Les Bras de Morphée

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• lumerolle 04/01/2024

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  Le roman Les bras de Morphée est sorti de ma pal grâce à l’outil aléatoire de Livraddict avec comme seule contrainte que ce soit un livre papier tant celle-ci me paraissait énorme. Parfois, j’ai des difficultés à sélectionner ma lecture suivante. L’instinct me dicte mes choix, mais il lui arrive de me faire défaut. Livraddict est donc un coup de pouce bienvenu dans ces cas. Voyons si le hasard était judicieux. Yann Bécu sculpte une fresque absurdement humaine avec cette pandémie de sommeil qui frappe le monde au printemps 2050. J’ose croire que cette maladie est une sorte de métaphore de notre société dans laquelle la plupart des personnes vivent comme des somnambules sur une dynamique synchronisée sur l’avilissement du travail tandis que d’autres profitent de leur existence à fond et tombent rarement dans cette léthargie métro-boulot-dodo. Cette anesthésie régulée par le métronome de l’argent et des pseudo-rêves qui entravent l’humain.e. Je m’égare peut-être. Cependant, l’univers dépeint par l’auteur a induit un bon nombre de parallèles avec ce que l’on vit. Sur cette Terre maudite par Morpheus dont la source est bien obscure, une alarme indique à son propriétaire quand il va rejoindre les bras du dieu grec. Le temps de veille est devenu la compétence qui régit l’orientation professionnelle. Si le nombre d’heures de sommeil augmente ou diminue (oui, ça peut changer en cours de route), votre avenir bascule. Le temps est aussi précieux que l’argent au point que la communication a évolué. Adieu les envolées lyriques et les romans de six cents pages, le langage se résume à un style télégraphique qui n’est pas sans rappeler les échanges des jeunes sur les réseaux sociaux actuels. L’impact de ces symptômes est tel que même la loi est adaptée pour y inclure les gros mots. Ces changements sont d’autant plus risibles qu’un professeur de français endosse le rôle du héros de l’histoire. Pascal Frimousse doit inculquer une notion bien différente de l’Académie française aux enfants restreints. Si cette contrainte engendre une plume incomparable qui vivote entre verve soutenue et dissertation de bas-étages, l’auteur ne creuse pas l’impact qu’une telle éducation a sur la croissance des enfants/adolescents et l’évolution des interactions comme George Orwell le mentionnait dans son 1984. Un choix induit sûrement par la « courte » durée de la pandémie (une vingtaine d’années) et un propos central qui englobe l’absurdité d’un monde sombrant dans l’anesthésie après la folie. L’être humain est capable de s’habituer à tout. Et, ce roman le montre divinement bien à travers les évolutions de la société. Faisant des va-et-vient entre les années cinquante et septante, on note les différentes phases par lesquelles la civilisation est passée lorsque Morpheus a frappé aléatoirement. Des étapes qui ressemblent étrangement à celle que l’on a connue pendant le Covid, mais qui va encore plus loin en proposant des solutions qui