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Le prince
Christian Bec (traduit par), Marie-Madeleine Fragonard (préface de)
Date de parution : 08/03/2019
Éditeurs :
Pocket

Le prince

Christian Bec (traduit par), Marie-Madeleine Fragonard (préface de)
Date de parution : 08/03/2019

LES GRANDS TEXTES DU XVIe SIÈCLE

« Pour bien connaître la nature du peuple, il faut être prince, et, pour bien connaître celle des princes, il faut être du peuple. »
Cherchant...

LES GRANDS TEXTES DU XVIe SIÈCLE

« Pour bien connaître la nature du peuple, il faut être prince, et, pour bien connaître celle des princes, il faut être du peuple. »
Cherchant à rentrer en grâce auprès des Médicis, ses maîtres, le haut fonctionnaire florentin Machiavel leur adresse ce livre qui définit,...

LES GRANDS TEXTES DU XVIe SIÈCLE

« Pour bien connaître la nature du peuple, il faut être prince, et, pour bien connaître celle des princes, il faut être du peuple. »
Cherchant à rentrer en grâce auprès des Médicis, ses maîtres, le haut fonctionnaire florentin Machiavel leur adresse ce livre qui définit, il y a tout juste cinq siècles, tous les principes de la « realpolitik ». Comment conquérir le pouvoir et le conserver ? Faut-il préserver les monarchies, et par quels moyens ? Faut-il s’appuyer sur la fortune et la force plutôt que sur la religion et la morale ? Dans quel but user de la propagande d’État ? Sans illusion sur la nature humaine, Machiavel, bien loin du machiavélisme qu’on lui prête, haïssait la tyrannie. Pragmatique, il était républicain de cœur, dans cette république de Florence confisquée par les nobles et les banquiers.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

