Lisez! icon: Search engine
Louis XIII
Collection : Tempus
Date de parution : 26/08/2021
Éditeurs :
Perrin

Louis XIII

Collection : Tempus
Date de parution : 26/08/2021
La biographie de référence d'un grand roi oublié. 
Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi méconnu. Eclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommé de son fils Louis XIV, il laisse... Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi méconnu. Eclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommé de son fils Louis XIV, il laisse l'impression d'un monarque mélancolique, sans personnalité, fuyant son mal être dans la chasse, dominé par son Premier ministre, le tout-puissant... Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi méconnu. Eclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommé de son fils Louis XIV, il laisse l'impression d'un monarque mélancolique, sans personnalité, fuyant son mal être dans la chasse, dominé par son Premier ministre, le tout-puissant cardinal de Richelieu. Erreur ! 
Renversant les idées reçues, Jean-Christian Petitfils redonne ici toute sa place à ce souverain complexe à la personnalité déroutante, à la fois artiste mélomane et guerrier impétueux, extrêmement jaloux de son autorité. Témoin privilégié des premières conspirations nobiliaires, animé par la passion de la gloire et de la grandeur de la France, son règne annonce plus qu'on ne le croit l'absolutisme de celui de Louis XIV.
Sans négliger les faiblesses de l'homme, ses défauts trop souvent exagérés, cette biographie brillante et monumentale se veut une réhabilitation. Celle d'un roi, d'un grand, d'un très grand roi.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782262096939
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1056
Format : 130 x 185 mm
EAN : 9782262096939
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1056
Format : 130 x 185 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Floortje 23/02/2023
    Louis XIII, cet inconnu, coincé entre deux rois-phares de notre Histoire : Henri IV et sa poule au pot et Louis XIV, le « Roi Soleil » … Ce pauvre Louis XIII, rapidement orphelin de père et mal aimé par sa mère, Marie de Médicis qui, une fois qu'elle aura goûté au pouvoir lors de sa régence, s'y agrippera de toutes ses forces et pourrira jusqu'au bout la vie de son fils. Ce roi, mal connu et mal aimé des Français, Jean-Christian Petitfils nous le fait découvrir et admiré. Oui, admirer, car grâce à sa narration toujours vivante et colorée, il nous fait suivre la transformation de la chenille en beau papillon. Car Louis XIII, n'en doutons pas, fut un grand roi. On éprouve de la tendresse et de la pitié pour grand adolescent dégingandé, handicapé par des difficultés d'expression, tenu à l'écart de son rôle de roi par sa mère, Marie de Médicis jusqu'à la fin tragique de Concini qui fut comme un déclencheur. A partir de ce moment, Louis empoignera son rôle de souverain avec courage et droiture, malgré la maladie humiliante et qui le fit terriblement souffrir. Car dans l'Histoire, Louis XIII fut un roi-pivot. Il fut à la jonction entre le monde féodal, incarné par les Grands et leurs valeurs chevaleresques dépassées et un royaume allant vers toujours plus de centralisation. Il fut un roi pieux dans une période où vécurent toutes ces grandes figures de la Chrétienté : François de Sales, Bérulle et sainte Jeanne de Chantal, pour ne citer que les plus connus. C'est à lui que nous devons Notre-Dame des Victoires et la consécration de la France au cœur immaculé de Marie. C'est probablement la Providence (en se servant de la machiavélique Marie de Médicis) qui mit sur sa route l'irremplaçable Cardinal de Richelieu. Là aussi, Jean-Christian Petitfils nous le fait découvrir sous son vrai jour, humain, à contre-courant de sa légende noire charriée par le temps depuis Alexandre Dumas : un technicien (comme on dirait aujourd'hui) surdoué, anxieux jusqu'à s'en rendre malade, mais tout dévoué à la France. Un être humain, quoi ! Lui et son roi firent ensemble des merveilles et l'un n'aurait pas pu réussir sans l'autre : c'est une découverte merveilleuse que ce tableau de deux grands hommes pleins de faiblesse physiques et psychologiques appuyés l'un sur l'autre. Dur sans être cruel, Louis XIII sut maintenir la France à flot dans sa traversée de la Guerre de Trente ans. L'auteur en rend compte de manière pénible: longue, dont les tenants et aboutissants sont difficilement