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Louis XIV
Pierre Goubert (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 01/03/2018
Éditeurs :
Perrin

Louis XIV

Pierre Goubert (préface de)
Collection : Tempus
Date de parution : 01/03/2018

Plus qu'une biographie, le tableau d'une vie...

Ce livre est autre chose qu'une biographie classique. C'est tout le règne qu'il embrasse dans une vision générale de la société du Grand Siècle, renouvelant le sujet, mettant à mal...

Ce livre est autre chose qu'une biographie classique. C'est tout le règne qu'il embrasse dans une vision générale de la société du Grand Siècle, renouvelant le sujet, mettant à mal bien des clichés et des vieilles lunes grâce à une documentation considérable, dont de nombreuses études étrangères peu accessibles, grâce...

Ce livre est autre chose qu'une biographie classique. C'est tout le règne qu'il embrasse dans une vision générale de la société du Grand Siècle, renouvelant le sujet, mettant à mal bien des clichés et des vieilles lunes grâce à une documentation considérable, dont de nombreuses études étrangères peu accessibles, grâce tout autant à une analyse remarquable, originale, juste, du pouvoir, de ses serviteurs, de ses moyens d'action et de propagande, de sa grandeur, mais aussi de ses limites et de ses contradictions. Alliant la recherche, la vie, l'intelligence de la réflexion, la clarté, la qualité de l'expression et du style, Jean-Christian Petitfils a écrit un riche et grand Louis XIV, que l'Académie française a couronné de son Grand Prix de la biographie (histoire).

Jean-Christian Petitfils, historien, docteur d'Etat, est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont sa biographie de Louis XVI (élue meilleure biographie de l'année 2005 par Lire/L'Exprress), Lauzun, Madame de Montespan, Fouquet.

