Plaidoyer pour les animaux

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• monamourdeslivres 08/03/2024

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  Ce livre a été une vraie révélation pour moi lorsque je l’avais lu à sa sortie en version pocket. Sorti en 2014, ça commence à faire un petit temps (que ça passe vite !). Aujourd’hui en 2023, j’ai encore ce livre sur moi malgré beaucoup de ventes de bouquins, de déménagements, impossible de m’en séparer… Il m’a beaucoup marqué et je le trouve encore (et surtout en ce moment) d’actualité… Malheureusement. Cela ferait beaucoup de bien à certains de s’imprégner de ce livre. C’est une vraie source d’informations, Matthieu Ricard se base sur des faits scientifiques et des années de recherches et d’expérience pour nous offrir ce livre. Une grande source d’inspiration, ce livre est un sacré morceau de 1024 pages scindé en 6 grandes parties. Il commence par nous définir l’altruisme, nous parle de l’émergence de l’altruisme au sein des différentes cultures, nous explique comment cultiver l’altruisme jusqu’à développer comment et pourquoi construire une société plus altruiste. Le tout illustré et basé sur des théories philosophiques, économiques et sociales.
• Sw4n_books 04/04/2023

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  Ce livre est une vraie source de connaissance et sur le sujet des animaux, il y a à dire. Étant assez intriguée par la personne de Matthieu Ricard et ayant un attrait particulier pour l’espèce animale je ne pouvais qu’être tenter d’ouvrir cet ouvrage. Je l’ai trouvé très intéressant et extrêmement bien renseigné, voir même un peu trop par moment. Il y a beaucoup de citations et de références à d’autres ouvrages qui sont forcément nécessaires pour appuyer les propos. Dans le même esprit j’ai quand même préféré les livres de Aymeric Caron que j’ai trouvé plus légers à lire tout en traitant du même sujet. Ce livre est très bien pour approfondir encore plus ses connaissances sur le sujet mais j’avoue l’avoir trouvé un peu lourd de références par moment.
• dagoba04 08/03/2023

