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Mr Loverman
Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 02/02/2023
Éditeurs :
Pocket

Mr Loverman

Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 02/02/2023
Il n'y a pas d'âge pour un coming out.
À soixante-quatorze ans, on ne fait pas plus chic que Barry Jedidiah Walker. Élégant, fin-lettré, connaissant son Shakespeare sur le bout des doigts, le dandy caraïbéen porte encore beau –... À soixante-quatorze ans, on ne fait pas plus chic que Barry Jedidiah Walker. Élégant, fin-lettré, connaissant son Shakespeare sur le bout des doigts, le dandy caraïbéen porte encore beau – c’est le moins qu’on puisse dire. Alors s’il est toujours « coureur de jupons », après cinquante ans de mariage, Carmel ferme... À soixante-quatorze ans, on ne fait pas plus chic que Barry Jedidiah Walker. Élégant, fin-lettré, connaissant son Shakespeare sur le bout des doigts, le dandy caraïbéen porte encore beau – c’est le moins qu’on puisse dire. Alors s’il est toujours « coureur de jupons », après cinquante ans de mariage, Carmel ferme les yeux. Mais elle se trompe. Car Barry, en vérité, n’a jamais séduit une autre femme. Ces soirées clandestines, c’est à Morris qu’il les consacre, son amour de jeunesse, qui le supplie, au crépuscule de leurs vies, qu’ils la terminent ensemble. Parce qu’il n’est jamais trop tard pour se libérer des conventions…

 
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EAN : 9782266329101
Code sériel : 18815
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266329101
Code sériel : 18815
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"La lauréate du Booker Prize dresse avec un humour déchirant le tableau d’un mariage malheureux prisonnier des conventions."
La Croix

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • NathalieFerron 09/04/2024
    Barry et Morris sont amants depuis l’enfance à Antigua. Ils se sont mariés afin de préserver les apparences. Ont immigrés en Angleterre. Ils ont eu chacun deux enfants, vécu leur vie de famille. Les deux compères âgés de soixante dix ans et plus, aimeraient bien enfin pouvoir terminer leurs jours ensemble. Morris est divorcé depuis longtemps, mais Barry est encore marié et a beaucoup de difficultés a aborder le sujet avec sa femme …. elle qui croit son mari grand coureur de jupons. Les récits de Barry, le fier dandy, et de sa femme Carmel, religieuse assidue, alternent de chapitre en chapitre. On passe du passé au présent, et Evaristo brise les conventions en écrivant des chapitres sans majuscules ni point final. Un petit roman pétillant, avec un peu de mélancolie, de l’humour et beaucoup d’amour … Comment assumer ce que l’on est sans faire trop de dommages ?
  • LesLivresDeCedrick 17/02/2024
    [masquer]Le roman est centré sur Barry, un homme de 74 ans, originaire d'Antigua aux Caraïbes et vivant à Londres. Il y est arrivé avec sa femme Carmel pour y fonder sa fille, avec la naissance de deux filles. Barry est un homme très cultivé qui fait très attention à son apparence. Il a fait progressivement fortune en achetant de vieux logements pour les retaper et les louer. Il n'hésite pas à en faire profiter ceux qui sont dans le besoin. Bien qu'il n'ait jamais eu que Carmel dans son lit, celle-ci le soupçonne de séduire de nombreuses maîtresses. Alors Barry la trompe bien, mais c'est avec des hommes. Son cœur est pris et n'a de place que pour Morris depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne... bien avant de se marier. Alors que Morris est divorcé et vit seul depuis de nombreuses années, il souhaite qu'ils finissent leur vie ensemble. Barry est-il prêt à tout remettre en question ? Carmel le laissera-t-elle divorcer ? Comment réagiront ses filles ? Comment sera-t-il perçu par la société ? Barry est face à un ultimatum et il est loin d'être au bout de ses surprises ! J'ai découvert Bernardine Evaristo grâce à des publications sur Bookstagram. Dès les premières pages de ce roman, j'ai apprécié son ambiance et la douceur de la plume. Très vite, je me suis senti bien aux côtés de Barry. Chaque page tournée en appelait une autre, puis une autre... Cette histoire est vraiment belle, joyeuse et triste à la fois. Le poids de la société et le carcan des bonnes mœurs n'auront finalement pas pu vaincre l'amour entre Barry et Morris. Ces pages sont façonnées par de nombreuses facettes de la culture et de l'amour. L'autrice apporte beaucoup avec le regard des deux filles, si différentes, et du petit-fils de Barry. Ici le coming out ne brise aucune vie, bien au contraire, ce nouveau souffle de liberté porte chacun dans de nouvelles directions positives. Je vous recommande vivement ce très beau roman.[/masquer][masquer]Le roman est centré sur Barry, un homme de 74 ans, originaire d'Antigua aux Caraïbes et vivant à Londres. Il y est arrivé avec sa femme Carmel pour y fonder sa fille, avec la naissance de deux filles. Barry est un homme très cultivé qui fait très attention à son apparence. Il a fait progressivement fortune en achetant de vieux logements pour les retaper et les louer. Il n'hésite pas à en faire profiter ceux qui sont dans le besoin. Bien qu'il n'ait jamais eu que Carmel dans son lit, celle-ci le soupçonne de séduire de nombreuses maîtresses. Alors Barry la trompe bien, mais c'est avec des hommes. Son cœur est pris et n'a de place que pour Morris depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne... bien avant de se marier. Alors que Morris est divorcé et vit seul depuis de nombreuses années, il souhaite qu'ils finissent leur vie ensemble. Barry est-il prêt à tout remettre en question ? Carmel le laissera-t-elle divorcer ? Comment réagiront ses filles ? Comment sera-t-il perçu par la société ? Barry est face à un ultimatum et il est loin d'être au bout de ses surprises ! J'ai découvert Bernardine Evaristo grâce à des publications sur...
