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Les rêves qui nous restent
Isabel Siklodi (traduit par), Gilles Marie (traduit par)
Date de parution : 11/05/2023
Éditeurs :
Pocket

Les rêves qui nous restent

Isabel Siklodi (traduit par), Gilles Marie (traduit par)
Date de parution : 11/05/2023
Un hard boiled science-fictif percutant et désespéré dans un univers à la Blade Runner
Dans cette mégapole tentaculaire qu’est la City, certains n’hésitent pas à vendre à des sociétés privées la seule chose qui leur reste : leurs rêves. Mais quand un incident se produit au sein... Dans cette mégapole tentaculaire qu’est la City, certains n’hésitent pas à vendre à des sociétés privées la seule chose qui leur reste : leurs rêves. Mais quand un incident se produit au sein d’un entrepôt de dormeurs, les dirigeants veulent régler au plus vite l’affaire avant qu’elle ne s’ébruite. Natalio, flic de classe 5, la plus... Dans cette mégapole tentaculaire qu’est la City, certains n’hésitent pas à vendre à des sociétés privées la seule chose qui leur reste : leurs rêves. Mais quand un incident se produit au sein d’un entrepôt de dormeurs, les dirigeants veulent régler au plus vite l’affaire avant qu’elle ne s’ébruite. Natalio, flic de classe 5, la plus méprisée car chargée d’éliminer discrètement les dissidents, est leur meilleure option. Ce dernier accepte toujours les missions à la limite de la légalité, par appât du gain autant que par désoeuvrement. Fauché, Natalio a d’ailleurs dû remplacer son électroquant, un androïde qui le suit comme son ombre, par un modèle ancien, acheté au rabais chez un soldeur. Mais la machine a un on-ne-sait-quoi d’inquiétant, des défaillances et des anomalies sur lesquelles son propriétaire n’a pas le temps de s’arrêter. Pour le pire… ?


 
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EAN : 9782266329729
Code sériel : 07311
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266329729
Code sériel : 07311
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Boris Quercia mixe avec un extrême brio des motifs filmiques que l’on croit bien connus, des boucles d’avidité irrépressible et toujours conquérante, et une étrange poésie sombre nourrie d’infra-ordinaire anticipé, pour nous offrir certainement l’une des plus stimulantes dystopies littéraires de ces dernières années, alliant à merveille le charme vénéneux des meilleurs romans noirs urbains et l’apparence du désabusement et du cynisme qui provoquent paradoxalement la vraie réflexion. »
Hugues Robert / Librairie Charybde Paris

