert, un homme grand et fort, un travailleur manuel, un brave homme, un peu sisyphien, dont les mains puissantes cherchent, en creusant des tunnels, à extérioriser à coups de pioche l'absurde et l'impuissance de sa condition en frappant jusqu'à l'épuisement, jusqu'à l'oubli, contre la roche. Et puis il y a la mère, Constance, une femme dont un fibrome non opéré a transformé le ventre en une énorme "besace" vide... poche maternelle qui, telle celle d'un kangourou, voudrait y loger ses "petits"... être quelque part ailleurs... autrefois. Ces quatre-là se cachent dans l'appartement d'un milicien, partenaire en exactions de Petit Louis. Ils se cachent pour échapper à un passé où ils occupaient une position de force, le présent qui est en train de changer la donne, en a fait des parias. La nuit tombe sur la ville. Durant cette nuit, Dard fait vivre "isolément" chacun des personnages, avant que l'aube ne les rattrape... et que la roue infernale du destin broie... Je vous laisse découvrir la fin... Le bouquin est une petite merveille dans laquelle Dard se montre l'égal ou le "supérieur" d'un Simenon au meilleur de sa forme. Il y a 123 pages. Chaque mot est pesé au trébuchet du talent et du génie bipolaire d'un très grand de l'écriture. Laissez-vous tenter... c'est épatant !!! Si vous voulez passer un tête-à-coeur pendant deux heures ( plus ou moins...) avec quatre personnages représentatifs d'une France en train de s'affranchir du joug nazi, le tout écrit dans une langue remarquable et observé d'un oeil lucide, sans complaisance... - La crève - vous tend les bras. On connaît l'anecdote de Frédéric Dard témoin ( choqué ) à la Libération d'un jugement et d'une exécution sommaires dans cette période que l'on appelle "l'épuration". On se doit d'avoir lu le poème d'Éluard - Comprenne qui voudra -... Oh et puis tant que j'y suis, je ne vais pas vous priver de ce rappel ou de cette primo-injection poétique essentielle. « En ce temps-là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait des filles. On allait même jusqu’à les tondre. » Comprenne qui voudra Moi mon remords ce fut La malheureuse qui resta Sur le pavé La victime raisonnable À la robe déchirée Au regard d’enfant perdue Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés Une fille faite pour un bouquet Et couverte Du noir crachat des ténèbres Une fille galante Comme une aurore de premier mai La plus aimable bête Souillée et qui n’a pas compris Qu’elle est souillée Une bête prise au piège Des amateurs de beauté Et ma mère la femme Voudrait bien dorloter Cette image idéale De son malheur sur terre. Paul Éluard Si...
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  • Ponna 19/10/2016
    Est-il encore besoin de crier au monde entier que Frédéric Dard figure haut la main, dans le Top5 des écrivains francophones du 20ème siècle, à côté de Simenon (rajoutez qui vous voulez et faites votre quinté!). 1944, la libération, une famille vit retranchée et voit défiler sous ses fenêtres l'armée triomphante qui chasse les collaborateurs. Ont-ils à craindre? Chaudement conseillé et tellement bien écrit!
  • euphemie 09/09/2013
    Le premier roman de Frédéric Dard que j'ai lu et qui n'était pas un San Antonio. Il m'avait habitué dans ses apartés à son humanité et à sa profondeur...mais là j'ai vraiment pris sa dimension d'homme ...sans illusion sur l'homme mais malgré tout plein de tendresse pour ses faiblesses. Sans jugement , son regard sur le "triste héros" de ce roman...un homme pas encore arrivé à maturité , dans la tourmente de la guerre , qui à fait le mauvais choix...celui d' hurler avec les loups, parce que faible et ignorant , rattrapé par ses choix funestes... confronté à sa fin prochaine... la peur au ventre , celle qu'éprouve le salaud comme le juste, lorsqu'il est "réduit" comme une bête dans son terrier sans issue....Il ne cherche pas à nous le rendre sympathique...il nous fait entrer dans sa crainte grandissante... Dard nous rappelle à tous que l' homme bon ou mauvais à été un petit enfant...fragile...fort d'un avenir...qu'il ne maitrise pas toujours...qu'il s'en faut de peu pour devenir un salaud ou un juste... Avant de juger, se poser la question....bien au chaud dans son fauteuil....et moi qu'est ce j'aurais fait...dans les mêmes conditions....? La guerre révèle l'homme a lui même et le confronte à ses peurs , à ses faiblesses et celles de ses congénères ....cela fait beaucoup de combats à mener....quand on voit, le chacun pour soi et l'apathie sociale actuel, être un juste aujourd'hui...qui peut être sur de sa capacité à l'êtreLe premier roman de Frédéric Dard que j'ai lu et qui n'était pas un San Antonio. Il m'avait habitué dans ses apartés à son humanité et à sa profondeur...mais là j'ai vraiment pris sa dimension d'homme ...sans illusion sur l'homme mais malgré tout plein de tendresse pour ses faiblesses. Sans jugement , son regard sur le "triste héros" de ce roman...un homme pas encore arrivé à maturité , dans la tourmente de la guerre , qui à fait le mauvais choix...celui d' hurler avec les loups, parce que faible et ignorant , rattrapé par ses choix funestes... confronté à sa fin prochaine... la peur au ventre , celle qu'éprouve le salaud comme le juste, lorsqu'il est "réduit" comme une bête dans son terrier sans issue....Il ne cherche pas à nous le rendre sympathique...il nous fait entrer dans sa crainte grandissante... Dard nous rappelle à tous que l' homme bon ou mauvais à été un petit enfant...fragile...fort d'un avenir...qu'il ne maitrise pas toujours...qu'il s'en faut de peu pour devenir un salaud ou un juste... Avant de juger, se poser la question....bien au chaud dans son fauteuil....et moi qu'est ce j'aurais fait...dans les mêmes conditions....? La guerre révèle l'homme a lui même et le confronte...
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