compréhensibles pour notre époque, horrible pour la population (des femmes allèrent jusqu'à manger leurs enfants),  gagnée (si on peut dire) in extremis. Qu'est-ce qui fait la différence entre cette biographie de Louis XIII et une autre ? Et bien, outre la narration colorée et pleine de profondeur psychologique, ce sont les apartés sur les arts (c'est le Grand Siècle après tout!), le flamboiement du Christianisme (c'est la Contre-Réforme) et le développement des sciences (l'invention des logarithmes par l'aristocrate écossais, John Napier m'ont particulièrement marquée ). Sans oublier le champs lexical de l'auteur : après avoir refermé ce livre, les soliveaux, chats-fourrés et autre corbeaux n'auront pas de secret pour vous ! Un petit bonus à s'offrir : Jean-Christian Petitfils évoque un certain nombre d'hôtels particuliers parisiens. Je vous invite à les découvrir lors d'un cycle de deux conférences intitulées « L'hôtel particulier en France, XVIe - début XIXe siècle » disponibles gratuitement sur la chaine YouTube de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine.Louis XIII, cet inconnu, coincé entre deux rois-phares de notre Histoire : Henri IV et sa poule au pot et Louis XIV, le « Roi Soleil » … Ce pauvre Louis XIII, rapidement orphelin de père et mal aimé par sa mère, Marie de Médicis qui, une fois qu'elle aura goûté au pouvoir lors de sa régence, s'y agrippera de toutes ses forces et pourrira jusqu'au bout la vie de son fils. Ce roi, mal connu et mal aimé des Français, Jean-Christian Petitfils nous le fait découvrir et admiré. Oui, admirer, car grâce à sa narration toujours vivante et colorée, il nous fait suivre la transformation de la chenille en beau papillon. Car Louis XIII, n'en doutons pas, fut un grand roi. On éprouve de la tendresse et de la pitié pour grand adolescent dégingandé, handicapé par des difficultés d'expression, tenu à l'écart de son rôle de roi par sa mère, Marie de Médicis jusqu'à la fin tragique de Concini qui fut comme un déclencheur. A partir de ce moment, Louis empoignera son rôle de souverain avec courage et droiture, malgré la maladie humiliante et qui le fit terriblement souffrir. Car dans l'Histoire, Louis XIII fut un roi-pivot. Il fut à la jonction entre le monde...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Denis_76 05/02/2023
    C'est un livre passionnant de Jean-Christian Petitfils ; passionnant, car cet historien sait raconter des histoires passionnantes :) Louis XIII, éclipsé par le panache de son père Henri et le rayonnement de son fils Louis, est un roi timide, mais intimement persuadé de sa mission nationale, d'unir et protéger la France ! Attristé par la disparition trop tôt d'un père qu'il aimait ; attristé par la passion du pouvoir de sa mère Marie, qui continue à vouloir diriger le pays alors que son fils est en âge de régner ; attristé par les dégêts causés par le couple Conccini ; attristé par l'hypocrisie de son favori le duc de Luynes ; attristé, en général par l'âpreté des Grands, son frère Gaston en premier, mais aussi ses frères naturels Vendôme, et les autres Grands ; attristé par son mariage avec Anne d'Autriche, infante d’Espagne, infante du Portugal, archiduchesse d’Autriche, princesse de Bourgogne et princesse des Pays-Bas, qui est, jusqu'à la mort du roi (1643 ), plus Espagnole que Française, Louis XIII est méfiant, et c'est avec prudence qu'il accepte petit-à-petit la montée en puissance d'Armand Jean du Plessis de Richelieu, qui devient principal ministre d'État. Celui-ci, immédiatement, par son intransigeance, attire l'hostilité des puissants, mais il n'en a cure, car, comme son roi, il sert d'abord l'intérêt de la France, et, contrairement à l'opinion, sert son roi, car il a peur dêtre déchargé de sa fonction ! Tous deux donc, le roi et Richelieu ont l'objectif commun de servir et protéger la France. . Bref, vous saurez l'oeuvre qu'ils ont élevée ensemble, que ce soit contre la menace de sécession protestante, contre la menace des Habsbourg, ou la mise en place de l'Etat moderne, grâce aux intendants, dont a profité le roi soleil, en lisant ce superbe plaidoyer pour un roi que j'aime autant que son père, et bien plus que son fils...livre qui me servira grandement pour la construction de LOUISE !C'est un livre passionnant de Jean-Christian Petitfils ; passionnant, car cet historien sait raconter des histoires passionnantes :) Louis XIII, éclipsé par le panache de son père Henri et le rayonnement de son