Le Barbier de Séville : Le livre de Beaumarchais

Le Barbier de Séville fait partie de ces classiques que l’on découvre souvent à l’école… et que l’on savoure avec surprise. C’est en tout cas ce qui m’est arrivé : je ne m’attendais pas à passer un aussi bon moment, et j’ai trouvé cette pièce aussi divertissante que drôle. Derrière le décor ensoleillé de Séville et les quiproquos amoureux, Beaumarchais déploie une comédie vive, enlevée, où le rythme ne faiblit jamais. On y retrouve avec plaisir le personnage de Figaro, barbier espiègle et débrouillard, véritable maître du jeu, qui n’a pas volé sa réputation. Son verbe acéré, sa malice et sa capacité à tourner chaque situation à son avantage en font une figure jubilatoire. Les dialogues sont particulièrement savoureux, portés par une langue vive, pleine d’ironie et de jeux d’esprit. Beaumarchais excelle dans l’art de faire rire tout en dénonçant — à peine voilée — l’arrogance des puissants et les travers d’une société hiérarchisée. C’est d’ailleurs ce qui donne à cette pièce une modernité étonnante : sous les apparences légères, le propos est plus piquant qu’il n’y paraît. J’ai aussi été séduite par le côté théâtral de l’intrigue : portes qui claquent, identités cachées, rebondissements à la chaîne… tout cela compose une mécanique parfaitement huilée, qui rappelle que cette œuvre a aussi inspiré de nombreuses adaptations à l’opéra. Un classique qui mérite amplement sa place au panthéon du théâtre français, et qui prouve que le rire peut être aussi subversif que libérateur.

j’ai beaucoup aimé cette comédie légère et vraiment très agréable. J’ai commencé par lire le Mariage de Figaro il y a quelques temps alors je me devais de lire cette pièce qui se déroule 3 ans avant. Elle est moins politique, moins critique et plus légère !

Avec son triangle amoureux tragicomique, Beaumarchais signe un des grands titres du théâtre français. Mention honorable au personnage de Figaro qui, dans ses répliques, offre une saveur toute particulière à cette pièce. Comme tout grand classique il est difficile de donner un avis construit sur cette œuvre qui a su traverser les âges. Je conseillerais seulement à tous de parcourir les quatre actes de cette pièces pour pouvoir parfaire sa culture théâtrale.