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  Mathieu Ricard nous livre ici un livre choc et dur. Un livre qui doit nous faire prendre conscience ( même si cela aurait dû être fait depuis cinquante ans) que nous allons droit dans le mur au niveau écologique et environnemental. Loin de moi de faire l' apologie du végétarisme ici mais la situation actuelle et les 8 milliards d ' êtres humains que nous sommes nous demande une remise en question primordiale. Nous ne pouvons plus aujourd'hui continuer à manger de la viande autant que nous l'avons fait dans les générations passées. Les ressources de notre planète ne le permettent plus, nous sommes en carence de céréales et des millions de gens meurent de faim car ces céréales servent à nourrir du bétail, élevé et abattu dans des conditions absolument épouvantables. Si chaque habitant d' Amérique du Nord arrête de manger de la viande un jour par semaine nous pourrions nourrir 25 millions de gens affamés pendant un an... Mathieu Ricard explore également, avec une sagesse toute bouddhiste mais également sans concession les techniques d' élevage et d' abattage des animaux terrestres ( 60 milliards d'animaux abattus par an pour nos canines) ainsi que la catastrophe écologique de la pêche industrielle, véritable desastre pour nos espèces marines sans parler du massacre des fonds marins en raison de la pêche au chalut. Mathieu ricard nous plonge également dans les travers du braconnage et du trafic animalier ainsi que dans les horreurs des expériences en laboratoire médical. Un livre choc et dur qui alerte sur la catastrophe à venir. Un livre de plus, une conférence de plus et des reportages de plus mais rien ne change et nous continuerons à massacrer notre planète et nos animaux. Il est évident que nous devons changer nos comportements et cela commence par soi-même. C' est la que la philosophie bouddhiste de l' auteur entre en jeu de superbe manière car il nous oblige à réfléchir au fait que nous aimons tous les animaux ,que nous sommes tous choqués de voir des images abjectes d'animaux abattus dans des conditions monstrueuses,que nous sommes tous désolés quand on apprend qu ' une espece va disparaitre. Oui mais nous mangeons tous de la viande en caressant nos animaux domestiques. Loin des yeux loin du cœur...Mangerions-nous un petit veau arraché à sa mère et abattu dans notre salle à manger ?... Pas si sûr. Alors comme le disait Gandhi" devenez le changement que vous voulez voir dans le monde" et changeons tous un petit peu nos habitudes. Beaucoup en me lisant diront" c'est trop tard" mais j espere que certains diront" je fais ma part ". Ça sera déjà ça de gagné. Pour terminer Gandhi, toujours Gandhi : " on reconnaît le niveau d'évolution d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux " Ce plaidoyer de Mathieu Ricard nous révèle à quel point le niveau est bas ... Mathieu Ricard nous livre ici un livre choc et dur. Un livre qui doit nous faire prendre conscience ( même si cela aurait dû être fait depuis cinquante ans) que nous allons droit dans le mur au niveau écologique et environnemental. Loin de moi de faire l' apologie du végétarisme ici mais la situation actuelle et les 8 milliards d ' êtres humains que nous sommes nous demande une remise en question primordiale. Nous ne pouvons plus aujourd'hui continuer à manger de la viande autant que nous l'avons fait dans les générations passées. Les ressources de notre planète ne le permettent plus, nous sommes en carence de céréales et des millions de gens meurent de faim car ces céréales servent à nourrir du bétail, élevé et abattu dans des conditions absolument épouvantables. Si chaque habitant d' Amérique du Nord arrête de manger de la viande un jour par semaine nous pourrions nourrir 25 millions de gens affamés pendant un an... Mathieu Ricard explore également, avec une sagesse toute bouddhiste mais également sans concession les techniques d' élevage et d' abattage des animaux terrestres ( 60 milliards d'animaux abattus par an pour nos canines) ainsi que la catastrophe écologique de la pêche industrielle, véritable desastre pour nos...

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• claudia 31/10/2022

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  Dans la lignée de Plaidoyer pour l'altruisme, Matthieu Ricard invite à étendre notre bienveillance à l'ensemble des êtres sensibles. Dans l'intérêt des animaux, mais aussi des hommes. Nous tuons chaque année 60 milliards d'animaux terrestres et 1 000 milliards d'animaux marins pour notre consommation. Un massacre inégalé dans l'histoire de l'Humanité qui pose un défi éthique majeur et nuit à nos sociétés : cette surconsommation aggrave la faim dans le monde, provoque des déséquilibres écologiques, est mauvaise pour notre santé. En plus de l'alimentation, nous instrumentalisons aussi les animaux pour des raisons purement vénales (trafic de la faune sauvage), pour la recherche scientifique ou par simple divertissement (corridas, cirques, zoos). Et si le temps était venu de les considérer non plus comme des êtres inférieurs mais comme nos « concitoyens » sur cette terre ? Nous vivons dans un monde interdépendant où le sort de chaque être, quel qu'il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s'agit pas de s'occuper que des animaux mais aussi des animaux. Cet essai lumineux met à la portée de tous les connaissances actuelles sur les animaux, et sur la façon dont nous les traitons. Une invitation à changer nos comportements et nos mentalités. Pour le bouddhiste en général, être végétarien est un moyen de manifester sa compassion à l’égard des animaux. À la différence des hindous végétariens, la viande n’est pas pour lui « impure » en elle-même. Il ne trouverait rien à redire, en principe, au fait de manger un animal mort de façon naturelle. De surcroît, de nombreux pratiquants bouddhistes achètent régulièrement des animaux destinés à être tués pour les libérer dans leur milieu naturel ou dans des lieux de refuge où ils sont bien traités. On lit, par exemple, dans l’autobiographie de l’ermite tibétain Shabkar (18ème – 19ème siècle), qu’au cours de son existence, il sauva la vie de centaines de milliers d’animaux. Au Tibet, les animaux dont on « rachète » ainsi la vie finissent tranquillement leurs jours avec le reste du troupeau. Ces pratiques sont encore courantes parmi les fidèles bouddhistes. Au Bhoutan, où le bouddhisme prédomine, la chasse et la pêche sont interdites dans l’ensemble du pays. Extrait du magnifique livre de Matthieu Ricard Tous les droits d'auteur sont reversés à l'association Karuna Shechen. Dans la lignée de Plaidoyer pour l'altruisme, Matthieu Ricard invite à étendre notre bienveillance à l'ensemble des êtres sensibles. Dans l'intérêt des animaux, mais aussi des hommes. Nous tuons chaque année 60 milliards d'animaux terrestres et 1 000 milliards d'animaux marins pour notre consommation. Un massacre inégalé dans l'histoire de l'Humanité qui pose un défi éthique majeur et nuit à nos sociétés : cette surconsommation aggrave la faim dans le monde, provoque des déséquilibres écologiques, est mauvaise pour notre santé. En plus de l'alimentation, nous instrumentalisons aussi les animaux pour des raisons purement vénales (trafic de la faune sauvage), pour la recherche scientifique ou par simple divertissement (corridas, cirques, zoos). Et si le temps était venu de les considérer non plus comme des êtres inférieurs mais comme nos « concitoyens » sur cette terre ? Nous vivons dans un monde interdépendant où le sort de chaque être, quel qu'il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s'agit pas de s'occuper que des animaux mais aussi des animaux. Cet essai lumineux met à la portée de tous les connaissances actuelles sur les animaux, et sur la façon dont nous les traitons. Une invitation à changer nos comportements et nos mentalités. Pour le bouddhiste...

