L'Aigle noir

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Malahide75 07/08/2024

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  Une belle découverte que ce polar, qui sans révolutionner le genre, reprend magnifiquement les tropes classiques, dans une écriture rapide et cinglante, laissant peu de temps au lecteur pour reprendre sa respiration. La belle île de La Réunion offre un cadre verdoyant et mystérieux à différents arcs narratifs - un accident d’hélicoptère, une attaque de requin, une secte vaudou -, dans lesquels les personnages, enquêteurs et protagonistes, vont bien évidemment se croiser. Plus de 500 pages qui seront lues d’une traite, l’auteur maîtrisant parfaitement les techniques d’écriture pour ferrer le lecteur. Un très bon moment de divertissement, même si les thématiques abordées sont loin d’être rigolotes, et un regret, déjà évoqué par d’autres Babeliotes ici, que cet auteur, très bon, ne soit pas mis davantage en lumière.
• IOANTIQUE 26/07/2024

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  Le titre de ce livre est inspiré de la célèbre chanson de Barbara, connue pour ses paroles si déchirantes : «#8201;Un beau jour, ou était-ce une nuit, près d’un lac je m’étais endormie, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir. De son bec, il a touché ma joue. Dans ma main, il a glissé son cou.#8201;» Avec une succession de chapitres concis et percutants, Jacques nous happe dans une intrigue trépidante, difficile à lâcher. Bien que le roman compte de nombreux personnages, l’auteur a su les dépeindre avec justesse, en se concentrant sur leurs états d’esprit, leurs réflexions et leurs décisions, ainsi que sur leurs réactions spontanées. Nous les découvrons au début avec de multiples histoires qui, sous la plume ensorcelante de l’écrivain, se mélangent et se fondent pour aboutir à une seule et même intrigue. Souvent, les événements les plus abjects sont relatés de manière indirecte, laissant à notre imagination et à notre sensibilité le soin de les appréhender pleinement, grâce au talent de Jacques. Il a créé un polar sombre et mystérieux dans un lieu de rêve pour dévoiler les côtés les plus ténébreux de l’âme humaine. J’attends avec impatience la sortie du roman «#8201;Le seul coupable#8201;» prévu le 10 octobre 2024 pour retrouver certains protagonistes. Le titre de ce livre est inspiré de la célèbre chanson de Barbara, connue pour ses paroles si déchirantes : «#8201;Un beau jour, ou était-ce une nuit, près d’un lac je m’étais endormie, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir. De son bec, il a touché ma joue. Dans ma main, il a glissé son cou.#8201;» Avec une succession de chapitres concis et percutants, Jacques nous happe dans une intrigue trépidante, difficile à lâcher. Bien que le roman compte de nombreux personnages, l’auteur a su les dépeindre avec justesse, en se concentrant sur leurs états d’esprit, leurs réflexions et leurs décisions, ainsi que sur leurs réactions spontanées. Nous les découvrons au début avec de multiples histoires qui, sous la plume ensorcelante de l’écrivain, se mélangent et se fondent pour aboutir à une seule et même intrigue. Souvent, les événements les plus abjects sont relatés de manière indirecte, laissant à notre imagination et à notre sensibilité le soin de les appréhender pleinement, grâce au talent de Jacques. Il a créé un polar sombre et mystérieux dans un lieu de rêve pour dévoiler les côtés les plus ténébreux de l’âme humaine. J’attends avec impatience la...

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• MarMax625 05/07/2024

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  Second livre de l auteur et il nous dépeint ici une histoire dure et cruelle. L auteur a instillé l horreur de différentes façons et j'espère totalement fictive Une belle balade sur l île de la réunion malgré cette horrible histoire. Belles lectures à tous
• Fafa76130 25/06/2024

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  Prenez un ex- flic enquêtant officieusement sur un accident d’hélicoptère suspect, un prof parti nager retrouvé avec un harpon dans le crâne et boulotté par des requins, des pères de famille incestueux, un traffic de drogue local et, pour finir, une secte de violeurs dirigée par un jeune sorcier vaudou africain complètement allumé, qui carbure à la méth et zigouille tout ce qui bouge avec sa machette, tout ça se déroulant sur la magnifique île de la Réunion, mélangez le tout et vous avez “ l’aigle noir “  Évidemment, c’est pas léger, léger et le thème principal, la pédophilie intra- familiale n’est pas le sujet le plus facile à aborder. De fait, la noirceur absolue de certaines âmes contraste violemment avec le soleil éclatant de ces paysages paradisiaques. C’est peu dire que l’on se plaît à souhaiter le pire à ce ramassis d’ordures car l’auteur n’a pas fait dans la dentelle. C'est d’ailleurs le seul petit reproche que j’adresserai à Jacques Saussey, le manque de nuances de ses personnages, souvent dessinés à gros traits.  Pour le reste, c’est très réussi. Les chapitres très courts, les flashs back, ainsi que les points de vue différents donnent un rythme très alerte et ne nuisent en rien à la compréhension du récit. Ça se lit vite, c'est très efficace et addictif. Du bon polar. L’épilogue, glaçant, nous administre une dernière piqûre de rappel quant au fléau de la pédophilie et de l’inceste, malheureusement toujours aussi tabou dans nos sociétés. Prenez un ex- flic enquêtant officieusement sur un accident d’hélicoptère suspect, un prof parti nager retrouvé avec un harpon dans le crâne et boulotté par des requins, des pères de famille incestueux, un traffic de drogue local et, pour finir, une secte de violeurs dirigée par un jeune sorcier vaudou africain complètement allumé, qui carbure à la méth et zigouille tout ce qui bouge avec sa machette, tout ça se déroulant sur la magnifique île de la Réunion, mélangez le tout et vous avez “ l’aigle noir “  Évidemment, c’est pas léger, léger et le thème principal, la pédophilie intra- familiale n’est pas le sujet le plus facile à aborder. De fait, la noirceur absolue de certaines âmes contraste violemment avec le soleil éclatant de ces paysages paradisiaques. C’est peu dire que l’on se plaît à souhaiter le pire à ce ramassis d’ordures car l’auteur n’a pas fait dans la dentelle. C'est d’ailleurs le seul petit reproche que j’adresserai à Jacques Saussey, le manque de nuances de ses personnages, souvent dessinés à gros traits.  Pour le reste, c’est très réussi. Les chapitres très courts, les flashs back, ainsi que les points de vue différents donnent un rythme très alerte et ne nuisent...

