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L'Hôtel
Raphaëlle Pache (traduit par)
Date de parution : 11/10/2018
Éditeurs :
Pocket

L'Hôtel

Raphaëlle Pache (traduit par)
Date de parution : 11/10/2018
Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. À deux doigts de la porte salvatrice, elle se fait poignarder.
Quatre...
Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. À deux doigts de la porte salvatrice, elle se fait poignarder.
Quatre hommes et cinq femmes se sont retrouvés dans ce chalet pour un séjour d'une semaine. L'endroit est pourvu de nourriture...
Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. À deux doigts de la porte salvatrice, elle se fait poignarder.
Quatre hommes et cinq femmes se sont retrouvés dans ce chalet pour un séjour d'une semaine. L'endroit est pourvu de nourriture et de bois de chauffage, mais les portables n'y captent pas de réseau. Bientôt une tempête de glace coupe l'électricité. La découverte du cadavre provoque un choc au sein de cette bande d’amis, surtout quand ils comprennent que le meurtrier est parmi eux. La solidité du groupe se fissure et les rancœurs macèrent. Le cauchemar ne fait que commencer…

« C'est Shining passé à la moulinette slave, arrosé d'innombrables rasades de vin amer et grinçant. Yana Vagner signe un huis clos psychologique aussi ambitieux que réussi. » Estelle Lenartowicz – L'Express
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EAN : 9782266285186
Code sériel : 17209
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 672
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266285186
Code sériel : 17209
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 672
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Ce ne sont pas Dix petits Nègres, mais dix petits Russes. Ceux qui ont déjà ouvert les romans de cette jeune Russe penseront revivre Shining, de Kubrick. Mais Yana Vagner ajoute une dimension sociale, politique et historique qui donne une formidable étoffe à ce huis-clos psychologique. »
Julie Malaure, Le Point

« La romancière excelle dans le huis-clos psychologique. Elle en profite pour brosser un portrait édifiant de ces nouveaux riches russes, quadragénaires grandis sous les années Poutine, aussi outrés que touchants. » Françoise Dargent, Le Figaro littéraire

« C’est Shining passé à la moulinette slave, arrosé d’innombrables rasades de vin amer et grinçant. Portée par un formidable sens de l’image et du détail qui claque, l’écriture est extrêmement dense, compacte. Yana Vagner signe un huis clos psychologique aussi ambitieux que réussi. » Estelle Lenartowicz, L’Express

« À travers une écriture cynique et pointue, Vagner va désosser ce groupe de personnes, entrer dans l’intimité de chacun, grâce à une grande profondeur de regard sur la nature humaine. » Elise Lépine, Mauvais Genres, France Culture

« C’est sans doute là la grande vérité des romans de Yana Vagner : à l’origine il y a toujours des femmes et des hommes. Et s’ils sont capables du pire, ils peuvent aussi le dépasser pour essayer d’en tirer un peu de meilleur. » Yan Lespoux, Marianne

« Huis-clos tragique sans bons ni méchants, ce roman d’un auteur à l’aise dans le post-apocalyptique conjugue ici habilement l’histoire de catastrophes personnelles qui s’achèvent en tsunami. » François Rahier, Sud-Ouest

« Pour bâtir des murs au sein desquels s’expriment les angoisses de ses personnages, l’auteure n’a plus à faire ses preuves. Yana Vagner signe une allégorie caustique de l’évolution de la société russe et de sa place actuelle dans le monde. » Point de vue

« L’écriture est parfaite et les différentes descriptions sont criantes de vérité. On ressort de certaines scènes totalement sonné par ce qu’on vient de vivre. Yana Vagner réussit à nous tenir en haleine tout du long et nous offre un thriller psychologique puissant. »
Plume libre

« Un polar glaçant. »
Enfin livre, Le Monde.fr

« Chacun peut être coupable, tous ayant des raisons d’être passé à l’acte et des choses à cacher. Le genre de situation qui détruit toutes les carapaces, qui bouleverse les relations et les certitudes. C’est dans ce climat inhospitalier que le talent de Yana Vagner dans le travail sur la psychologie des personnages prend toute son ampleur. » Yuyine.be

« Yana Vagner n’a pas eu besoin d’avoir recours à une accumulation d’effets de suspens pour rendre son histoire palpitante, son écriture a réussi à maintenir mon attention tout au long de ces cinq cents pages. »
Temps de lecture.com