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EAN : 9782262075040
Code sériel : 8
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 640
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262075040
Code sériel : 8
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 640
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BazaR 10/07/2022
    Trente ans. Cela fait presque trente ans que cette biographie de Louis XIV a été publiée. J'ai le sentiment qu'elle fait pourtant encore référence. Elle est même devenue un classique. J'ai pris mon temps pour la lire. Il m'a fallu plus d'un mois pour venir à bout de cette brique de plus de 700 pages grand format, avec des pauses. Mais je ne me suis jamais ennuyé. Jean-Christian Petitfils sait écrire, nul doute. Son vocabulaire est riche et son verbe enlevé. Comment résumer un pavé pareil de manière concise ? Gageure. Peut-être en commençant par dire que plus de 70 ans de règne, c'est très, très long. Et l'époque fait que c'est une longueur suffisante pour changer les pays et l'homme. L'évolution m'a paru plus flagrante que pendant les cent ans de la fameuse guerre du Moyen-âge. L'auteur a aménagé son récit en gros chapitres plutôt thématiques, mais qui suivent autant que faire se peut la chronologie. Il peut ainsi exposer les résultats de ses analyses fouillées, nous décrivant la démarche, tout en maintenant le train de l'histoire en marche. On reste un moment sur la structure du clientélisme nobiliaire des débuts de la Fronde, la rivalité des clans Colbert et Louvois ou... Trente ans. Cela fait presque trente ans que cette biographie de Louis XIV a été publiée. J'ai le sentiment qu'elle fait pourtant encore référence. Elle est même devenue un classique. J'ai pris mon temps pour la lire. Il m'a fallu plus d'un mois pour venir à bout de cette brique de plus de 700 pages grand format, avec des pauses. Mais je ne me suis jamais ennuyé. Jean-Christian Petitfils sait écrire, nul doute. Son vocabulaire est riche et son verbe enlevé. Comment résumer un pavé pareil de manière concise ? Gageure. Peut-être en commençant par dire que plus de 70 ans de règne, c'est très, très long. Et l'époque fait que c'est une longueur suffisante pour changer les pays et l'homme. L'évolution m'a paru plus flagrante que pendant les cent ans de la fameuse guerre du Moyen-âge. L'auteur a aménagé son récit en gros chapitres plutôt thématiques, mais qui suivent autant que faire se peut la chronologie. Il peut ainsi exposer les résultats de ses analyses fouillées, nous décrivant la démarche, tout en maintenant le train de l'histoire en marche. On reste un moment sur la structure du clientélisme nobiliaire des débuts de la Fronde, la rivalité des clans Colbert et Louvois ou le défilé des maîtresses officielles, par exemple. Puis on rembobine un peu si nécessaire pour reprendre le fil instantané de l'Histoire, une Histoire débordant de guerres, de diplomatie et de géopolitique (on s'approche des relations internationales des siècles plus récents), mais aussi de conflits intérieurs, religieux ou autres. Jean-Christian Petitfils est-il objectif ? Lui-même admet dans sa conclusion que cette notion (je dirais prise dans le sens exprimé en mécanique des milieux continus : il existe une réalité indépendante de nous) n'existe pas en Histoire où tout récit dépend de son époque. Par exemple la révocation de l'édit de Nantes parait choquante à notre époque de tolérance (hem) mais à l'époque l'essentiel de la population française l'a accueillie avec joie. L'auteur en a conscience. Il décrit souvent des situations sous la forme de thèses et d'antithèses, nous faisant rebondir d'un mur du ressenti à l'autre. Par exemple, dans sa conclusion, il parvient à nous convaincre que l'État créé par Louis XIV n'est pas loin de l'essoufflement, intrinsèquement inadapté à l'avenir, avant de changer son fusil d'épaule et de faire la liste de tout ce qu'il l'a fait évoluer dans le « bon » sens, le "déféodalisant" définitivement. L'auteur juge aussi parfois ; pour lui la guerre de Hollande est une incroyable erreur, de même que le sac du Palatinat. La péripétie est aussi présente bien sûr. Heureusement car le lecteur que je suis aime qu'on lui raconte des petites histoires. Certaines marquent. Nuit du 9-10 février 1651 « pour éviter l'émeute il fallut rouvrir les portes et laisser le peuple défiler devant le lit du jeune roi… Nuit romanesque et tragique, qui resta gravée dans la mémoire de Louis XIV et qu'il ne pardonna jamais au coadjuteur ». Février 1659 : Vexé d'être traité en enfant irresponsable, poussé par Marie Mancini, qui tisonnait insidieusement son amour-propre, Louis se révolta. Pour la première fois de sa vie il osa tenir tête à sa mère et à son parrain (Mazarin). le mariage espagnol ? Il y renonçait ! Oui, il épouserait Marie, envers et contre tous. » L'auteur n'en finit pas de nous décrire Louis XIV lui-même, de tenter de nous faire partager ses pensées. Il lui faut être à l'affut car c'est un homme qui évolue beaucoup. Qu'y-a-t-il à voir entre le jeune homme, religieux de pure forme, adorant la représentation de soi-même (« le Roi danse ! ») manipulé par son cardinal-ministre, le roi absolu qui décide de diriger directement les affaires à partir de 1691 et le vieil homme fatigué et presque dévot, qui a vu sa descendance passer ne laissant qu'un arrière-petit-fils pour successeur, et qui se laisse influencer par Mme de Maintenon ? Plusieurs hommes se succèdent en Louis au cours des décennies. Il manque cependant (dans mon édition du moins) des éléments que j'affectionne dans les biographies : une chronologie historique et des images, peintures, gravures. Autre élément presque complètement absent : l'aspect culturel, scientifique, musical, théâtral et littéraire, du règne. J'ai déjà fait trop long, hélas. Si vous avez tenu jusqu'ici, vous vous dites que ce n'est pas avec ce billet que vous en saurez beaucoup plus sur Louis XIV et son époque. Ben je n'ai qu'une excuse en forme d'exhortation à vous présenter : lisez-le.
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  • lehibook 12/07/2019
    A regarder le Soleil , on peut être ébloui , voire aveuglé .Même chose pour ce roi au règne fleuve qui sut bâtir sa légende avec un vrai génie de la communication (bien aidé par l’extraordinaire floraison de talents autour de lui) , et qui effectua une œuvre colossale ( là encore grâce à des talents qu’il sut rassembler et gérer). Mais plus lumineux est l’astre, plus profondes sont les ombres et, les dépenses extravagantes , les guerres incessantes , la bigoterie et les persécutions religieuses de la fin du règne en témoignent. Le livre de Jean-Christian Petitfils , remarquablement équilibré , permet au lecteur non spécialiste d’avoir un très solide aperçu de cette période de l’histoire car il dépasse l’aspect purement biographique pour une analyse plus globale.
  • adeline881 10/05/2018
    La biographie de Jean-Christian Petitfils est une mine d'information sur le fonction du Roi-Soleil. Un grand roi qui a eu des doutes à la fin de son règne mais qui a toujours essayer de gouverner de la meilleur des manières.
  • Mascarpone 08/03/2018
    J'ai pris un très grand plaisir à livre ce livre, qui tout en étant précis du point de vue historique, est d'une narration très fluide. Jean-Christian Petitfils nous conte l'Histoire à la fois dans ce qu'elle a de connu, mais également les pans plus méconnus. Il mêle habilement les transformations de la gouvernance du pays, opérée sous l'égide de Louis XIV, les histoires de Cour ainsi que les transformations sociétales ou des arts, musicaux et théâtraux notamment. Les deux visages de Louis XIV nous sont exposés : celui connu de la première partie de son règne, où la galanterie et les plaisirs de cour sont omniprésents; celui moins connu de la deuxième partie, plus austère. Ce livre ouvre sur de nombreuses destinées rattachées au règne de Louis XIV, telles que celles de Mlle de la Vallière, Mme de Montespan ou encore Mme de Maintenon, que l'on a envie de mieux connaître pour lever le voile sur l'impact qu'elles ont pu avoir sur la conduite des affaires du pays.
  • Henri-l-oiseleur 02/12/2015
    L'école française, plus soucieuse de formation idéologique des enfants que d'exactitude historique et de rigueur, a répandu sur Louis XIV nombre de sottises. Maintenant que la nouvelle école française semble avoir renoncé à enseigner l'histoire de France, même faussement, les sottises demeurent dans les manuels de littérature et les préjugés médiatiques des professeurs. C'est pourquoi la lecture de ce livre, avec celle du Louis XVI du même auteur (pour voir plus clair dans la Révolution), est absolument nécessaire pour comprendre vraiment le XVII°s dans sa particularité, et le règne de ce roi, qui fut si marquant en tous points qu'il "informe" encore aujourd'hui une bonne part de notre culture (la vraie). En particulier, on en saura plus sur le système de cour, sur l'absolutisme et sa pratique, et sur la civilisation que ce roi-mécène porta à un degré d'éclat inégalé, à partir du modèle curial ancien inauguré par les derniers Valois. On verra aussi que la misère des peuples ne résulte pas seulement des injustices et des inégalités sociales, mais du climat et du mode de production agricole, sur lesquels l'état n'avait aucune prise. Ainsi cette lecture contribue-t-elle à guérir le lecteur de ses préjugés gauchistes sur l'histoire.
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