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BullesSFFFdeMarieD 27/02/2024
    Une usine à rêves… c’est ainsi que l’on appelle ce lieu où des milliers d’habitants pauvres et sans avenir se réfugient pour oublier leur misère. Ils dorment, rêvent une vie meilleure en échange de leur ADN. Mais dans ce système bien rôdé, une faille est découverte ; on fait alors appel à Natalio, flic de classe 5, chargé généralement des besognes les plus ingrates, accompagné de son nouveau « électroquant » bas de gamme. Natalio est surpris, pourquoi lui ? Tout à ses réflexions, dans ce monde en perdition, il remarque à peine les étrangetés de plus en plus nombreuses de son robot… « C’est l’effet ELIZA qui nous aveugle : il nous fait prêter des sentiments à une machine et nous laisse croire qu’elle raisonne comme nous, alors que nous savons bien qu’elle ne fait qu’exécuter les innombrables opérations pour lesquelles elle a été programmée. » Voilà un court roman qui m’a énormément plu ! Peut-être parce que je venais de lire l’essai d’#aureliejean, ce fameux effet ELIZA m’a interpelée. Fiction, me direz-vous ? On n’est pas dans Blade Runner ! Eh ben un peu quand même lorsque l’on sait qu’en Afrique du Sud ou en Chine, les robots sont reconnus comme des individus au point qu’il est même possible d’en épouser un (c’est arrivé ! Un Chinois a quitté sa femme pour un robot… c’est clair qu’il ne risque pas de le contredire au quotidien, celui-là !). Mais revenons à notre roman, parce que justement, cet électroquant-là est attachant, presque le plus humain et stable dans ce monde de dingues qui nous est présenté. À la fois dans « l’esprit » de la machine et de l’humain, nous suivons doucement leurs cheminements respectifs jusqu’à une fin, certes déstabilisante car un peu abrupte, mais finalement très réaliste. Une lecture captivante !Une usine à rêves… c’est ainsi que l’on appelle ce lieu où des milliers d’habitants pauvres et sans avenir se réfugient pour oublier leur misère. Ils dorment, rêvent une vie meilleure en échange de leur ADN. Mais dans ce système bien rôdé, une faille est découverte ; on fait alors appel à Natalio, flic de classe 5, chargé généralement des besognes les plus ingrates, accompagné de son nouveau « électroquant » bas de gamme. Natalio est surpris, pourquoi lui ? Tout à ses réflexions, dans ce monde en perdition, il remarque à peine les étrangetés de plus en plus nombreuses de son robot… « C’est l’effet ELIZA qui nous aveugle : il nous fait prêter des sentiments à une machine et nous laisse croire qu’elle raisonne comme nous, alors que nous savons bien qu’elle ne fait qu’exécuter les innombrables opérations pour lesquelles elle a été programmée. » Voilà un court roman qui m’a énormément plu ! Peut-être parce que je venais de lire l’essai d’#aureliejean, ce fameux effet ELIZA m’a interpelée. Fiction, me direz-vous ? On n’est pas dans Blade Runner ! Eh ben un peu quand même lorsque l’on sait qu’en Afrique du Sud ou en Chine, les robots sont reconnus...
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  • fastiea 10/02/2024
    Dans un monde post apocalyptique Natalio est un flic de classe 5, la plus basse catégorie, dans la City, ville isolée de l'extérieur. Tout le monde à son androïde personnel ( ou électroquant )et Natalio vient de perdre le sien pendant sa dernière intervention, n'ayant que peu de moyens, il en rachète un d'une vielle gamme d'occasion. Une nouvelle affaire doit être résolue, une intrusion dans une usine à rêves ou beaucoup de personnes de la population se réfugie pour échapper au réel.... tout cela est décrit sur le 4eme de couverture. Je n'en dis pas plus le roman étant court... trop court...et c'est pour ça qu'il n'a pas 5*. Boris nous plonge littéralement dans un univers futuriste et on s'y croit, l'intrigue est passionnante et on a du mal à lâcher avant la fin. Je recommande +++
  • LesFantasydAmanda 05/10/2023
    Les rêves qui nous restent, c'est à la fois un univers futuriste passionnant et un duo de héros pas comme les autres, l'un étant un humain bousillé par la vie, l'autre un robot aux réactions étranges. Ajoutez à cela une enquête entre action et révélations sur le personnage central, et c'est gagné. Enfin, pas tout à fait car, en deuxième partie, l'intrigue retombe comme un soufflé. Résultat : j'étais terriblement frustrée une fois la dernière page tournée, comme s'il me manquait un morceau essentiel du scénario. Tellement dommage !
  • Maks 31/08/2023
    Ce court roman (un peu plus de 200 pages) commence comme une enquête, menée par un agent pas franchement concerné par son travail, suivi par son nouvel androïde d'occasion (qui débloque complètement et à des réactions étranges). Ses recherches vont l'emporter dans une affaire bien plus sombre qu'elle n'y paraissait, le danger rôde pour lui et son compagnon mécanique. L'enquête va finalement se transformer en une véritable course contre l'oppression, un soulèvement du petit peuple dans une mégapole en pleine implosion. Sont mis en avant divers sujets très intéressants comme la pauvreté, la politique d'oppression, l'éthique sur l'intelligence artificielle, le libre arbitre, les syndicats, la violence et les attentats, le marché du sommeil et des rêves et plein d'autres réflexions de ce genre. Le personnage principal est presque pathétique, son fidèle androïde est lui complexe et vraiment très intéressant (autant que dans certains récits d'Asimov), rien que pour lui cette lecture est indispensable. J'ai passé avec ce récit un excellent moment de lecture.
  • EloDesigns 08/08/2023
    Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce roman mais j’ai été agréablement surprise ! Nous faisons donc la connaissance de Natalio, un policier du grade le plus bas, payé pour faire son travail qui ne l’aide qu’à survivre, il effectue également des petits boulots d’enquêtes a côté pour gagner un peu plus de quoi vivre décemment. Sa dernière enquête en date va lui réserver son lot de surprises… J’ai beaucoup aimé ce personnage à la fois torturé et pourtant très droit. Abîmé par la vie, il va pourtant rester quelqu’un de très loyal, très honnête. On apprend son passé au fil du roman et l’on découvre les horreurs qu’il a vécu. Il a également un compagnon qui est à ses côtés tout au long de l’histoire. Il s’agit d’un robot et pas n’importe lequel, un ancien modèle avec des particularités qui en font un personnage à part entière auquel on s’attache facilement. Le style de l’auteur est à la fois extrêmement fluide et entraînant. Dès les premières pages, il nous entraîne aux côtés de Natalio et nous fait vivre l’histoire. Pas de temps mort ou d’ennui dans ce roman, à la fois sombre et pessimiste, on nous présente une ville scindée en deux où les puissants et les riches dirigent et vivent d’un côté tandis que les pauvres sont de l’autre. Ici c’est un monde qui fonctionne en grande partie grâce à des robots qui vont même jusqu’à remplacer les humains dans une mécanique presque parfaite. Les humains pauvres sont quant à eux libres de s’échapper de leur vie morose par le biais de l’usine a rêves ou de travailler pour survivre. Évidemment il fallait s’attendre à un soulèvement que ce soit du côté des humains et de l’injustice qui règne ici ou encore du côté des robots. J’ai vraiment apprécié tout de ce roman, le mélange de roman policier et science fiction, conflits politiques, dans une société tellement fracturé qu’elle pourrait presque faire écho à la nôtre. Pour conclure, ce roman mêle a la fois science fiction et roman policier pour nous livrer une histoire prenante qui ne laisse pas indifférent avec des personnages auxquels on s’attache et pour lesquels on tremble, on s’énerve et on se surprend à espérer. Je ne peux que vous le recommander.Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ce roman mais j’ai été agréablement surprise ! Nous faisons donc la connaissance de Natalio, un policier du grade le plus bas, payé pour faire son travail qui ne l’aide qu’à survivre, il effectue également des petits boulots d’enquêtes a côté pour gagner un peu plus de quoi vivre décemment. Sa dernière enquête en date va lui réserver son lot de surprises… J’ai beaucoup aimé ce personnage à la fois torturé et pourtant très droit. Abîmé par la vie, il va pourtant rester quelqu’un de très loyal, très honnête. On apprend son passé au fil du roman et l’on découvre les horreurs qu’il a vécu. Il a également un compagnon qui est à ses côtés tout au long de l’histoire. Il s’agit d’un robot et pas n’importe lequel, un ancien modèle avec des particularités qui en font un personnage à part entière auquel on s’attache facilement. Le style de l’auteur est à la fois extrêmement fluide et entraînant. Dès les premières pages, il nous entraîne aux côtés de Natalio et nous fait vivre l’histoire. Pas de temps mort ou d’ennui dans ce roman, à la fois sombre et pessimiste, on nous présente...
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