découlent des symptômes de la maladie. Des conséquences qui pourraient horrifier certain.es lecteur.ices. De nouvelles coutumes qui sont pourtant logiques dans ce monde en perdition. Je ne vais pas tout citer dans cet avis. Je vous laisse découvrir jusqu’à quel point Yann Bécu approfondit la déshumanisation. Pascal Frimousse grâce à ses nombreuses heures de veille, profite du système pour égayer ses journées. Il est devenu troll professionnel. C’est comme un mercenaire qui tue le temps des autres. Cette précieuse donnée aléatoire dont tous ne jouissent plus. Un jour, notre professeur reçoit une demande particulière pour retrouver une personne clé dans cette pandémie. Une enquête qui arrive à point après une mise en bouche contextuelle un peu longuette. Le début était déstabilisant, car j’avais l’impression que l’auteur se perdait en digression. Cependant, chaque bout de fil qu’il nous montre est utilisé pour coudre la taie d’oreiller du lecteur qu’il entraîne dans ce monde imaginaire qui m’a évoqué les années 1920s et sa génération perdue à plusieurs reprises. Des âmes qui cherchent leur place dans une société devenue absurde. Une notion d’absurdité savamment tissée par une plume maîtrisée. Yann Bécu montre ses prouesses en jonglerie linguistique. Il passe au cours de la même phrase ou le même paragraphe d’un langage châtié à vulgaire, ce qui confère au texte un équilibre s’habillant de cynisme et de pessimisme. Les situations sont tour à tour drôles, extravagantes et terrifiantes par leur réalisme. En bref, Les bras de Morphée nous dépeint un monde en perdition qui entre en résonance avec notre propre histoire pandémique et notre quotidien. Une existence dans laquelle seules quelques âmes vivent à fond leur vie parmi les personnes endormies par la société anesthésiante. Une aventure en Absurderie criante de vérité.Le roman Les bras de Morphée est sorti de ma pal grâce à l’outil aléatoire de Livraddict avec comme seule contrainte que ce soit un livre papier tant celle-ci me paraissait énorme. Parfois, j’ai des difficultés à sélectionner ma lecture suivante. L’instinct me dicte mes choix, mais il lui arrive de me faire défaut. Livraddict est donc un coup de pouce bienvenu dans ces cas. Voyons si le hasard était judicieux. Yann Bécu sculpte une fresque absurdement humaine avec cette pandémie de sommeil qui frappe le monde au printemps 2050. J’ose croire que cette maladie est une sorte de métaphore de notre société dans laquelle la plupart des personnes vivent comme des somnambules sur une dynamique synchronisée sur l’avilissement du travail tandis que d’autres profitent de leur existence à fond et tombent rarement dans cette léthargie métro-boulot-dodo. Cette anesthésie régulée par le métronome de l’argent et des pseudo-rêves qui entravent l’humain.e. Je m’égare peut-être. Cependant, l’univers dépeint par l’auteur a induit un bon nombre de parallèles avec ce que l’on vit. Sur cette Terre maudite par Morpheus dont la source est bien obscure, une alarme indique à son propriétaire quand il va rejoindre les bras du dieu grec. Le temps de veille...