« Yana Vagner a réussi à m’emporter dans la tourmente qu’elle fait subir à ses personnages. » Bulle de lecture « Une fable au vitriol sur la Russie actuelle. »
Michel Dufranne, RTBF « Entrez sans frapper »

« L’Hôtel est un magnifique roman noir sur l’errance et l’angoisse de la génération perestroïkienne (si je peux me permettre le néologisme) et post-communiste qui a du mal à accepter sa condition. Au delà du huis-clos angoissant, nous découvrons surtout une communauté qui a du mal à trouver sa place. La plume de Yana Vagner nous accroche tout de suite, l’écriture est impressionnante, fluide et pleine de petits clins d’œil aux grands noms de la littérature. » Chronique de Vous Lisez Quoi Ce Soir?

« Par son style percutant, Yana Vagner excelle dans ce huis-clos particulièrement angoissant. » Le Parisien Week-end

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Malahide75 21/06/2023
    Neuf amis russes se retrouvent le temps d’une semaine dans un hôtel (très) isolé en montagne. Une semaine pour picoler comme des trous, retrouver leur amitié inébranlable et, accessoirement, tuer l’une d’entre eux. Oscar, le maître d’hôtel va, en compagnie du lecteur, être le témoin de leur descente aux enfers : car pour trouver l’assassin, rien de mieux que de conter chaque histoire individuelle. La partition est tellement connue que l’on peut au premier abord se demander « à quoi bon ? » Et bien d’abord pour l’atmosphère, particulièrement étouffante de cette maison de montagne, hôtel sensé accueillir les cohortes joyeuses et qui se transforme, par le meurtre, la nuit et l’inévitable tempête de neige, en grotte labyrinthique dont les parois ont la faculté de se resserrer sur les protagonistes. Pour l’écriture et surtout la traduction, qui rend cette galerie de personnages haïssables et attachants. Pour la manipulation du lecteur qui, assez vite, n’aura plus un grand intérêt pour l’identité du tueur ni même son motif, subjugué qu’il est à se demander comment, tous, ils vont s’en sortir. Pour l’œil cinématographique de l’auteure qui nous fait passer, dans un long travelling de l’un à l’autre des personnages, entre passé et présent. Des arguments valables qui ne font malheureusement pas oublier que ce roman est très, très long… Certes, ils sont dix (la référence à Agatha Christie est omniprésente) et il faut bien prendre le temps de les raconter, mais ils ne sont pas tous traités de façon équitable et le déséquilibre est agaçant. Des longueurs qui se situent également dans les redites, comme si l’auteure voulait bien enfoncer le clou des traumatismes ; or le lecteur est intelligent, il avait compris à la première lecture… Enfin Yana Vagner n’a pu échapper à un grand nombre de clichés, aussi bien dans les histoires personnelles que, malheureusement, dans le traitement final. Un bilan mitigé donc. Mais il reste qu’il n’est pas trop fréquent de lire des auteurs russes et que leurs regards, orientés de façon différente de ceux des Européens, ne peuvent être qu’interessants : ses mots sur l’amitié et la place de l’alcool m’ont ainsi beaucoup interrogée. Neuf amis russes se retrouvent le temps d’une semaine dans un hôtel (très) isolé en montagne. Une semaine pour picoler comme des trous, retrouver leur amitié inébranlable et, accessoirement, tuer l’une d’entre eux. Oscar, le maître d’hôtel va, en compagnie du lecteur, être le témoin de leur descente aux enfers : car pour trouver l’assassin, rien de mieux que de conter chaque histoire individuelle. La partition est tellement connue que l’on peut au premier abord se demander « à quoi bon ? » Et bien d’abord pour l’atmosphère, particulièrement étouffante de cette maison de montagne, hôtel sensé accueillir les cohortes joyeuses et qui se transforme, par le meurtre, la nuit et l’inévitable tempête de neige, en grotte labyrinthique dont les parois ont la faculté de se resserrer sur les protagonistes. Pour l’écriture et surtout la traduction, qui rend cette galerie de personnages haïssables et attachants. Pour la manipulation du lecteur qui, assez vite, n’aura plus un grand intérêt pour l’identité du tueur ni même son motif, subjugué qu’il est à se demander comment, tous, ils vont s’en sortir. Pour l’œil cinématographique de l’auteure qui nous fait passer, dans un long travelling de l’un à l’autre des personnages, entre passé et présent. Des arguments valables...
