Lisez! icon: Search engine
Le mariage de Figaro
Date de parution : 21/02/2019
Éditeurs :
Pocket

Le mariage de Figaro

Date de parution : 21/02/2019
LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE

Horloger, journaliste, musicien, séducteur, gentilhomme de cour, affairiste, espion et marchand d'armes, Beaumarchais a le génie de la vie. Joyeux, insolent comme lui, le Figaro...
LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE

Horloger, journaliste, musicien, séducteur, gentilhomme de cour, affairiste, espion et marchand d'armes, Beaumarchais a le génie de la vie. Joyeux, insolent comme lui, le Figaro du Mariage, dix année durant, brave les censeurs, les ligues de vertu, le roi.
En 1784, il triomphe à la Comédie-Française....
LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE

Horloger, journaliste, musicien, séducteur, gentilhomme de cour, affairiste, espion et marchand d'armes, Beaumarchais a le génie de la vie. Joyeux, insolent comme lui, le Figaro du Mariage, dix année durant, brave les censeurs, les ligues de vertu, le roi.
En 1784, il triomphe à la Comédie-Française. C'est une des premières émeutes de la révolution. Le valet n'accepte plus sa condition. Il défie son maître, d'égal à égal. La religion, l'aristocratie, la monarchie en sortent bafouées. Les larmes sous le rire, le célèbre monologue de Figaro résonne encore comme un des plus beaux chants de la condition humaine.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266290005
Code sériel : 12360
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266290005
Code sériel : 12360
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JLM56 07/04/2024
    Le mariage de Figaro où les fourberies de Figaro, une pièce de Théâtre qui fait suite au barbier de Séville, au rythme endiablé et au texte jouissif où Beaumarchais offre aux spectateurs un spectacle où la noblesse et les gens de bon aloi sont grugés par des gens de plus basse conditions. Une vengeance sur le quotidien du peuple et sur une société bâtie pour les grands de ce monde.
  • Carlainesrose 14/03/2024
    - LE MARIAGE DE FIGARO- J'aime cette pièce, j'adore cette pièce de théatre, je pourrais la lire, la voire ou la regarder encore et encore... à l'infini... J'avais déjà étudier le mariage de Figaro au lycée et j'avais adorée bien sûr de l'étudier, c'est un théatre très loin de Molière, Racine, Corneille, Hardy et j'en passe... Je rappelle que le Mariage de Figaro fait partie d'une trilogie: Le barbier de séville, le mariage de Figaro et la mère coupable. Ici, nous suivons Figaro, jeune valet qui va bientôt se marier avec Suzanne, servante de la Comtesse de Almaviva. Bien sûr, tout le monde est contre se mariage, en premier le Comte de Almaviva qui aimerait que Suzanne lui tombe dans ses bras ou encore Marceline et Bartholo qui voudrait que Figaro se marie avec elle. Mais dans cette pièce, trahison, tromperie et qui fait tourner en ridicule le comte ou les femmes ont le pouvoirs et contrôle chaque dénouement de la scène. Une pièce de théatre qui parle d'amour, de classe sociales et de fidélité... Carlaines
  • Nastasia-B 23/02/2024
    Que n’a pas été Beaumarchais au cours de sa vie ? Lui qui fut tour à tour horloger, inventeur, professeur de musique, espion, ambassadeur, marchand d’armes, homme d’affaires, financeur de la guerre d’indépendance américaine, contrôleur de la démolition de la Bastille, plaideur, promoteur du droit d’auteur, éditeur de Voltaire, auteur, tant pour le théâtre que pour l’opéra, et même, même, Beaumarchais ! Car, bien évidemment, il n’est pas né Beaumarchais mais simplement Caron et c’est à son industrie qu’il dut d’obtenir ce titre par lequel il est connu et reconnu de nos jours. Ce nom, au demeurant, « Caron de Beaumarchais » n’est pas dénué d’une certaine ironie. Caron, c’est-à-dire charron et Beaumarchais, sachant que le mot « marchais » est une forme altérée du mot marais. Bref, « charron de beau marais », c’est vrai, qu’il y avait de quoi s’embourber ! ce qu’il ne manqua pas de faire à plusieurs reprises et qui faillit plus d’une fois lui coûter la vie, à tout le moins la liberté, lui qui fréquenta régulièrement les prisons et dut s’exiler plus souvent qu’à son tour. Il l’évoque d’ailleurs à demi-mots ce destin mouvementé, dans la sublime scène 3 de l’acte V, par la bouche de Figaro. Celle où il lui fait dire que « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », tirade dont je ferais volontiers ma devise si elle n’était outrageusement salie, meurtrie, dévoyée, éviscérée par un odieux journal de droite propriété du groupe Dassault, lequel fait ses choux gras de la vente d’armes aux pires régimes de la planète, de l’Inde à l’Arabie saoudite en passant par l’Égypte, Émirats arabes et consort. Beaumarchais aussi vendait des armes, certes, mais c’était aux Américains qui combattaient alors pour gagner leur indépendance. Nuance. Ah ! fi Dassault ! fi Dassault ! fi Dassault ! Dans cette même scène, l’auteur rappelle un peu plus bas le défaut de liberté de la presse. « Je taille encore ma plume, et demande à chacun de quoi il est question : on me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi […] un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celles de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. » Aïe ! mon cœur ! que j’ai mal à ma liberté de la presse ! que j’ai mal à ton esprit, Beaumarchais, quand je lis ce qu’est devenu ce satané Figaro, ce torchon inique et sirupeux qui n’a plus de journal libre que le nom, ce ramassis de journalistes bourgeois capitalistes, léchant invariablement le croupion de la finance et des actionnaires, rédigeant des articles crachant sur le petit et toujours partants pour faire une mauvaise guerre, pourvu qu’elle soit profitable. Dans mes cauchemars, je revois avec horreur l’exécrable bouche en cul de poule de Jean d’Ormesson, roucoulant avec sa voix de fausset, le mot « Figaro » comme une ponctuation maladive à chacune de ses fins de phrases. Quand je regarde l’allure et la déontologie de certains de ses contributeurs actuels, aïe ! que j’ai mal à la langue vive et frétillante de Beaumarchais, que j’ai mal à l’esprit d’indépendance, que j’ai mal à l’honnêteté intellectuelle, que j’ai mal à tout ce qui devrait constituer les bases élémentaires d’un journal digne de ce nom. Ah ! fi garrot ! fi garrot ! fi garrot ! Ah, si une fois, rien qu’une fois, le Figaro prenait « la liberté de blâmer » les surprofits, les malversations, les trafics d’influence, les montages et paradis fiscaux, l’absence d’empathie des gros bonnets de la finance face à la souffrance qu’ils génèrent au sein de leurs propres groupes et vis-à-vis de leurs malheureux salariés, exploités, éreintés, étrillés, essorés, ah, rien qu’une fois, j’accepterais « l’éloge flatteur » qu’il ne cesse d’adresser à longueur de pages à ces mêmes gros bonnets pourris et indécents du capitalisme mondial. Voilà comment l’on passe de Beaumarchais, triomphe du labeur (avec un peu d’intrigue) et de la méritocratie, au Figaro, triomphe des rentiers (beaucoup d’intrigue et peu de travail, merci les contrats d’État) et des héritiers. Triste farce ! Triste France ! Mais il est un autre aspect qu’aborde Beaumarchais dans cette pièce sous la houlette d’abord de Marceline et qui concerne la condition féminine. Passage qui fut, en son temps, censuré, on se demande bien pourquoi, d’ailleurs… Jugez plutôt : « Je n’entends pas nier mes fautes, ce jour les a trop bien prouvées ! mais qu’il est dur de les expier après trente ans d’une vie modeste ! J’étais née, moi, pour être sage, et je le suis devenue sitôt qu’on m’a permis d’user de ma raison. Mais dans l’âge des illusions, de l’inexpérience et des besoins, où les séducteurs nous assiègent, pendant que la misère nous poignarde, que peut opposer une enfant à tant d’ennemis rassemblés ? Tel nous juge ici sévèrement, qui peut-être en sa vie a perdu dix infortunées ! […] Hommes plus qu’ingrats, qui flétrissez par le mépris les jouets de vos passions, vos victimes ! c’est vous qu’il faut punir des erreurs de notre jeunesse ; vous et vos magistrats, si vains du droit de nous juger, et qui nous laissent enlever, par leur coupable négligence, tout honnête moyen de subsister. Est-il un seul état pour les malheureuses filles ? Elles avaient un droit naturel à toute la parure des femmes : on y laisse former mille ouvriers de l’autre sexe. […] Dans les rangs même plus élevés, les femmes n’obtiennent de vous qu’une considération dérisoire : leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ; traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ! Ah ! sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur ou pitié ! » Acte III, Scène 16. « Ah ! quand l’intérêt