Les Derniers maillons : Le livre de Boris Quercia

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" Cyberpunk is not dead ! " Hugues Robert – Librairie Charybde

Victor est l'un des maillons de la Société du peuple libre. Sa mission : convoyer l'ultime copie du NEURON. Sous l'apparence d'un simple cube qui tient dans le creux de la main, il contient un réseau alternatif, dernier espoir de liberté dans un monde totalitaire. Quand il tombe aux mains de la police centrale et de ses robots carcéraux, tout semble perdu.
Mais, contre toute attente, le NEURON commence à se répliquer... Cette nouvelle donne met à mal les plans de Nivia, policière infiltrée à l'origine de l'arrestation de Victor, mais aussi ceux de Raúl, charismatique leader de la Société du peuple libre, dont les objectifs sont plus troubles qu'il n'y paraît. Quel sera le destin de Victor, tiraillé entre deux camps prêts à le broyer ?

" Boris Quercia nous prouve avec un extrême brio à quel point le noir du polar et du thriller se mixe profondément bien avec les couleurs plus ambiguës de la science-fiction. " Hugues Robert – Librairie Charybde (Paris)

" Entre mensonges, complots, trahisons et manipulations, la lecture pulse ! " Anaïs Daniel – Fnac Montparnasse (Paris)

" Une dystopie dans la lignée de Blade Runner et du Neuromancien. " Christophe Gilquin – Librairie L'Atelier (Paris)

Également chez Pocket : Les rêves qui nous restent.

De (auteur) : Boris Quercia
Traduit par : Marie Gilles

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Boris Quercia revient avec une nouvelle dystopie cyberpunk à l'esthétique très visuelle voir même dickienne, où un totalitarisme corrompu affronte la volonté de liberté sociale dans une chasse à l'homme haletante pour le NEURON, l'espoir en réseau ! Entre mensonges, complots, trahisons et manipulations, la lecture pulse ! " |Anaïs Daniel
Fnac Montparnasse (Paris)
" Les Derniers Maillons est un roman haletant qui débute sur les chapeaux de roues et qui ne baisse que rarement de régime. "
Les Lectures du Maki
" Boris Quercia a ce don pour créer des personnages fracassés. C'est beau et puissant. " |Christophe Laurent
Corse-Matin
" Boris Quercia nous prouve avec un extrême brio – devant emporter normalement l'incrédulité des plus sceptiques – à quel point le noir du polar et du thriller se mixe profondément bien avec les couleurs plus ambiguës de la science-fiction " |Hugues Robert
Librairie Charybde (Paris)
" Un roman coup de poing comme on les aime ! " |Christophe Brocard
Fnac Sant Lazare (Paris)
" La lutte pour la liberté doit-elle être sacrificielle ? La question est superbement traitée dans ce roman d'anticipation, qui fait réfléchir sur ce qu'est l'humain, un corps ou une conscience ? Coup de cœur !" |Didier
Librairie des Pertuis (Saint-Pierre d'Oléron)
" On attendait impatiemment le nouveau Boris Quercia et on n'est pas déçu !!Autant roman de révolte dans un monde dystopique que conte philosophique sur la matérialité du soi, de l'âme, de l'esprit... Une lecture salvatrice qui fait du bien et donne un peu d'espoir pour l'avenir. " |Antoine Sans
Librairie Le Genre urbain (Paris)
" Avec cette nouvelle dystopie, Boris Quercia signe un roman qui s'inscrit dans la lignée de Blade Runner et de Neuromancien. Aussi s'interroge-t-il sur la place de la conscience, du corps et des idées, dans un monde qui se veut de plus en plus autoritaire et de moins en moins incarné. " |Christophe Gilquin
Librairie L'Atelier (Paris)
" Quercia, nous offre un roman prenant, dans lequel on s'immerge immédiatement et on ressort en apnée. Les Derniers Maillons confirme le talent de cet auteur, observateur sans concession de notre monde et de ses dérives. "
Le Nocher des livres
" Magnétique, serré comme un café fort, le roman est sombre et captivant Un page turner frénétique et sous ses faux-airs d'un roman d'anticipation, s'élève une fable envoûtante. Une satire finement politique. " |Evelyne Leraut
L'élégance des livres
" Thriller futuriste haletant, fable politique, le roman fait partie de ces ouvrages de SF qui transcendent le genre et questionnent notre réalité. " |Nicolas Lefort
Librairie Les Guetteurs de vent
" Roman dystopique, très politique et donc philosophique, Les derniers maillons confirme l'incroyable talent de conteur de Boris Quercia. Il respecte les codes du genre et comme les meilleurs romans de SF, il interroge l'humanité, les fondements démocratiques, pointe les dérives, le résultat est bluffant. "
The killer inside me.