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  • Bartzella 23/11/2021
    Si d'habitude j'aime beaucoup les huis clos, celui-ci m'a un peu déçue...L'aventure semblait pourtant prometteuse. Quelque part en Russie. Nous avons ici un bel hôtel juché en haut d'une montagne, situé à l'écart du monde et accessible uniquement par téléphérique. Nous avons dix personnages, dont les neuf premiers sont amis depuis longtemps: Ivan, Lora, Vadim, Égor, Lisa, Piotr, Tania, Macha et Sonia. Puis, il y a Oscar, qui s'occupe de l'hôtel, du chauffage, etc. Il est aux petits soins pour ses hôtes, c'est son travail. L'entente entre le groupe et Oscar, provenant d'un milieu différent, n'est pas optimale. Les piques et les préjugés sont au rendez-vous. Ivan a décidé de réserver l'hôtel au complet pour eux seuls pour une durée d'une semaine. L'aventure débute assez rapidement et le petit groupe atteint le sommet dès les premières pages du roman. Tout va bien; on prend un verre, on se détend, on prend plaisir aux retrouvailles...C'est alors qu'une violente tempête de neige et de verglas vient secouer les lieux dès la première nuit et le courant de même que toutes les communications téléphoniques se trouvent coupés, ce qui empêche donc momentanément nos protagonistes de redescendre au sol si besoin est. Personne ne pourra monter non plus pour les secourir. le groupe se débrouille comme il peut et profite quand même des activités en journée dès le lendemain. Plus tard, vous le devinerez, un meurtre est commis. Qui est coupable ? Un assassin se trouve parmi eux. L'idée de base est bonne. J'ai aimé l'ambiance. C'est l'hiver, tout est verglacé, il gèle, il fait noir, c'est stressant. le courant tarde à revenir. Les piles de bois de chauffage diminuent à la vitesse de l'éclair. Les rancoeurs commencent à se faire sentir. L'impatience et la tolérance aussi. Toutefois, il y a des longueurs, d'énormes longueurs. On tourne parfois en rond. On a envie de sauter des passages. Ils ne font que se saoûler et souiller l'endroit. Toutefois, on ne peut nier que les personnages ne sont pas bien creusés, on plonge dans l'univers et les perceptions de chacun, on a l'impression de bien les connaître, au fil du temps. Personnellement, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux, je les ai trouvés plutôt déplaisants, sauf un, qui me semble plutôt correct. Jusqu'à la fin, je n'ai pas vraiment trouvé l'identité du coupable mais en gros, ce qui fait perdre des points à l'histoire sont les longueurs. On y perd quelque peu notre intérêt. Sinon, ça reste bon. Je ne déconseillerais pas de le lire mais peut-être soupirerez-vous parfois. À noter, un gros bravo à la traduction du russe vers le français ! le livre est vraiment, vraiment bien écrit et nous ne ressentons pas du tout qu'il s'agit d'une traduction. Sa qualité d'écriture est très belle tout le long. C'est un des points positifs qui m'avait frappée lors de cette lecture. Si d'habitude j'aime beaucoup les huis clos, celui-ci m'a un peu déçue...L'aventure semblait pourtant prometteuse. Quelque part en Russie. Nous avons ici un bel hôtel juché en haut d'une montagne, situé à l'écart du monde et accessible uniquement par téléphérique. Nous avons dix personnages, dont les neuf premiers sont amis depuis longtemps: Ivan, Lora, Vadim, Égor, Lisa, Piotr, Tania, Macha et Sonia. Puis, il y a Oscar, qui s'occupe de l'hôtel, du chauffage, etc. Il est aux petits soins pour ses hôtes, c'est son travail. L'entente entre le groupe et Oscar, provenant d'un milieu différent, n'est pas optimale. Les piques et les préjugés sont au rendez-vous. Ivan a décidé de réserver l'hôtel au complet pour eux seuls pour une durée d'une semaine. L'aventure débute assez rapidement et le petit groupe atteint le sommet dès les premières pages du roman. Tout va bien; on prend un verre, on se détend, on prend plaisir aux retrouvailles...C'est alors qu'une violente tempête de neige et de verglas vient secouer les lieux dès la première nuit et le courant de même que toutes les communications téléphoniques se trouvent coupés, ce qui empêche donc momentanément nos protagonistes de redescendre au sol si besoin est. Personne ne pourra...