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• LaGeekosophe 07/11/2023

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  Créatif, drôle et original, j’ai aimé la plongée truculente dans l’univers décalée de Yann Bécu. Face à un monde qui dort plus que d’ordinaire, la société se réorganise tant bien que mal. Pas le temps d’approfondir, tout doit être synthétique et efficace. Évidemment, l’info se perd de manière hilarante, entre approximations historiques ou littéraires. Le temps est devenu la ressource la plus précieuse, notamment pour les marmottes, qui ne bénéficient que de quelques heures de veille. Mais la situation a aussi son lot de drames, avec des couples et des familles qui ne se parlent plus depuis des années. Pascal Frimousse est un personnage sympathique, taquin et plein de ressources, tout comme son pote Michel. C’est un plaisir de les suivre. J’ai trouvé cependant parfois que le scénario traînait en longueur.
• katicha 04/11/2023

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  En tant que dormeuse compulsive, championne olympique de sieste et fatiguée de naissance, je ne pouvais pas passer à côté de ce titre de Yann Bécu, ma première rencontre avec l'auteur. Et bien m'en a pris. Parce que j'ai découvert un ovni littéraire, entre le polar des années 50 et la science-fiction contemporaine. Un livre très drôle, une enquête pleine de rebondissements, et une touche de réflexion pas dénuée d'intérêt. Vraiment chouette. Bref, je vous la fais courte: Pascal Frimousse est professeur de français. En télétravail, depuis qu'une épidémie a poussé le gouvernement local à fermer les établissements scolaires. Chaque jour, il se connecte et dispense ses leçons à moins d'une dizaine d'élèves. Ceux qui, comme lui, sont réveillés. Car l'épidémie qui s'est abattue sur le monde a déréglé le rythme de vie des humains: certains, comme Pascal, restent éveillés 12 heures par jour. D'autres, comme sa compagne, n'ont que 4 heures de vie active. Difficile de parler de vie de couple quand vos rythmes ne vous laissent qu'une heure d'intimité. On voit même des gens se réveiller quelques minutes seulement - le temps d'avaler un repas - puis replonger dans la torpeur. La vie de couple n'est pas seule à en être affectée: comment produire de la nourriture, entretenir les rues, faire fonctionner le réseau Internet ou même lire des livres lorsque le temps vous est ainsi compté ? Comment obtenir un salaire complet lorsqu'on travaille à mi-temps, à tiers-temps ? D'autant que la progression du mal , insidieusement, réduit les plages de réveil des gens. Aussi, Pascal a dû trouver une autre activité pour subvenir à ses besoins. Il trolle. A la demande. Lorsqu'un client fait appel à lui, c'est pour se venger de quelqu’un en lui pourrissant la vie. Trouver une idée pour lui faire perdre son temps de veille. Et dans ce domaine, Pascal est un expert. Parfois, on lui demande aussi d'enquêter sur les agissements d'un mec ou d’un autre, puisqu'il a encore du temps pour aller à la pêche aux renseignements. Aussi, lorsqu'une femme fatale vient lui demander d'enquêter sur son mari , soupçonné d'avoir des aventures extra-conjugales, Pascal accepte le dossier. Décision qui va l'entraîner dans une aventure abracadabrante et désopilante, pour notre plus grand plaisir. En tant que dormeuse compulsive, championne olympique de sieste et fatiguée de naissance, je ne pouvais pas passer à côté de ce titre de Yann Bécu, ma première rencontre avec l'auteur. Et bien m'en a pris. Parce que j'ai découvert un ovni littéraire, entre le polar des années 50 et la science-fiction contemporaine. Un livre très drôle, une enquête pleine de rebondissements, et une touche de réflexion pas dénuée d'intérêt. Vraiment chouette. Bref, je vous la fais courte: Pascal Frimousse est professeur de français. En télétravail, depuis qu'une épidémie a poussé le gouvernement local à fermer les établissements scolaires. Chaque jour, il se connecte et dispense ses leçons à moins d'une dizaine d'élèves. Ceux qui, comme lui, sont réveillés. Car l'épidémie qui s'est abattue sur le monde a déréglé le rythme de vie des humains: certains, comme Pascal, restent éveillés 12 heures par jour. D'autres, comme sa compagne, n'ont que 4 heures de vie active. Difficile de parler de vie de couple quand vos rythmes ne vous laissent qu'une heure d'intimité. On voit même des gens se réveiller quelques minutes seulement - le temps d'avaler un repas - puis replonger dans la torpeur. La vie de couple n'est pas seule à...