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• Bookoholic 23/06/2024

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  Un beau jour , Ou peut-être une nuit , Y a deux ans, J’parlais à une amie. Quand soudain, Elle propose une mission, Celle de lire un polar, Le titre est L’aigle noir. Si elle a choisi ce livre de Jacques Saussey, c’est que l’histoire se passe à la Réunion, notre île natale, à l’instar de Ne lâche pas ma main, de Michel Bussi. On a voulu savoir si Saussey s’en sortirait mieux que son prédécesseur. Et c’est certainement par peur d’une déception qu’il a patienté dans ma pal tout ce temps. Déjà, le titre m’a rendue plutôt sceptique. L’aigle noir n’a absolument rien du titre d’un maloya réunionnais, sans compter qu’il n’y a pas d’aigle sur l’île, mais plutôt des papangues. Mais la raison du choix de ce titre paraît évident assez rapidement. Dans ce roman, on suit Paul Kessler, ancien flic envoyé à la Réunion par Hubert Bourdonnais dont le fils a été tué dans un accident d’hélicoptère. Le père ne croit pas à la thèse de l’accident retenue par la police. En parallèle, un instituteur meurt tragiquement dans l’océan. Et puis il y a un sorcier vaudou, de la pédophilie, des trafics de drogue… bref, à éviter si vous êtes trop sensibles à ces sujets, car certains passages peuvent être difficiles à lire. Tout d’abord, il faut savoir que l’auteur n’avait jamais mis les pieds à la Réunion quand il a écrit son livre. Pourtant, les paysages, la topographie et certaines problématiques liées à l’île sont bien représentés . Les infos qu’il nous donne n’arrivent pas comme un cheveu sur la soupe, mais sont plutôt habilement ajoutées à l’histoire. Par contre, les dialogues entre Réunionnais peuvent manquer d’authenticité. On n’a pas forcément l’impression d’entendre des gens d’ici parler. Mais il faut reconnaître que les passages en créole sonnent juste. Ensuite, l’intrigue est bien construite, les personnages sont intéressants, et le suspense ne manque pas. Mais il m’a manqué le plot twist surprenant que j’aime trouver dans les polar. On comprend assez vite les tenants et les aboutissants de l’affaire. Pour conclure, L’aigle noir a été une bonne lecture, sombre, mais mieux écrit et moins caricatural et rocambolesque que le roman de Bussi. Si je devais reprendre la métaphore d’un plat réunionnais, ce livre est un rougail saucisses fait par un zoreille qui n’a jamais mis les pieds à la Réunion, mais qui a eu la chance de goûter à ce plat. Les épices qu’il a utilisé manquent un peu du soleil et de l’authenticité de l’île, mais les saucisses fumées de la Réunion rendent le rougail tout à fait appréciable.Un beau jour , Ou peut-être une nuit , Y a deux ans, J’parlais à une amie. Quand soudain, Elle propose une mission, Celle de lire un polar, Le titre est L’aigle noir. Si elle a choisi ce livre de Jacques Saussey, c’est que l’histoire se passe à la Réunion, notre île natale, à l’instar de Ne lâche pas ma main, de Michel Bussi. On a voulu savoir si Saussey s’en sortirait mieux que son prédécesseur. Et c’est certainement par peur d’une déception qu’il a patienté dans ma pal tout ce temps. Déjà, le titre m’a rendue plutôt sceptique. L’aigle noir n’a absolument rien du titre d’un maloya réunionnais, sans compter qu’il n’y a pas d’aigle sur l’île, mais plutôt des papangues. Mais la raison du choix de ce titre paraît évident assez rapidement. Dans ce roman, on suit Paul Kessler, ancien flic envoyé à la Réunion par Hubert Bourdonnais dont le fils a été tué dans un accident d’hélicoptère. Le père ne croit pas à la thèse de l’accident retenue par la police. En parallèle, un instituteur meurt tragiquement dans l’océan. Et puis il y a un sorcier vaudou, de la pédophilie, des trafics de drogue… bref, à éviter si vous êtes trop sensibles à ces sujets, car certains...

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