fils Louis, est un roi timide, mais intimement persuadé de sa mission nationale, d'unir et protéger la France ! Attristé par la disparition trop tôt d'un père qu'il aimait ; attristé par la passion du pouvoir de sa mère Marie, qui continue à vouloir diriger le pays alors que son fils est en âge de régner ; attristé par les dégêts causés par le couple Conccini ; attristé par l'hypocrisie de son favori le duc de Luynes ; attristé, en général par l'âpreté des Grands, son frère Gaston en premier, mais aussi ses frères naturels Vendôme, et les autres Grands ; attristé par son mariage avec Anne d'Autriche, infante d’Espagne, infante du Portugal, archiduchesse d’Autriche, princesse de Bourgogne et princesse des Pays-Bas, qui est, jusqu'à la mort du roi (1643 ), plus Espagnole que Française, Louis XIII est méfiant, et c'est avec prudence qu'il accepte petit-à-petit la montée en puissance d'Armand Jean du Plessis de Richelieu, qui devient principal ministre d'État. Celui-ci, immédiatement, par son intransigeance, attire l'hostilité des puissants, mais il...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Elisabetta2 21/06/2021
    Superbe biographie, encore, de Jean-Christian Petitfils, qui fait justice au grand roi que fut Louis XIII, et qui passe souvent à tort pour avoir été faible et être demeuré dans l'ombre de Richelieu, alors qu'au contraire il était un roi jaloux de son autorité, ce que son principal ministre a su comprendre.
  • melodbellaisa 07/03/2020
    Après deux biographies de référence de Louis XIV et de Louis XVI, Petitfils nous offre le grand livre tant attendu sur Louis XIII qui montre combien ce dernier fut un grand roi, loin des images d'Epinal d'un souverain dominé par Richelieu. L'analyse des rapports entre le roi, le cardinal et la redoutable Marie de Médicis est éblouissante. Un modèle de livre d'histoire, à la fois rigoureux, élégant et captivant !
  • BazaR 25/08/2019
    Sur l’étagère « biographies des rois de France » j’attaque enfin ceux écrits par Jean-Christian Petitfils. J’avais hâte, cet homme étant suffisamment présent en tant qu’expert dans les émissions genre « Secret d’Histoire », de me confronter à ses écrits. Eh bien je ne suis pas déçu de ce premier voyage. L’auteur prend plaisir à redresser l’image assez peu ragoutante par laquelle Louis XIII est médiatisé sans pour autant transformer l’homme en idéal. Disons qu’il met plus en avant ce qu’il y avait de positif, ce qui est occulté ou ignoré dans les romans. Cela fonctionne incontestablement. L’image d’un roi effacé derrière Richelieu, ne s’intéressant qu’à la chasse, disparaît. On a plutôt affaire à un couple acharné à guider l’État français dans la même direction : l’absolutisme (même si le terme n’existait pas encore), c’est-à-dire concentrer autour du roi la totalité des pouvoirs jusqu’ici éparpillés aux quatre vents de la féodalité. Et Louis XIII est extrêmement actif au sein de ce couple, souvent plus vindicatif que son ministre – il ne supporte pas qu’on remette en cause son autorité, c’est lui qui décidera de la mort de Chalais ou de Louis de Marillac, alors que Richelieu les aurait épargnés –, il est prompt à partir sur le front des batailles, à parcourir les tranchées des sièges, à réorganiser l’intendance et s’inquiéter de ses soldats ; mais c’est aussi un artiste, aimant pratiquer la musique et le dessin. C’est la première fois que je sens vraiment le changement politique opérer en France. Durant la régence de sa mère Marie de Médicis, voire jusqu’à Richelieu, on sent la force des princes et des Grands qui passent leur temps à se rebeller, à réclamer le retour de leurs privilèges et de leur autonomie. On sent la cupidité et la morgue des principaux ministres – Concini, Luynes ou Marillac. On sent cette féodalité toujours vivace, prompte à profiter de la moindre faiblesse du pouvoir royal pour reprendre du poil de la bête. Mais cela change. La centralisation du pouvoir opère, souvent de force. Les bisbilles nationales doivent finir, la France doit agir d’un seul bloc face aux autres puissances : l’Espagne surtout, l’Empire des Habsbourg ensuite, l’Angleterre enfin. Le jeu géopolitique grimpe d’un niveau. Jean-Christian Petitfils écrit visiblement des pavés, mais il n’est pas ennuyeux. Bon, il lui arrive par moments de saturer ma tolérance à l’abus de détails – ça ne m’intéresse pas vraiment de savoir que tel jour le jeune roi a fait pipi-caca – mais la plupart du temps il écrit avec