Avis Babelio

Charybde2

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Cyberpunk is not dead : dans un Chili qui sait ce que le fascisme veut dire et faire, une anticipation trépidante qui ne mâche pas ses virevoltes rusées et ses questionnements obsédants. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/03/30/note-de-lecture-les-derniers-maillons-boris-quercia/ Tout démarre par une poursuite effrénée, l’une de ces scènes puissamment cinématographiques qui ont longtemps fait la joie du cinéma à la John Frankenheimer : Victor est l’un des derniers passeurs (un des derniers maillons d’une chaîne de lutte et de solidarité, plus précisément) d’un mystérieux artefact d’informatique avancée, le NEURON, censé garantir la sécurité totale des communications de la Société du Peuple Libre, groupe de résistantes et résistants de l’ombre face à un état totalitaire puissamment panoptique. Mais quelque chose s’est mal passé au fil de cette transmission : le groupe a peut-être été infiltré, la chaîne est sous tension, quand la surveillance se focalise sur deux de ces derniers porteurs de la flamme. Cavalcade dans les rues de Santiago chères à l’auteur chilien et au héros de sa précédente série de polars endiablés, Santiago Quiñones, jusqu’au port de Valparaiso. Arrestation, interrogatoire, haute sécurité. Pourtant, les forces de l’ordre en partie robotisées qui ont saisi Victor ne font pas mine de récupérer le NEURON, objet officiel de leur investigation en forme de poursuite, que le détenu garde précieusement serré au creux de sa main. Qu’est donc censé être le rôle exact de ce sésame cybernétique ? Quel est le rôle de son amie Nivia, membre de la Résistance que la traque semble curieusement ignorer ? Quels sont les buts ultimes de Raul, le leader de la Société du Peuple Libre ? Ces questions lancinantes convergent vers leur clé à toutes : comment affronter le totalitarisme et le fascisme de moins en moins rampants sans devenir semblable à son adversaire, dans la foi aveugle comme dans l’utilitarisme absolu ? Avec ce deuxième roman de science-fiction, publié chez Asphalte en 2023 (dans une traduction de Gilles Marie), deux ans après « Les rêves qui nous restent », venus tous deux après sa novélisation en 2008 de son propre film de 2003, « Sexo con amor », et surtout après les trois volumes des aventures policières de Santiago Quiñones, « Les rues de Santiago » (2014), « Tant de chiens » (2015) et « La légende de Santiago » (2016), l’acteur, réalisateur et auteur chilien Boris Quercia nous prouve avec un extrême brio – devant emporter normalement l’incrédulité des plus sceptiques – à quel point le noir du polar et du thriller se mixe profondément bien avec les couleurs plus ambiguës de la science-fiction. Ridley Scott, après Philip K. Dick, ne se contentait pas dans son « Blade Runner » de fournir des imperméables mastic et des petites cocottes en papier aux collègues d’Harrison Ford, de même que Mark Fergus et Hawk Ostby, après James S.A. Corey (Daniel Abraham et Ty Franck), dans « The Expanse », n’investissaient pas uniquement dans le fédora (ou porkpie, ou trilby, les avis des spécialistes ne sont pas unanimes) de Thomas Jane : comme eux, et bien au-delà des éléments de décor et d’atmosphère, Boris Quercia va beaucoup plus loin, et sait produire des pas de côté fondamentaux, tirant tout le parti des possibilités du détour science-fictif. Surtout, Boris Quercia, évoluant au sein d’une société qui n’a pas fantasmé le fascisme, mais qui l’a subi en profondeur sous la dictature loin d’être totalement refroidie de Pinochet et de ses sbires, avec son cortège insensé de meurtres, de disparitions et d’éliminations des éléments subversifs – au nom de l’ordre et de l’économie, bien sûr -, nous montre avec un extrême brio, en travaillant au corps aussi bien la solidité et l’évolutivité des idéaux révolutionnaires, libertaires ou égalitaristes (certains courants souterrains traversant le post-exotisme d’Antoine Volodine et de ses hétéronymes ne sont parfois pas si loin – dans une entreprise linguistique fort différente, il est vrai) et l’utopie hacker (on songera sûrement à certaines facettes de Pierre Ducrozet, de Pia Petersen ou de Sabrina Calvo), que le cyberpunk, en tant que genre artistique et creuset culturel, lorsqu’il ne se contente pas de produire du même dénervé à destination de la consommation passive de masse, est, comme son inspirateur punk authentique, loin d’être mort en tant que machine inspirante et agissante – dans un questionnement perpétuel et nécessaire de ses objectifs comme de ses pratiques.

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didierpierregeorges

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

“Le NEURON est un cube d’aspect métallique, opaque. Il doit mesurer quatre centimètres de côté. Il pèse trois cents grammes. Ses arêtes sont légèrement arrondies, comme si elles étaient usées à force de passer de main en main. Il ne présente aucune marque, ni rayure, ni inscription. Ses six côtés sont parfaitement lisses, sans rainure ni orifice. Il est de couleur indéfinissable, comme de la terre morte. Il est froid et ne se réchauffe pas au contact de la peau. Il se maintient en permanence à 18,8 degrés Celsius, quel que soit l’environnement dans lequel il se trouve. Il ne vibre pas et ne peut pas être détecté par les portails magnétiques à l’entrée des souterrains. L’avenir de la Société du peuple libre repose dans la paume de la main de Victor.” Boris Quercia nous décrit une société totalitaire, froide, où le seul recours à la liberté des individus est le NEURON, un réseau alternatif. Nous sommes dans la même veine qu’Orwell ou Huxley, en décrivant ce que peut être la manipulation des masses, des esprits. Rien de manichéen, les méchants sont dans les deux camps, le mensonge est partout, pas de vainqueurs ni de vaincus, juste une roue qui tourne à l'infini, comme dans toute société humaine. La lutte pour la liberté doit-elle être sacrificielle ? La question est superbement traitée dans ce roman d’anticipation, qui fait réfléchir sur ce qu’est l’humain, un corps ou une conscience ? Il y a de la philosophie, du questionnement, et c’est prenant, intéressant jusqu’à la fin.

