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La Crève
Date de parution : 30/09/2021
Éditeurs :
Pocket

La Crève

Date de parution : 30/09/2021
Un roman noir sur fond d'histoire d'amour tragique et de conflits de classe.
"Moi je ne suis qu'une pauvre gosse de par ici qui s'est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n'y avons droit qu'au cinéma ou... "Moi je ne suis qu'une pauvre gosse de par ici qui s'est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n'y avons droit qu'au cinéma ou à la télé."Sous le ciel encrassé de sa banlieue, le coeur de Louise battait trop fort lorsqu'elle passait devant la... "Moi je ne suis qu'une pauvre gosse de par ici qui s'est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n'y avons droit qu'au cinéma ou à la télé."Sous le ciel encrassé de sa banlieue, le coeur de Louise battait trop fort lorsqu'elle passait devant la belle villa de ce couple d'Américains éclatants de richesse et de beauté. Le pire est à craindre lorsqu'une jeune fille ignorant tout des sentiments et une épouse meurtrie s'entre-déchirent en silence pour le coeur d'un homme faible.
 
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EAN : 9782266318358
Code sériel : 18329
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266318358
Code sériel : 18329
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • karmax211 14/10/2021
    Si vous voulez passer un tête-à-coeur pendant deux heures ( plus ou moins...) avec quatre personnages représentatifs d'une France en train de s'affranchir du joug nazi, le tout écrit dans une langue remarquable et observé d'un oeil lucide, sans complaisance... - La crève - vous tend les bras. On connaît l'anecdote de Frédéric Dard témoin ( choqué ) à la Libération d'un jugement et d'une exécution sommaires dans cette période que l'on appelle "l'épuration". On se doit d'avoir lu le poème d'Éluard - Comprenne qui voudra -... Oh et puis tant que j'y suis, je ne vais pas vous priver de ce rappel ou de cette primo-injection poétique essentielle. « En ce temps-là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait des filles. On allait même jusqu’à les tondre. » Comprenne qui voudra Moi mon remords ce fut La malheureuse qui resta Sur le pavé La victime raisonnable À la robe déchirée Au regard d’enfant perdue Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés Une fille faite pour un bouquet Et couverte Du noir crachat des ténèbres Une fille galante Comme une aurore de premier mai La plus aimable bête Souillée et qui n’a pas compris Qu’elle est souillée Une bête prise au piège Des amateurs de beauté Et ma mère la femme Voudrait bien dorloter Cette image idéale De son malheur sur terre. Paul Éluard Si... Si vous voulez passer un tête-à-coeur pendant deux heures ( plus ou moins...) avec quatre personnages représentatifs d'une France en train de s'affranchir du joug nazi, le tout écrit dans une langue remarquable et observé d'un oeil lucide, sans complaisance... - La crève - vous tend les bras. On connaît l'anecdote de Frédéric Dard témoin ( choqué ) à la Libération d'un jugement et d'une exécution sommaires dans cette période que l'on appelle "l'épuration". On se doit d'avoir lu le poème d'Éluard - Comprenne qui voudra -... Oh et puis tant que j'y suis, je ne vais pas vous priver de ce rappel ou de cette primo-injection poétique essentielle. « En ce temps-là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait des filles. On allait même jusqu’à les tondre. » Comprenne qui voudra Moi mon remords ce fut La malheureuse qui resta Sur le pavé La victime raisonnable À la robe déchirée Au regard d’enfant perdue Découronnée défigurée Celle qui ressemble aux morts Qui sont morts pour être aimés Une fille faite pour un bouquet Et couverte Du noir crachat des ténèbres Une fille galante Comme une aurore de premier mai La plus aimable bête Souillée et qui n’a pas compris Qu’elle est souillée Une bête prise au piège Des amateurs de beauté Et ma mère la femme Voudrait bien dorloter Cette image idéale De son malheur sur terre. Paul Éluard Si vous mêlez exécutions sommaires et tonte des femmes accusées d'avoir, comme disait Arletty - Mon cul est international "... eu des rapports intimes avec "l'ennemi", vous avez les deux pivots autour desquels tourne ce huis clos. Un frère, Petit Louis, milicien de vingt-six ans, ordure assassine... qui a choisi "le mauvais camp". La soeur cadette, Hélène, une jeune et belle rousse frivole, pour qui tous les hommes sont des Pâris dont elle rêve qu'ils l'enlèvent quitte à déclencher autant de Guerres de Troie