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EAN : 9782266293488
Code sériel : 6036
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266293488
Code sériel : 6036
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • H-mb 27/03/2024
    Donc Le prince de Machiavel que je n'ai pas relu depuis mes vertes années. C'est à la fois un texte qui renvoie au Moyen Age avec les miroirs du prince et même à l'Antiquité et un texte complètement nouveau par l'éclairage qu'il porte sur ce qui doit être fait et surtout ce qui ne doit pas être fait pour gagner ou conserver le pouvoir. La nouveauté - scandaleuse - tient au détachement de la morale pour juger des actes du Prince. La "vertu" du Prince ne renvoie donc plus aux préceptes moraux et religieux en cours à son époque mais à sa capacité objective à se (main)tenir au pouvoir. Un prince doit "paraître" vertueux plutôt que l'être. D'où la question "vaut-il mieux être aimé ou craint" et la réponse en faveur de la crainte - à défaut d'être les deux à la fois (comme Henry V dans la pièce éponyme de Shakespeare). Dans la même veine provocatrice, Machiavel pose la violence et la guerre en fondations de l'Etat. Le Prince doit être à la fois le renard pour comprendre et anticiper les événements et le lion pour sa bravoure et sa force. C'est un traité sur la manière d'arriver au pouvoir et de le conserver, non sur le bonheur du peuple (même si ce bonheur doit être pris en compte pour rester au pouvoir, mais cela reste un moyen et non une fin) ou les vertus chrétiennes du souverain. C'est ce point de vue qui a fait la nouveauté et le scandale du texte lorsqu'il a paru. Tout cela reste très raisonné et rationnel. Il est intéressant de voir comment l'adjectif "machiavélien" a évolué par la suite vers des horizons beaucoup plus sombres et malins (au sens d'enclin à faire le mal), avec des personnages comme Iago, où le mal se justifie par lui-même.Donc Le prince de Machiavel que je n'ai pas relu depuis mes vertes années. C'est à la fois un texte qui renvoie au Moyen Age avec les miroirs du prince et même à l'Antiquité et un texte complètement nouveau par l'éclairage qu'il porte sur ce qui doit être fait et surtout ce qui ne doit pas être fait pour gagner ou conserver le pouvoir. La nouveauté - scandaleuse - tient au détachement de la morale pour juger des actes du Prince. La "vertu" du Prince ne renvoie donc plus aux préceptes moraux et religieux en cours à son époque mais à sa capacité objective à se (main)tenir au pouvoir. Un prince doit "paraître" vertueux plutôt que l'être. D'où la question "vaut-il mieux être aimé ou craint" et la réponse en faveur de la crainte - à défaut d'être les deux à la fois (comme Henry V dans la pièce éponyme de Shakespeare). Dans la même veine provocatrice, Machiavel pose la violence et la guerre en fondations de l'Etat. Le Prince doit être à la fois le renard pour comprendre et anticiper les événements et le lion pour sa bravoure et sa force. C'est un traité sur la manière d'arriver au pouvoir et de le...
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  • Ourano 08/12/2023
    Un ouvrage classique, d'actualité, qui a donné lieu à beaucoup d'interprétations. Pour ma part, j'y vois un traité révolutionnaire. Si on explique à un Prince comment conserver le pouvoir, on en déduit très aisément comment le renverser. J'ai trouvé plusieurs analyses intéressantes sur cet ouvrage. Je le conseille vivement, c'est concis et efficace, la lecture est fluide Cet ouvrage m'a personnellement marqué, les enseignements livrés par Machiavel sont toujours utiles de nos jours. Un classique de la littérature
  • bahizar 03/11/2023
    Je n’ai pas assez de recul, ni de savoir dans le domaine historique, politique et stratégique. Par contre, je fais parti du peuple, et l’on voit bien que pour toute gouvernance on a besoin de nous. Comment se faire manipuler pour diriger ce monde ! Je suis contre les états contre les barrières car je pense que la terre appartient à l’humain, mais il est important de voir comment nous pouvons être manipulés. La naïveté humaine, pour surclasser les uns détruire les autres… Inutile de rappeler qu’aujourd’hui, les conseils donnés dans le livre de Machiavel sont toujours d’actualité, il suffit de lever la tête et de regarder au delà des frontières, il suffit d’ouvrir les chaînes d’informations et comprendre qu’on essaye de nous mettre dans des cases pour soutenir ou non les atrocités des guerres.
  • 3lisabeth6isele 07/10/2023
    Il y a des classiques pour lesquels on se demande si une critique est encore nécessaire. La clairvoyance politique de Machiavel ne se présente plus, quoiqu'elle reste celle de son temps, de son milieu, de son pays. Conseils avisés et invitations à la mesure sont portés par des exemples et des métaphores qui en disent (très) long sur une époque et un auteur qui sait vendre sa plume (il se dédouane avec beaucoup d'art des échecs des princes qu'il a pu conseiller et en souligne en parallèle les coups de maître). J'ai pris ses écarts avec humour... et beaucoup de notes de ses tournures les plus percutantes. Bien sûr, je conseille sa lecture : le lecteur en retirera le portrait d'une Italie des XV et XVIe siècles et (en négatif ?) des dirigeants de ce temps. Amateurs de romans historiques et de fantasy, c'est un livre sur lequel vous ne pouvez pas faire l'impasse !
  • Franc_Cot 24/07/2023