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• CeluiQuiBaille 18/08/2023

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  Mais que voilà un univers bien sympathique ! Yann Bécu a osé imaginer un monde où la moyenne de sommeil est de 20h. De ses propres mots « On ne tombe plus dans les bras de Morphée, c'est Morphée qui vous tombe sur la gueule ». Un premier roman qui repose sur un concept génial et vraiment bien mis en forme. Au fil des pages, nous sommes amenés à suivre les pas de Pascal Frimousse : professeur de français à Prague et troll professionnel à ses heures perdues. En effet, notre narrateur fait partie des veinards de ce futur dystopique : son Morpheus s'est stabilisé à 12h de veille. Il met donc ces heures à profit avec un deuxième emploi consistant à faire perdre du temps aux gens. Le temps, n'est-ce pas ce que vous auriez de plus précieux si vous n'en aviez que 4h de disponible par jour ? Non seulement, c'est un petit malin, mais en plus, c'est un incorrigible optimiste. Il est tellement positif dans sa façon de nous raconter sa vie qu'on pourrait presque en oublier qu'il évolue dans un contexte déplorable. Que croyez-vous qu'il arrive aux notions de droits de l'Homme, de justice, d'éducation, de culture et autres quand le monde veille 4h de façon asynchrone ? Ce n'est pas joli ! Trois principes de base : « Faire vite, faire court, ne pas trop ramener sa fraise ». Voilà. Appliquez ça à tous les domaines possibles d'une vie en société, sans même parler d'un environnement mondialisé, et vous commencerez à toucher du doigt la difficulté de la situation. Et pourtant, Pascal Frimousse y fait face avec humour et bonne humeur, ce qui fait que le lecteur a bien souvent le sourire aux lèvres lui aussi. Le récit est drôle, l'écriture est fluide et ciselée, les punchlines sont aux petits oignons. Un défaut d'ordre global tout de même : je déplorerai l'absence de tension relative à l'établissement et au cheminement de la trame du roman. J'ai eu l'impression de lire quelque chose qu'on aurait pu appeler « Les drôles d'aventures de Pascal Frimousse », un peu comme un conte à la Pinocchio, mais sans l'aspect moralisateur/parcours initiatique. C'est assez perturbant. Malgré tout, ce petit livre se laisse lire sans aucune difficulté. Les péripéties du narrateur sont plaisantes à suivre dans cet univers qui a perdu le nord à force de sommeil. Prochaine étape dans la bibliographie de l'auteur : L'effet Coccinelle ! Mais que voilà un univers bien sympathique ! Yann Bécu a osé imaginer un monde où la moyenne de sommeil est de 20h. De ses propres mots « On ne tombe plus dans les bras de Morphée, c'est Morphée qui vous tombe sur la gueule ». Un premier roman qui repose sur un concept génial et vraiment bien mis en forme. Au fil des pages, nous sommes amenés à suivre les pas de Pascal Frimousse : professeur de français à Prague et troll professionnel à ses heures perdues. En effet, notre narrateur fait partie des veinards de ce futur dystopique : son Morpheus s'est stabilisé à 12h de veille. Il met donc ces heures à profit avec un deuxième emploi consistant à faire perdre du temps aux gens. Le temps, n'est-ce pas ce que vous auriez de plus précieux si vous n'en aviez que 4h de disponible par jour ? Non seulement, c'est un petit malin, mais en plus, c'est un incorrigible optimiste. Il est tellement positif dans sa façon de nous raconter sa vie qu'on pourrait presque en oublier qu'il évolue dans un contexte déplorable. Que croyez-vous qu'il arrive aux notions de droits de l'Homme, de justice, d'éducation, de culture et autres quand le monde...

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• JournalDuneBibliothecaire 17/08/2023

