Le Comte de Monte-Cristo - tome 2 (Collector) : Le livre de Alexandre Dumas

Suite et fin de la vengeance la plus longue de la littérature. Le premier tome était drôle, le second l'est encore plus. Le bonheur simple de voir tous les personnages en prendre pour leur grade (surtout les banquiers), même Edmond finalement. Toujours aussi bien écrit et maîtrisé ce deuxième tome est autant un plaisir à lire que ne l'a été le premier. Si l'histoire est longue, elle n'en est pas moins pleine de rebondissements et pourra être lue par de jeunes lecteurs (ou À de jeunes lecteurs selon l'âge et le niveau de lecture, voire un peu des deux).

C'est bon, j'adhère à l'opinion générale : ce classique est fou. Mon regret est de ne pas avoir lu une version complète et d'avoir tardé entre les 2 parties. Ça a cassé le rythme et ne rend pas justice au roman. Dès les premières page, j'étais pleinement imprégnée, comme si en l'instant, tout était plus clair. J'avais enfin compris les desseins de Monte-Cristo, le plan machiavélique. Cet homme a eu le temps de construire une vengeance épique ! Tout n'est qu'emboitement de scènes, comme les poupées russes, jusqu'à l'apothéose ! Le PT bien que réussi n'a pas fait son effet sur moi. Il m'a semblé évident mais c'est parce que j'ai déjà croisé cette comformation dans des romans plus récents. Je me demande d'ailleurs si l'inspiration ne venait pas de là. Le style, quant à lui, était excellent. Sans parler de la fluidité de la plume, la façon qu'à Dumas de s'adresser au lecteur rend le moment plus intense, significatif. Je crois qu'on parle d'intrusion de l'auteur. Il y a aussi les ellipses, servant l'emboitement des scènes que j'évoquais plus haut, qui apportent leur lot de tension. Quid du fond ? Notre ami Dantès finira dépassé par ses propres projets. Au-delà de la vengeance, j'y ai vu un message de résiliation. Le final est aussi limpide qu'ambigu et résume parfaitement l'ambiance générale du roman. La vie réserve parfois bien des surprises et les sentiments peuvent vite prendre un tour innatendu.

J’ai + apprécié ce second tome, que le premier. Ce second tome est davantage centré sur la mise au point de la vengeance du comte. M J’ai compris davantage certains points du livre 1 que je n’avais pas compris. En somme ce fut une lecture palpitante, prenante.

L'histoire : Edmond Dantès est bien décidé à mener à bien sa vengeance. Emprisonné suite à une fausse accusation il a tout perdu. Il s'est promis de faire payer les responsables de sa captivité. Déshonneur, ruine, empoisonnement, manipulation... Tous les moyens sont bons. Mais est-il vraiment prêt à tout ? La vengeance sera-t-elle plus forte que la raison ? Mon avis : C'est avec empressement que j'ai entamé ce gros pavé, ayant terminé le premier tome très excitée de découvrir la suite. C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé Edmond Dantès, ou plutôt le comte de Monte-Cristo, qui continue d'exécuter son plan de vengeance. C'est exaltant de découvrir une intrigue si bien amenée, pareille à un puzzle où, fébrilement, on emboîte les pièces une à une, avant de révéler le résultat tant attendu. C'est vraiment ça qui fait la force de ce grand classique. Dans ce second tome, on n'emboîte plus les pièces mais on tire sur le fil d'une pelote pour découvrir patiemment les retombées du travail mené auparavant. C'est le grand final ! Le moment des révélations ! Pour le coup et de manière tout à fait logique, on ne retrouve pas cette stimulation intellectuelle engendrée lors de la lecture du premier tome, à vouloir deviner la suite. Naturellement, mais ça manque. Le personnage principal est toujours aussi implacable et déterminé, or cette fois on découvre quelques failles qui le rendent plus humain. Dès que j'ai terminé d'écrire cette chronique je file regarder les bandes annonces des différentes adaptations, afin de m'adonner à un de mes jeux favoris : comparer le choix des acteurs avec les personnages que je me suis représentée mentalement. On retrouve une écriture qui rappelons le, date des années 1800, donc rien à voir avec ce qu'on peut lire aujourd'hui. Je pense notamment aux conjugaisons oubliées comme les temps du subjonctif. J'ai apprécié ce retour aux sources, ça m'a rappelé des souvenirs du Bled (pas le bled à l'étranger, hein, mais le manuel scolaire). Cependant je pense que ça pourrait entraîner des difficultés à accrocher pour certains lecteurs. Je termine ce chef-d'œuvre ravie ! Cette histoire écrite il y a si longtemps est intemporelle ! Vengeance, argent, machination, trahison, prison... On pourrait croire que je vous parle d'une série Netflix à succès et pourtant non, je vous parle bien d'un roman paru en 1844 ! Comme quoi les grands classiques de notre littérature ne sont pas si ennuyeux... Je quitte un grand personnage impressionnant. Je termine une histoire aussi complexe que complète qui m'impressionne de par sa construction. Je referme deux gros livres impressionnants avec leur nombre de pages conséquent. Bref "Le comte de Monte-Cristo" m'a impressionnée.