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  • bakrimaissane_1675076142926 24/01/2024
    Barry, le personnage principal et narrateur de ce livre, a des défauts et semble être une vraie tête de mule, mais il est vraiment attachant. Et Carmel, au début j’avais du mal à comprendre ce personnage. En fait, elle représente pleins de femmes qui ont été à l’ombre la majeur partie de leur vie avant de finalement pour accéder à la lumière, comme elles l’ont toujours mérité. C’était très intéressant d’en découvrir un peu plus sur Antigua et la manière dont le pays change à travers la vie des personnages. Mr Loverman est une histoire honnête, chaleureuse où la lumière est mise sur l’importance de s’accepter comme on est. Aussi j’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur la famille de Barry et Carmel, ainsi que leurs filles et leur prodige de petit-fils. Merci à l’auteur pour cette épopée du point de vue d’un homme des Antilles sur le chemin de l’émigration, de son succès matériel et enfin de la vieillesse aux côtés de l’homme qu’il a toujours aimé, Morris.
  • 4bis 30/12/2023
    Barry est irrésistible. « Je suis encore un play-boy. Toujours là, Dieu soit loué. Qui se fait beau, tiré à quatre épingles, démarche virile. Toujours dans les un mètre quatre-vingt-cinq, sans signe de ratatinement. Qui arbore un certain je ne sais quoi. J'ai peut-être perdu mes cheveux, mais je possède toujours une moustache élégamment taillée à la manière des anciens séducteurs hollywoodiens. Les gens me disaient que je ressemblais à un jeune Sidney Poitier. Maintenant, ils préfèrent un (presque vieux) Denzel Washington. Qui suis-je pour discuter ? Les faits sont les faits. Certains gagnent, d'autres pas. Allez, vas-y, Barry. Vas-y… » Dans un costume croisé façon années 50, chaussettes et tire-chaussettes assortis à sa cravate de soie, boutons de manchette en or, Barry porte beau ses 74 ans tandis qu'il se glisse subrepticement dans la chambre conjugale où il espère que dorme son épouse Carmen avec laquelle il a émigré depuis Antigua dans les Caraïbes à Londres il y a si longtemps. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. le couple s'est enrichi grâce au flair immobilier de Barry, a eu deux filles Donna et Maxine qui ont désormais 50 et 40 ans. L'une est devenue une sorte de harpie psychorigide et complètement cinglée élevant seule son fils unique Daniel quand l'autre rêve de percer dans la mode avec le même enthousiasme qu'une gamine de huit ans. Carmen, l'épouse, s'est confite en religion. Elle tente ainsi de juguler la haine qu'elle éprouve contre son mari, de pardonner ses incartades avec des prostituées. Car « pour elle, son mari est un coureur de jupons. Répandant sa semence chez toutes les Jacynthe, Meredith et Jonquille du coin. Sur quelle preuve ? Parfum étranger ? Rouge à lèvres sur mon col ? Petites culottes dans la poche de ma veste ? En toute honnêteté, je peux dire à ma femme : « Chérie, je n'ai jamais couché avec une autre femme. » Elle préfère ne pas me croire. Ses gros yeux lui sortent presque de la tête. Si elle ne fait pas gaffe, je vais en attraper un et jouer au ping-pong avec. » Barry est insupportable. Pédant, puéril, misogyne, infatué de lui-même. C'est un plaisir de lire ses diatribes contre les gosses qu'il faudrait enfermer dans une cave jusqu'à leur majorité dès qu'ils dépassent les douze ans, les énormités qu'il profère, sa clairvoyance sur les égarements… des autres, la haine enthousiaste qu'il manifeste contre Carmen, ses dauphins en crochet, ses pantalons de nylon et son bondieuseries. C'est un fait que le couple va mal. Il n'est jamais allé vraiment bien d'ailleurs, car, sachez-le, Barry n'a qu'un seul amour. « Il s'appelle Morris. C'est mon Morris et il l'a toujours été. C'est un homme au grand coeur, un homme extraordinaire, un homme sexy, un homme loyal, un homme qui apprécie les bonnes plaisanteries, un homme à état d'âme, un homme qui boit et un homme avec qui je peux être complètement moi-même. » Leur couple clandestin écume les bars, écluse les verres de rhum, s'envoie en l'air avec bonheur et navigue à vue dans l'adultère