    J'en avais très souvent entendu parler, il est souvent évoqué par des politiques et des dirigeants. Ce livre est vu comme une inspiration pour les gouvernants. Son auteur a donné l’adjectif «#8201;machiavélique#8201;», ayant pris un sens négatif à rapprocher de sournois, pernicieux. A partir de ce que j’ai pu comprendre du livre, je poserais plutôt que «#8201;machiavélique#8201;» se rapproche du sens de pragmatique, n’ayant donc aucune considération morale mais seulement pratique. En effet toute action venant du Prince est bonne tant qu’elle permet de conserver son pouvoir, dût-il éliminer la race des dirigeants de la cité nouvellement conquise. Il n’y a pas à faire de considération morale sur les actions du Prince, car il œuvre pour conserver son pouvoir, son Etat. Je ne jugerais pas des enseignements fondamentaux que ce livre apporte, n’étant ni Prince ni Laurent Le Magnifique, je ne peux dire si ses conseils sont avisés ou ruineux. Néanmoins, je dirais que ce livre donne de très bon enseignement sur la période historique du début du XVIe siècle dans la péninsule italique. La menace des armées étrangères en terre d’Italie est évoquée, on parle de Louis XII, François Ier, Charles Quint, les gardes suisses, les Borgia, les Sforza. Machiavel nous montre qu’il existait déjà, trois siècles avant l’unification de la péninsule, un sentiment national italien, car il s’attriste de la division de son pays et dans le dernier chapitre appelle Laurent de Médicis à libérer l’Italie. L’époque a laquelle le livre a été écrit correspond aux guerres d’Italie menées par les Rois de France, qui sont des personnages très présents. L’organisation des Armées et des Institutions du Royaume de France le sont aussi. Cette période est emblématique de la Renaissance et l’humanisme qui apparaît, en est une émanation. D’ailleurs, avant de lire ce livre je me suis renseigné sur Machiavel pour en apprendre un peu plus sur lui et notamment sur son école de pensée. «#8201;Humaniste#8201;» c’est le premier terme qui est apparu, je peux comprendre cette étiquette aux vues des références utilisées : Pyrrhus, Marc Aurèle, Alexandre… mais cela s’arrête là. On découvre au fil de ce livre un homme jugeant la faillibilité des autres et connaissant leurs faiblesses parfaitement ou alors je n'ai pas compris le terme d'Humaniste. Je prends pour exemple cette citation révélatrice de sa pensée : "On oublie plus facilement la mort de son père que la perte de sa succession" Je perçois Machiavel comme quelqu’un de calculateur qui a conscience que l’humain est ce qu’il est, faible et corruptible. Et il propose d’utiliser cette nature pour mieux gouverner les hommes. Il propose de récompenser les personnes ayant de bonnes actions pour les encourager dans cette voie. Et concernant le peuple, il est bon d’organiser des fêtes pour le divertir, de mettre à l’honneur les peuplades locales et de résider parmi lui pour le tenir tranquille. Je conseille la lecture de ce livre qui a, à mes yeux, la faiblesse d’être trop court. Les enseignements, très bien illustrés manque peut-être de développement. Même si on peut être admiratif de cette démarche de présentation presque scientifique avec un postulat théorique et son apport pratique. On peut en tirer à la fois des enseignements politiques ou du moins la manière dont la politique était envisagée à l’époque, mais on en dégage aussi une impression historique. Un homme voyant son pays disloqué en principauté à la merci de Rois étrangers. La fin du dernier et vingt-sixième chapitre m’a particulièrement marqué : "Ne laissons donc point échapper l’occasion présente. Que l’Italie, après une si longue attente, voie enfin paraître son libérateur#8201;! Je ne puis trouver de termes pour exprimer avec quel amour, avec quelle soif de vengeance, avec quelle fidélité inébranlable, avec quelle vénération et quelles larmes de joie il serait reçu dans toutes les provinces qui ont tant souffert de ces inondations d’étrangers#8201;! Quelles portes pourraient rester fermées devant lui#8201;? Quels peuples refuseraient de lui obéir#8201;? Quelle jalousie s’opposerait à ses succès#8201;? Quel Italien ne l’entourerait de ses respects#8201;? Y a-t-il quelqu’un dont la domination des barbares ne fasse bondir le cœur#8201;? Que votre illustre maison prenne donc sur elle ce noble fardeau avec ce courage et cet espoir du succès qu’inspire une entreprise juste et légitime#8201;; que, sous sa bannière, la commune patrie ressaisisse son ancienne splendeur, et que, sous ses auspices, ces vers de Pétrarque puissent enfin se vérifier#8201;! Vaillance contre fureur Prendra les armes#8201;; et le combat sera bref : Car l’antique valeur Dans les cœurs italiques n’est pas encore morte"J'en avais très souvent entendu parler, il est souvent évoqué par des politiques et des dirigeants. Ce livre est vu comme une inspiration pour les gouvernants. Son auteur a donné l’adjectif «#8201;machiavélique#8201;», ayant pris un sens négatif à rapprocher de sournois, pernicieux. A partir de ce que j’ai pu comprendre du livre, je poserais plutôt que «#8201;machiavélique#8201;» se rapproche du sens de pragmatique, n’ayant donc aucune considération morale mais seulement pratique. En effet toute action venant du Prince est bonne tant qu’elle permet de conserver son pouvoir, dût-il éliminer la race des dirigeants de la cité nouvellement conquise. Il n’y a pas à faire de considération morale sur les actions du Prince, car il œuvre pour conserver son pouvoir, son Etat. Je ne jugerais pas des enseignements fondamentaux que ce livre apporte, n’étant ni Prince ni Laurent Le Magnifique, je ne peux dire si ses conseils sont avisés ou ruineux. Néanmoins, je dirais que ce livre donne de très bon enseignement sur la période historique du début du XVIe siècle dans la péninsule italique. La menace des armées étrangères en terre d’Italie est évoquée, on parle de Louis XII, François Ier, Charles Quint, les gardes suisses, les Borgia, les Sforza. Machiavel nous montre...
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