personnel ne nous arme point les unes contre les autres, nous sommes toutes portées à soutenir notre pauvre sexe opprimé, contre ce fier, ce terrible… et pourtant un peu nigaud de sexe masculin. » Acte IV, Scène 16 également. Mais c’est aussi et surtout par la bouche de Suzanne, la promise de Figaro, que l’auteur nous interpelle à la toute dernière scène de la pièce : « Qu’un mari sa foi trahisse, Il s’en vante, et chacun rit ; Que sa femme ait un caprice, S’il l’accuse on la punit. De cette absurde injustice Faut-il dire le pourquoi ? Les plus forts ont fait la loi… » (Ce sera d’ailleurs le sujet de la pièce ultérieure de l’auteur, La Mère coupable.) Car oui, il est bien là, et, presque, uniquement là, le sujet du Mariage de Figaro. À longueur de pièce, Beaumarchais s’insurge d’un état de fait, d’une injustice : le comte ne cesse de vouloir coucher à droite à gauche, trouvant cela très bien, très normal, très anodin — un peu de compréhension mesdames, voyons, un peu de modernité, que diable, la bagatelle n’a jamais tué personne —, par contre, sitôt qu’un drôle s’avise de tourner autour de sa comtesse, alors là, ça n’est plus du tout amusant, c’est même très, très, très mal, fort pendable, absolument odieux, scandaleux, intolérable, vous pensez bien. Aussi, Suzanne, Figaro et la comtesse n’auront-ils de cesse de vouloir faire capoter les plans de cuissage du comte, tout en essayant de lui faire pousser des cornes longues comme ça, histoire de lui faire comprendre deux ou trois choses sur l’existence… Dans sa préface, Beaumarchais assume que, selon lui, le théâtre a vocation à divertir et éduquer ; voilà rigoureusement ce à quoi il s’astreint. Il concocte donc une pièce bien burlesque, truffée de gags (certains très réussis, d’autres parfois un brin lourdingues, mais passons), avec des quiproquos, des bouffons, des situations légères et croustillantes, qui ne sont plus tout à fait Molière et pas encore Feydeau. Ça, vous l’avez compris, c’est pour le volet divertissement, et le comte y passera magistralement pour un magistral dindon, tandis que les valets de chambres, Figaro et Suzanne, sont eux les grands finauds de la farce. Ça, vous vous en doutez, c’est plus le volet éducation, car dans son infinie modestie, l’aristocratie d’alors (de même que la haute bourgeoisie de maintenant) s’estime incomparablement plus intelligente et rusée que la valetaille. Quant à l’injustice faite aux femmes, j’en ai déjà parlé plus haut ; notons simplement qu’à ce titre, la comtesse et Marceline ne s’en sortent pas trop mal non plus. Bon, c’est bien tout ça, c’est plaisant, c’est alerte, c’est bien tourné, ça s’avale tout seul, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard dinde. Donc, en ce qui me concerne, une belle impression, mais pas ma pièce favorite du théâtre français, ni même du XVIIIème siècle. Au reste, (non pas Oreste), au reste, donc, ça n’est là que le fruit de mon éructation, une figue à rots, un avis libre et faiblement blâmeur, mesuré dans la flatterie de son éloge, qui n’est que le malheureux émissaire de mon propre point de vue, c’est-à-dire, pas grand-chose.Que n’a pas été Beaumarchais au cours de sa vie ? Lui qui fut tour à tour horloger, inventeur, professeur de musique, espion, ambassadeur, marchand d’armes, homme d’affaires, financeur de la guerre d’indépendance américaine, contrôleur de la démolition de la Bastille, plaideur, promoteur du droit d’auteur, éditeur de Voltaire, auteur, tant pour le théâtre que pour l’opéra, et même, même, Beaumarchais ! Car, bien évidemment, il n’est pas né Beaumarchais mais simplement Caron et c’est à son industrie qu’il dut d’obtenir ce titre par lequel il est connu et reconnu de nos jours. Ce nom, au demeurant, « Caron de Beaumarchais » n’est pas dénué d’une certaine ironie. Caron, c’est-à-dire charron et Beaumarchais, sachant que le mot « marchais » est une forme altérée du mot marais. Bref, « charron de beau marais », c’est vrai, qu’il y avait de quoi s’embourber ! ce qu’il ne manqua pas de faire à plusieurs reprises et qui faillit plus d’une fois lui coûter la vie, à tout le moins la liberté, lui qui fréquenta régulièrement les prisons et dut s’exiler plus souvent qu’à son tour. Il l’évoque d’ailleurs à demi-mots ce destin mouvementé, dans la sublime scène 3 de l’acte V, par la bouche de Figaro. Celle où il lui fait dire que...