style, avec styles même. L’arrivée de Marie de Médicis à Marseille est lyrique ; l’assassinat de Concini est une vraie histoire à suspense et la « journée des dupes » est racontée comme une tragi-comédie en trois actes. C’est en fait toute cette portion du 17ème siècle européen qui est décrite avec moult détails : l’auteur n’omet rien de la guerre de trente ans. Il consacre un chapitre entier aux arts, à la tragédie, à la science – Corneille et Pascal ont leur place ici – mais aussi l’évolution d’un pan du catholicisme vers le mouvement des dévots. Les tensions religieuses avec les protestants existent encore, mais l’auteur met l’accent sur le fait que les guerres qui ont opposé le roi aux protestants ne l’étaient point pour des raisons de religion, mais simplement pour des raisons de rébellion contre l’État. Jamais Louis XIII ne remettra en question la liberté de conscience. Une autre force de ce livre est l’incarnation des personnages que l’auteur parvient à réaliser à travers ses mots. Louis XIII et Richelieu ont bien sûr droit à des analyse psychologiques profondes, mais on entre aussi dans la tête d’autres personnages importants quand cela s’avère nécessaire : Concini, Luynes, le Duc de Nottingham, Montmorency pendant sa rébellion, Cinq-Mars ou Anne d’Autriche voient leurs motivations prendre vie. Un personnage en particulier m’a impressionné : Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse. Ses complots, ses intrigues, sa beauté, sa volonté permanente de mettre des bâtons dans les roues du roi et de son ministre, en font un personnage de roman bien plus que milady de Winter. Quand on s’immerge aussi profondément dans une vie, il me paraît difficile de rester neutre, de ne pas finir par éprouver de la sympathie pour les motivations de ce personnage (ce qui explique l’idée de « réhabilitation »). J’ai parfois eu l’impression que Jean-Christian Petitfils prenait ainsi fait et cause pour la volonté de concentration des pouvoirs de Louis XIII et Richelieu, qu’il s’agissait pour lui du sens progrès que les rébellions féodales et anachroniques des Grands n’avaient fait que retarder. Mais je n’en suis pas certain en fin de compte. Si cela était, il n’aurait pas pris autant de soin pour décrire la misère et l’écrasement par l’impôt des masses populaires qu’implique la marche forcée vers l’absolutisme et la guerre contre l’Espagne et l’Empire. Avant de me lancer dans le Louis XIV de Petitfils que j’espère aussi bon, je ferai une halte sur la régence d’Anne d’Autriche à travers une biographie de Mazarin. Nul doute que Jean-Christian Petitfils la décrit avec précision pendant les premières années du roi-Soleil, mais deux avis valent mieux qu’un. Sur l’étagère « biographies des rois de France » j’attaque enfin ceux écrits par Jean-Christian Petitfils. J’avais hâte, cet homme étant suffisamment présent en tant qu’expert dans les émissions genre « Secret d’Histoire », de me confronter à ses écrits. Eh bien je ne suis pas déçu de ce premier voyage. L’auteur prend plaisir à redresser l’image assez peu ragoutante par laquelle Louis XIII est médiatisé sans pour autant transformer l’homme en idéal. Disons qu’il met plus en avant ce qu’il y avait de positif, ce qui est occulté ou ignoré dans les romans. Cela fonctionne incontestablement. L’image d’un roi effacé derrière Richelieu, ne s’intéressant qu’à la chasse, disparaît. On a plutôt affaire à un couple acharné à guider l’État français dans la même direction : l’absolutisme (même si le terme n’existait pas encore), c’est-à-dire concentrer autour du roi la totalité des pouvoirs jusqu’ici éparpillés aux quatre vents de la féodalité. Et Louis XIII est extrêmement actif au sein de ce couple, souvent plus vindicatif que son ministre – il ne supporte pas qu’on remette en cause son autorité, c’est lui qui décidera de la mort de Chalais ou de Louis de Marillac, alors que Richelieu les aurait épargnés –, il est prompt...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Perrin
Découvrez chaque mois des exclusivités, des avant-premières et nos actualités !

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Notre top liste de livres à offrir aux férus d'Histoire

    Vous vous prenez la tête à trouver un cadeau lié à l'Histoire car il/elle est passionné(e), mais vous ne vous y retrouvez pas parmi une multitude de choix ? Lisez vous a conconté une short liste (pas si short) pour faire plaisir à coup sûr aux férus d'Histoire !

    Lire l'article