et l'illicite depuis soixante ans. Depuis que sa femme Odette, il y a vingt ans désormais, a surpris les deux amants en plein ébat et a aussitôt demandé le divorce, Morris aimerait que Barry quitte Carmen et qu'ils vivent enfin ensemble au grand jour. C'est pas gagné. Le roman commence là, les monologues impayables de Barry nous permettant de reconstituer ce que je viens de vous raconter. Avec intelligence, humour et un sens aigu de la psychologie, Bernardine Evaristo peint le portrait d'un homme et d'une génération. Noir immigré dans un Londres peu accueillant, Barry ne sait être qu'ostensiblement viril, macho et flambeur. Les années glissent sur lui, immuable dans ses inclinaisons et dans son désir de les dissimuler. Les événements racontés dans le roman vont se charger de le faire doucement évoluer mais surtout de croquer pour nous une succession de scènes drolatiques, de caractères impeccablement rendus, farce tendre et acide ayant pour centre un homme bourré de défauts et terriblement attachant. J'avais beaucoup aimé la construction des personnages dans Fille, femme, autre. Je retrouve ce talent dans Mr Loverman, cette verve et cette énergie capables de nous peindre un monde chatoyant et subtil à la fois bien loin des attendus stéréotypés. Bernardine Evaristo sait camper des parcours avec finesse et nuances et, à travers eux, raconte de l'intérieur les représentations limitantes, les pièges dans lesquels on se complait parfois. Bien qu'enlevé, charmant et brillant, Mr Loverman est aussi, pour tous les personnages qui l'habitent, une histoire d'incommunicabilité avec soi-même, une histoire de libération permettant enfin d'être soi. Barry est irrésistible. « Je suis encore un play-boy. Toujours là, Dieu soit loué. Qui se fait beau, tiré à quatre épingles, démarche virile. Toujours dans les un mètre quatre-vingt-cinq, sans signe de ratatinement. Qui arbore un certain je ne sais quoi. J'ai peut-être perdu mes cheveux, mais je possède toujours une moustache élégamment taillée à la manière des anciens séducteurs hollywoodiens. Les gens me disaient que je ressemblais à un jeune Sidney Poitier. Maintenant, ils préfèrent un (presque vieux) Denzel Washington. Qui suis-je pour discuter ? Les faits sont les faits. Certains gagnent, d'autres pas. Allez, vas-y, Barry. Vas-y… » Dans un costume croisé façon années 50, chaussettes et tire-chaussettes assortis à sa cravate de soie, boutons de manchette en or, Barry porte beau ses 74 ans tandis qu'il se glisse subrepticement dans la chambre conjugale où il espère que dorme son épouse Carmen avec laquelle il a émigré depuis Antigua dans les Caraïbes à Londres il y a si longtemps. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts. le couple s'est enrichi grâce au flair immobilier de Barry, a eu deux filles Donna et Maxine qui ont désormais 50 et 40 ans. L'une est devenue une sorte de...
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  • Lawbel10 19/12/2023
    C'est l'histoire d'un coming-out tardif qui nous balade d'Antigua à Londres. Barri, soixante-quatorze ans, est toujours très épris de son amour de jeunesse, Morris. Son mariage avec Carmel, il y a plus d'un demi siècle, n'est qu'une façade, une erreur qu'il veut réparer. Mais, pas si simple de se dévoiler aux siens et de faire face aux discriminations de toute une société. Barri, amoureux des mots et admirateur de Shakespeare, a conscience de l'importance de la parole autant que celle des actes. Cependant, le temps presse pour être heureux... Le désir tabou, ici évoqué avec humour, n'en reste pas moins une souffrance pour le personnage et son entourage. Bernadine Evaristo nous parle d'une quête de liberté pour aimer au grand jour et d'un acte de courage pour s'accepter. J'ai apprécié qu'elle aborde ce qu'implique cette double vie cachée et cette tromperie pour l'épouse et les filles de son personnage. L'auteure nous livre un roman drôle et pétillant mais qui cache une réalité difficile. C'est une belle lecture, touchante avec un héros attachant même si, finalement, je le trouve très égoïste et irresponsable.
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