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  A quoi ressemblerait le monde si la moyenne mondiale d’éveil était de 4h ? Si vous ne pouviez empêcher les “bras de Morphée” de vous plonger dans un sommeil incontrôlable ? Il faudrait tout repenser ! Notre personnage est un chanceux qui peut rester éveillé 12h. Une situation qui lui coûte cher et l’oblige à cumuler deux emplois dont celui de Troll professionnel. Mais ce n’est pas tout ! Découvrez ! Quand j’ai acheté “les bras de morphée” en 2019 pour la médiathèque, un lecteur m’a demandé si je l’avais lu. Je lui ai répondu “non, pas encore”. Il voulait mon avis car lui l’avait lu et “c’est… bizarre” ont été ses mots. Un sujet intéressant et du bizarre ? Il fallait absolument que je le lise ! (ce que j’ai fait en 2020, il s’agit d’un retour de lecture tardif). Après lecture je confirme c’est bizarre. Pas vraiment à cause de l’histoire qui est prenante, originale, drôle (décalée) et assez fascinante. Il a créé un monde intéressant et s’amuse avec son idée de base dans une exploitation qui frise l’absurde. Vous avez dit bizarre ? Le “bizarre” est plus – à mon sens – dans son écriture, dans sa manière de raconter, dans son choix des mots et des phrases. Quand j’ai commencé “les bras de Morphée” j’ai eu peur que ce soit fastidieux à lire car ce n’est pas fluide. Mais on s’habitude et ça participe finalement à l’originalité et le plus de ce livre. Mais je peux comprendre qu’il déroute. C’est comme s’il s’amusait avec la langue. 4h c’est court. Il a donc fallu que la société s’adapte car avec 4h d’éveil il faut revoir ses priorités et mieux contrôler son temps. Ce qui se traduit par une importance de la synthèse et l’arrêt des loisirs. Ainsi que la mise en place d’un nouveau système sociétale plus anarchique avec une taxe de votre temps d’éveil (plus il est long, plus vous payez), une justice lente qui ne peut plus exister et qui devient expéditive (d’ailleurs les commissariats deviennent des milissariats), de nouvelles consommations notamment en matière de nourriture, une population mondiale qui se réduit, de nouveaux métiers qui émergent ou sont de nouveau reconsidérer etc. Pascal Frimousse fait partie des chanceux car il a 12h de veille. Ce qui lui permet de rêver, de s’adonner à des loisirs tout en assurant ses cours et en complétant avec un second job pour arrondir ses fins de mois. Ce nouveau boulot ? Il est Troll professionnel : des gens le paient pour faire perdre du temps à quelqu’un. Comme le temps est devenu précieux, c’est plus grave que de lui faire perdre de l’argent. Et Pascal semble bien s’en tirer. D’ailleurs, cet l’emploi va l’amener à mener une enquête pour retrouver un type, Michel Béretta. Ce qui ne sera pas de tout repos, loin de là. De vraies pépites dans “les bras de Morphée” J’ai passé un très bon moment avec “les bras de Morphée”. Voici un exemple parmi tant d’autres de ces fameuses pépites : à quoi peuvent ressembler les cours de littérature si vous n’avez pas le temps de lire les livres et de les étudier en détail ? Eh bien, vous travaillez sur des résumés. Au bac vous êtes notés sur votre capacité de synthèse et non sur votre compréhension de l’oeuvre. “Deux heures plus tard, j’en termine avec mon vingt-septième élève, il vient d’expliquer qu’un certain Johnny Los, sans doute le plus américain de tous les dieux de l’Olympe, a conjuré son alcoolisme en se consacrant au théâtre. Ses pièces, malheureusement pleines d’erreurs, faisaient pitié. Erreurs et pitié, a conclu le candidat : c’est la catharsis. Seize sur vingt. Encore une fois, j’ai un barème à suivre. Il est essentiellement fondé sur l’aptitude de l’élève à synthétiser. Et ce que je viens d’entendre, en termes de connerie, à mon humble avis c’était une belle synthèse.” PAGE 113 “LES BRAS DE MORPHÉE”. Vous en trouverez d’autres en cherchant sur Babelio “les bras de Morphée.” Le conseil de la bibliothécaire : Je ne conseillerai pas “les bras de Morphée” à tout le monde malgré son charme. Il est décalé et déroutant, s’amuse avec le genre, la langue et le lecteur, et nous offre une métaphore du temps assez intéressante. Il aborde un monde où on ne peut pas se permettre de perdre son temps, ce qu’on peut reprocher à notre génération des écrans et des réseaux sociaux. Si vous êtes curieux de le découvrir, tentez toujours. Autre super roman qui parle du temps de manière différente ? Découvrez “Time Salvager“.A quoi ressemblerait le monde si la moyenne mondiale d’éveil était de 4h ? Si vous ne pouviez empêcher les “bras de Morphée” de vous plonger dans un sommeil incontrôlable ? Il faudrait tout repenser ! Notre personnage est un chanceux qui peut rester éveillé 12h. Une situation qui lui coûte cher et l’oblige à cumuler deux emplois dont celui de Troll professionnel. Mais ce n’est pas tout ! Découvrez ! Quand j’ai acheté “les bras de morphée” en 2019 pour la médiathèque, un lecteur m’a demandé si je l’avais lu. Je lui ai répondu “non, pas encore”. Il voulait mon avis car lui l’avait lu et “c’est… bizarre” ont été ses mots. Un sujet intéressant et du bizarre ? Il fallait absolument que je le lise ! (ce que j’ai fait en 2020, il s’agit d’un retour de lecture tardif). Après lecture je confirme c’est bizarre. Pas vraiment à cause de l’histoire qui est prenante, originale, drôle (décalée) et assez fascinante. Il a créé un monde intéressant et s’amuse avec son idée de base dans une exploitation qui frise l’absurde. Vous avez dit bizarre ? Le “bizarre” est plus – à mon sens – dans son écriture, dans sa manière de raconter,...

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