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LesMotsMagiques

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

#120124;#120157;#120160;#120154;#120152;#120159;#120150; #120165;#120160;#120154; #120149;#120150; #120148;#120150;#120166;#120169; #120162;#120166;#120150; #120165;#120166; #120146;#120154;#120158;#120150;#120164; #120157;#120150; #120161;#120157;#120166;#120164;. #10240; Dans un futur plus ou moins proche où le monde a sombré dans le totalitarisme, Victor œuvre pour la Société du Peuple Libre. Sa mission : sauver la dernière copie du NEURON et donner une chance à la liberté d’information. Mais suite à une trahison de la part d’une personne dont il est proche, il est rattrapé par les autorités… #10240; J’ai trouvé ce roman court vraiment percutant. A travers cette société totalitaire ou règnent la violence et la répression, l’auteur parle avant tout de dictature, de révolution, de lutte pour la liberté. Mais pas seulement ! #10240; Par le prisme d’une technologie assez avancée, on parle aussi de transhumanisme, et plus particulièrement de transfert de conscience. Si le sujet n’est pas nécessairement très approfondi, il est suffisamment présent pour nous pousser à nous interroger sur le sujet, notamment sur ses implications éthiques. #10240; J’ai aussi vu dans ce roman une certaine critique de notre hyper-dépendance à la technologie. Bien que les détails sur le NEURON, son fonctionnement et son rôle réel soient assez peu nombreux, on voit à quel point la société en est dépendante et à quel point elle serait perdue sans ça. #10240; Mais si le fond est très intéressant, la forme n’est pas en reste. Déjà, j’ai beaucoup apprécié les chapitres très courts qui alternent les points de vue et permettent au roman d’être très rythmé. La narration à la première personne rend aussi le roman très immersif et aide l’auteur à nous faire percevoir tous les sensations des personnages, notamment toute l’urgence que peut ressentir Victor lors de la course poursuite du début, ou même la sensation d’emprisonnement (plus ou moins métaphorique) de certains personnages. #10240; Ce que j’ai le plus apprécié cependant, c’est le parti pris de l’auteur de plus se focaliser sur ses personnages que sur le world building en lui-même. On sait assez peu de choses sur le système politique (si ce n’est qu’il est fortement répressif), et on n’en sait pas tellement plus sur le fameux NEURON, pourtant au cœur de l’intrigue. On nous parle aussi de technologies sans trop rentrer dans les détails, et pourtant ça fonctionne. #10240; La réalité c’est que le contexte de l’histoire importe finalement assez peu. Ce qui compte, c’est l’aventure humaine. On suit des personnages complexes et intéressants, surtout Nivia, d’après moi, dont le parcours est vraiment passionnant. Un personnage qui, de prime abord paraît très froid et calculateur, mais qui découvre son humanité à mesure que Victor va perdre la sienne… #10240; Au final, j’ai trouvé ce roman vraiment prenant et étrangement plein d’espoir malgré un contexte difficile et un univers glaçant. Clairement une lecture qui fait réfléchir !

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Ianouch

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

La maison d'édition Asphalte m'a fait découvrir de nombreux auteurs fabuleux, notamment ceux d'Amérique du sud dont Boris Quercia fait partie. Sa trilogie Santiago est un pur régal dans le genre Polar, roman noir. Là l'auteur s'est mis à faire des romans d'anticipation, plus accès sciences fiction. Même si à la base ce n'est pas ma tasse de thé je tente l'expérience. Je retrouve l'écriture de l'auteur sèche, sans concession. Des phrases courtes, des chapitres qui s'enchaînent avec cette envie d'en savoir plus. L'histoire est très intéressante de part son originalité. Bien que roman d'anticipation, l'auteur fait beaucoup de parallèle avec la société qu'il connaît, beaucoup de critiques sur les travers des hommes qui gouvernent. L'histoire est originale, il fallait y penser je n'en dirai pas plus pour ne pas trop en dévoiler. Malgré tout je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. C'est un roman court qui se lit avec plaisir tant la plume de l'auteur est remarquable.toutefois il m'a manqué ce petit quelque chose qu'il avait mis dans ces polars. Peut être ne suis-je pas assez sensible aux romans d'anticipation. À vous de vous faire une idée.Merci à masse critique pour l'expérience, merci à l'auteur pour le travail et merci à la maison d'édition pour l'audace.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782266351577
  • Collection ou Série
    Imaginaire
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    192
  • Dimensions
    178 x 109 mm

L'auteur

Boris Quercia

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8,10 € Poche 192 pages