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On ne badine pas avec l'amour
Date de parution : 10/12/2018
Éditeurs :
Pocket

On ne badine pas avec l'amour

Date de parution : 10/12/2018
 LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Dans un vague et chimérique château français, au cœur d'un parc mélancolique, l'enfant terrible Perdican joue avec les sentiments des femmes qui l'entourent. Il désespère...
 LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Dans un vague et chimérique château français, au cœur d'un parc mélancolique, l'enfant terrible Perdican joue avec les sentiments des femmes qui l'entourent. Il désespère la petite bergère Rosette et perd à jamais sa belle cousine Camille qu'il aimait tant.
Perdican c'est Musset, c'est nous, c'est...
 LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Dans un vague et chimérique château français, au cœur d'un parc mélancolique, l'enfant terrible Perdican joue avec les sentiments des femmes qui l'entourent. Il désespère la petite bergère Rosette et perd à jamais sa belle cousine Camille qu'il aimait tant.
Perdican c'est Musset, c'est nous, c'est un homme qui fait le mal sans être méchant, qui souffre, qui doute, s'égare dans ses rêves, s'épuise à la poursuite d'un insaisissable bonheur.
Dans ce théâtre bouffon et déchirant, ce chant cruel et murmuré de la jeunesse et de l'amour, on se désire, on triche, on pleure, on connaît l'enfer de la jalousie et de la passion, dans la confusion des sentiments. Comme dans la vie.
 
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 
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EAN : 9782266290029
Code sériel : 6102
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266290029
Code sériel : 6102
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Blindsorrow 08/08/2023
    S'il est bien une pièce qui mêle savamment le comique et le tragique, et qui offre des réflexions profondes sur l'amour, c'est bien "On ne badine pas avec l'amour" de Musset. Cette petite pièce, reprise de la tradition des proverbes, pratiqués au XVIIIe siècle, prend une tournure moins légère qu'elle n'y paraît. Si la pièce s'ouvre sur un savoureux passage comique où le chœur présente des personnages stéréotypés et fantoches, très vite la verve de Musset nous plonge dans une réflexion sur le mariage : ses peurs, ses doutes ; mais aussi sur l'amour et ses dangers ; les jeux de l'amour qui, loin d'être si simples et légers, deviennent des jeux dangereux et mortels. Musset affronte deux egos, deux orgueils qui luttent contre leurs sentiments : les deux protagonistes s'aiment mais l'un est maladroit et n'a pas apprécié être en lutte contre la religion, l'autre est conditionnée par une éducation stricte et par les confidences des femmes désabusées par l'amour. Perdican et Camille ne peuvent que se chercher, que lutter contre ce qu'ils ressentent et cet ego qui les fait souffrir. L'intrigue se corse quand on souhaite jouer avec les sentiments des autres pour servir sa cause et déclencher... S'il est bien une pièce qui mêle savamment le comique et le tragique, et qui offre des réflexions profondes sur l'amour, c'est bien "On ne badine pas avec l'amour" de Musset. Cette petite pièce, reprise de la tradition des proverbes, pratiqués au XVIIIe siècle, prend une tournure moins légère qu'elle n'y paraît. Si la pièce s'ouvre sur un savoureux passage comique où le chœur présente des personnages stéréotypés et fantoches, très vite la verve de Musset nous plonge dans une réflexion sur le mariage : ses peurs, ses doutes ; mais aussi sur l'amour et ses dangers ; les jeux de l'amour qui, loin d'être si simples et légers, deviennent des jeux dangereux et mortels. Musset affronte deux egos, deux orgueils qui luttent contre leurs sentiments : les deux protagonistes s'aiment mais l'un est maladroit et n'a pas apprécié être en lutte contre la religion, l'autre est conditionnée par une éducation stricte et par les confidences des femmes désabusées par l'amour. Perdican et Camille ne peuvent que se chercher, que lutter contre ce qu'ils ressentent et cet ego qui les fait souffrir. L'intrigue se corse quand on souhaite jouer avec les sentiments des autres pour servir sa cause et déclencher une marque de rédhition chez son alter ego. La pauvre Rosette en est victime, elle qui a appris à aimer sans condition et tout naturellement. Victime lâchée en pâture, elle déclenche la rupture dans le couple qui s'avouait enfin son amour. Cette petite rose n'aura pas connu maturation et s'est éteinte brutalement car quand on joue avec le feu, on se brûle... victime innocente sacrifiée. Si la partie comique est là pour détendre l'atmosphère, et rendre la pièce légère, elle est aussi une parodie de la partie tragique : on retrouve la guerre d'ego entre Blazius/Bridaine, chacun veut avoir raison. Dame pluche est une vision caricaturale de la dévote desséchée et stricte, sans amour. Les bêtises, les incompréhensions de Bridaine et Blazius précipitent la fin et annonce le thème de la mort non plus par métaphore : leur mort sociale auprès du baron annonce la mort des espoirs de Rosette de faire un grand mariage et sa mort physique. Une pièce que j'ai lue, relue, et que j'apprécie toujours autant. L'amour n'est pas un jeu, Musset et Sand s'y sont brûlés comme leurs personnages... cette petite pièce aux allures de drame romantique offre de belles leçons et références à la vie, aux lettres échangées entre Musset et Sand. La prose qui est savoureuse et devient poétique par instants. Un chef-d'oeuvre.
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  • chboun 20/06/2023
    Une pièce qui est le reflet du XVIII ème siècle. Un siècle empli de nostalgie, de siècel des lumières, d'amour courtois, de vassalité désuète mais également d'une volonté d'aimer réellement et sincèrement dans le mariage, ce qui est novateur! Le personnage principal est ambigu, il veut tout sans devoir et la comédie ce transforme en tragédie.
  • les_lectures_de_sirius 02/06/2023
    C'est une pièce de théâtre qui mêle le comique et le tragique. Donc, ici on rigole et en même temps on se demande ce qu'il va se passer. Quand on lit cette pièce, on se rend compte qu'elle se déroule sur plusieurs jours alors que sur une pièce du mouvement classicisme, ça ne doit être que sur une journée. C'est une spécificité du drame romantique. Ce que j'apprécie dans ce genre de pièces de théâtre, il y a généralement une morale.
  • Naurwey 12/05/2023
    C'est Félix Radu qui m'a donné envie de lire cette pièce, qui, en elle-même est très courte, classique, dramatique et relativement facile à lire (plus facile que du Molière par exemple). Mon édition (Le Livre de Poche) offre en plus une préface assez complète sur le contexte de l'oeuvre, des vers De Musset et partage, après la pièce, des extraits de la riche correspondance entre Alfred de Musset et George Sand... qu'à l'occasion, j'aimerais bien lire maintenant. Au travers des quelques lettres présentes dans ce livre, toutes écrites alors qu'ils étaient fraichement séparés, on ne peut que relever la beauté de leurs échanges. Cela me donne envie d'en lire plus...
  • Zehisus 01/04/2023
    Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, c'est une pièce qui se lit avec plaisir !
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