que de fois qu'elle leur aura cédée. Il y a le père, Albert, un homme grand et fort, un travailleur manuel, un brave homme, un peu sisyphien, dont les mains puissantes cherchent, en creusant des tunnels, à extérioriser à coups de pioche l'absurde et l'impuissance de sa condition en frappant jusqu'à l'épuisement, jusqu'à l'oubli, contre la roche. Et puis il y a la mère, Constance, une femme dont un fibrome non opéré a transformé le ventre en une énorme "besace" vide... poche maternelle qui, telle celle d'un kangourou, voudrait y loger ses "petits"... être quelque part ailleurs... autrefois. Ces quatre-là se cachent dans l'appartement d'un milicien, partenaire en exactions de Petit Louis. Ils se cachent pour échapper à un passé où ils occupaient une position de force, le présent qui est en train de changer la donne, en a fait des parias. La nuit tombe sur la ville. Durant cette nuit, Dard fait vivre "isolément" chacun des personnages, avant que l'aube ne les rattrape... et que la roue infernale du destin broie... Je vous laisse découvrir la fin... Le bouquin est une petite merveille dans laquelle Dard se montre l'égal ou le "supérieur" d'un Simenon au meilleur de sa forme. Il y a 123 pages. Chaque mot est pesé au trébuchet du talent et du génie bipolaire d'un très grand de l'écriture. Laissez-vous tenter... c'est épatant !!!
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  • Ponna 19/10/2016
    Est-il encore besoin de crier au monde entier que Frédéric Dard figure haut la main, dans le Top5 des écrivains francophones du 20ème siècle, à côté de Simenon (rajoutez qui vous voulez et faites votre quinté!). 1944, la libération, une famille vit retranchée et voit défiler sous ses fenêtres l'armée triomphante qui chasse les collaborateurs. Ont-ils à craindre? Chaudement conseillé et tellement bien écrit!
  • euphemie 09/09/2013
    Le premier roman de Frédéric Dard que j'ai lu et qui n'était pas un San Antonio. Il m'avait habitué dans ses apartés à son humanité et à sa profondeur...mais là j'ai vraiment pris sa dimension d'homme ...sans illusion sur l'homme mais malgré tout plein de tendresse pour ses faiblesses. Sans jugement , son regard sur le "triste héros" de ce roman...un homme pas encore arrivé à maturité , dans la tourmente de la guerre , qui à fait le mauvais choix...celui d' hurler avec les loups, parce que faible et ignorant , rattrapé par ses choix funestes... confronté à sa fin prochaine... la peur au ventre , celle qu'éprouve le salaud comme le juste, lorsqu'il est "réduit" comme une bête dans son terrier sans issue....Il ne cherche pas à nous le rendre sympathique...il nous fait entrer dans sa crainte grandissante... Dard nous rappelle à tous que l' homme bon ou mauvais à été un petit enfant...fragile...fort d'un avenir...qu'il ne maitrise pas toujours...qu'il s'en faut de peu pour devenir un salaud ou un juste... Avant de juger, se poser la question....bien au chaud dans son fauteuil....et moi qu'est ce j'aurais fait...dans les mêmes conditions....? La guerre révèle l'homme a lui même et le confronte... Le premier roman de Frédéric Dard que j'ai lu et qui n'était pas un San Antonio. Il m'avait habitué dans ses apartés à son humanité et à sa profondeur...mais là j'ai vraiment pris sa dimension d'homme ...sans illusion sur l'homme mais malgré tout plein de tendresse pour ses faiblesses. Sans jugement , son regard sur le "triste héros" de ce roman...un homme pas encore arrivé à maturité , dans la tourmente de la guerre , qui à fait le mauvais choix...celui d' hurler avec les loups, parce que faible et ignorant , rattrapé par ses choix funestes... confronté à sa fin prochaine... la peur au ventre , celle qu'éprouve le salaud comme le juste, lorsqu'il est "réduit" comme une bête dans son terrier sans issue....Il ne cherche pas à nous le rendre sympathique...il nous fait entrer dans sa crainte grandissante... Dard nous rappelle à tous que l' homme bon ou mauvais à été un petit enfant...fragile...fort d'un avenir...qu'il ne maitrise pas toujours...qu'il s'en faut de peu pour devenir un salaud ou un juste... Avant de juger, se poser la question....bien au chaud dans son fauteuil....et moi qu'est ce j'aurais fait...dans les mêmes conditions....? La guerre révèle l'homme a lui même et le confronte à ses peurs , à ses faiblesses et celles de ses congénères ....cela fait beaucoup de combats à mener....quand on voit, le chacun pour soi et l'apathie sociale actuel, être un juste aujourd'hui...qui peut être sur de sa capacité à l'être
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