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  • Naissou46_books 09/05/2020
    C'est avec joie que j'avais reçu ce livre une des box Colibris. En effet, je l'avais mis sur ma wishlist. Pourquoi? Le speech m'avait paru très prometteur, me projetant dans un huis-clos angoissant. En effet, un groupe d'amis décide de s'offrir un séjour au cœur de la montagne. L'établissement est isolé, on ne peut y accéder qu'à l'aide d'un téléphérique. Peu après la découverte de l'un des membres du groupe assassiné survient une tempête de neige ainsi que des gelées provoquant l'impossibilité d'utiliser le téléphérique. Qui plus est, sur cette montagne le réseau téléphonique est inexistant. Une vérité s'impose donc, le coupable est au sein du groupe. Le récit est composé de nombreux retours dans le passé. Cela est à double tranchant. D'un côté j'ai trouvé que cela apportait des longueurs au récit (qui fait tout de même plus de 600 pages!!!) Certains passages ne m'ont pas paru apporter un bénéfice à l'histoire. D'un autre côté ce retour dans le passé permet de faire davantage connaissance avec les différents protagonistes. Cela ne m'a toute fois pas permis de deviner identité du meurtrier. Le huis clos, en plus du contexte de l'homicide, est à la fois propice aux tensions, aux révélations et paradoxalement au rapprochement. Même si L'hôtel est loin du coup de cœur et est un peu long à mon goût, il a tout de même été une bonne lecture.C'est avec joie que j'avais reçu ce livre une des box Colibris. En effet, je l'avais mis sur ma wishlist. Pourquoi? Le speech m'avait paru très prometteur, me projetant dans un huis-clos angoissant. En effet, un groupe d'amis décide de s'offrir un séjour au cœur de la montagne. L'établissement est isolé, on ne peut y accéder qu'à l'aide d'un téléphérique. Peu après la découverte de l'un des membres du groupe assassiné survient une tempête de neige ainsi que des gelées provoquant l'impossibilité d'utiliser le téléphérique. Qui plus est, sur cette montagne le réseau téléphonique est inexistant. Une vérité s'impose donc, le coupable est au sein du groupe. Le récit est composé de nombreux retours dans le passé. Cela est à double tranchant. D'un côté j'ai trouvé que cela apportait des longueurs au récit (qui fait tout de même plus de 600 pages!!!) Certains passages ne m'ont pas paru apporter un bénéfice à l'histoire. D'un autre côté ce retour dans le passé permet de faire davantage connaissance avec les différents protagonistes. Cela ne m'a toute fois pas permis de deviner identité du meurtrier. Le huis clos, en plus du contexte de l'homicide, est à la fois propice aux tensions, aux révélations et paradoxalement...
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  • AugustineBarthelemy 02/01/2020
    Dans ce roman, que l'on nous présente à tort comme un nouveau Dix petits nègres, on va suivre un groupe de vacanciers russes coincés dans un hôtel. Un meurtre a lieu et le groupe comprend bien vite que le meurtrier ne peut être que l'un d'entre eux. C'est en effet moins un thriller qu'un roman de mœurs qui nous offre le portrait des nouveaux riches de la Russie après l'effondrement de l'URSS. L'action est lente, l'auteure revenant sans cesse sur le parcours de ses personnages, éclaire leur passé et pointe leurs failles. Je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement sympathiques non plus, humains par leurs désillusions et leur amertume, mais coincés dans leurs faux-semblants destructeurs.
  • uaeroffat 02/06/2019
    Aux antipodes du thriller anglo-saxon ! Ce huis-clos, dans un hôtel de montagne après un assassinat, vaut plus pour l'étude fine et détaillée du passé de chaque membre de ce groupes d'amis (dans l'audiovisuel) que pour l'intrigue. La chute finale se tient, quoique abrupte et un brin facile. Intéressante aussi la peinture de la sociologie russe de l'après-communisme, couplée au destin de leurs anciens satellites européens.
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