    Lire la suite
    En lire moins
  • MaujeanClement 07/01/2024
    "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais, une comédie subversive du XVIIIe siècle, invite le spectateur à une farce élaborée, mêlant intrigues amoureuses, jeux de classe et satire sociale. Plongeons dans cet univers ludique sans attribuer de note explicite à cette pièce maîtresse du théâtre français. Situons-nous dans la France pré-révolutionnaire du XVIIIe siècle, une époque de bouillonnement social et d'idées subversives. "Le Mariage de Figaro" nous transporte dans le château du Comte Almaviva, où les employés et les aristocrates s'engagent dans une comédie de tromperies et de revendications. Le premier acte de cette comédie brillante nous introduit dans l'intrigue complexe du mariage de Figaro, le valet astucieux, et Suzanne, la camériste ingénieuse. Beaumarchais, tel un marionnettiste des mots, orchestre un ballet de malentendus et de rebondissements, mettant en scène les affrontements entre les classes sociales. Le style de Beaumarchais, c'est une prose vive et spirituelle qui défie les conventions de son temps. Ses dialogues, pleins d'esprit et de sarcasme, dénoncent les privilèges injustes et célèbrent l'intelligence et l'astuce des classes inférieures. Chaque réplique est un coup bien placé qui met à nu les absurdités de la société. La structure de la pièce, avec ses multiples intrigues entrelacées, ressemble à une pièce de théâtre complexe où les personnages évoluent comme des pièces sur un échiquier. Beaumarchais jongle avec les relations interpersonnelles, créant une comédie sociale qui va bien au-delà du divertissement léger. En conclusion, "Le Mariage de Figaro" est une œuvre théâtrale riche en ironie et en subversion. Beaumarchais, avec son esprit caustique, offre une critique cinglante de la société de l'Ancien Régime. Cette comédie, à la fois légère et incisive, reste une œuvre majeure du théâtre français, offrant une réflexion intemporelle sur les conflits de classes et les jeux de pouvoir."Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais, une comédie subversive du XVIIIe siècle, invite le spectateur à une farce élaborée, mêlant intrigues amoureuses, jeux de classe et satire sociale. Plongeons dans cet univers ludique sans attribuer de note explicite à cette pièce maîtresse du théâtre français. Situons-nous dans la France pré-révolutionnaire du XVIIIe siècle, une époque de bouillonnement social et d'idées subversives. "Le Mariage de Figaro" nous transporte dans le château du Comte Almaviva, où les employés et les aristocrates s'engagent dans une comédie de tromperies et de revendications. Le premier acte de cette comédie brillante nous introduit dans l'intrigue complexe du mariage de Figaro, le valet astucieux, et Suzanne, la camériste ingénieuse. Beaumarchais, tel un marionnettiste des mots, orchestre un ballet de malentendus et de rebondissements, mettant en scène les affrontements entre les classes sociales. Le style de Beaumarchais, c'est une prose vive et spirituelle qui défie les conventions de son temps. Ses dialogues, pleins d'esprit et de sarcasme, dénoncent les privilèges injustes et célèbrent l'intelligence et l'astuce des classes inférieures. Chaque réplique est un coup bien placé qui met à nu les absurdités de la société. La structure de la pièce, avec ses multiples intrigues entrelacées, ressemble à une pièce de théâtre complexe...
    Lire la suite
    En lire moins
  • KittenReader 05/08/2023
    C'est une très bonne pièce de théâtre ! Malgré quelques incompréhensions (et c'est normal, je débute encore dans la littérature classique), j'ai pu relever les principaux éléments de l'intrigue et les messages délivrés par Beaumarchais. Et quels messages ! Je le trouve réellement en avance sur son temps, des revendications à la limite du féminisme à travers Marceline, aux critiques de l'abus de pouvoir du Comte pour séduire Suzanne. Le tout, couronné par une dénonciation des défaillances de l'Ancien Régime, produit une oeuvre pleine de richesse, qui s'inscrit parfaitement dans le courant des Lumières et représente bien son époque et son auteur. Je recommande vivement !
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.