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• ArnoldCopella 18/04/2022

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  Mathieu Ricard, qu'on ne présente plus, se penche dans cet ouvrage extrêmement intéressant sur les relations que nous entretenons nous autres humains avec les animaux. Le moine bouddhiste nous propose en fait une nouvelle éthique ; dans la lignée de Plaidoyer pour l'altruisme, il souligne l'incohérence qu'il y a dans la restriction de l'altruisme aux seuls êtres humains. Pour l'auteur, si les mauvais traitements à l'égard des animaux sont les plus souvent ignorés voire tolérés, c'est parce qu'ils ont lieu loin des yeux, et donc "loin du cœur". Les mauvaises excuses justifiant la supposée nécessité de la souffrance animale (nutrition, tradition) est également abordée dans un chapitre entier. Le message est puissant et tout à fait convaincant, et je conseille la lecture de ce livre à ceux déjà sensibilisés à la question mais également aux plus réticents. Ce livre est, je le pense, un des meilleurs exposé historique, scientifique et moral sur le thème du bien-être animal à ce jour. Certains passages sont particulièrement saisissants, notamment celui sur les abattoirs, dans lequel on peut pleinement saisir l'inhumanité du système, y compris pour les personnes y travaillant dans des conditions déplorables. Il s'agit par ailleurs d'un travail de recherche minutieux, documenté de manière exhaustive. Il nous fait comprendre que nous avons tous notre rôle à jouer dans la perpétuation de la cruauté envers les animaux et dans le "continuum du vivant". Mathieu Ricard, qu'on ne présente plus, se penche dans cet ouvrage extrêmement intéressant sur les relations que nous entretenons nous autres humains avec les animaux. Le moine bouddhiste nous propose en fait une nouvelle éthique ; dans la lignée de Plaidoyer pour l'altruisme, il souligne l'incohérence qu'il y a dans la restriction de l'altruisme aux seuls êtres humains. Pour l'auteur, si les mauvais traitements à l'égard des animaux sont les plus souvent ignorés voire tolérés, c'est parce qu'ils ont lieu loin des yeux, et donc "loin du cœur". Les mauvaises excuses justifiant la supposée nécessité de la souffrance animale (nutrition, tradition) est également abordée dans un chapitre entier. Le message est puissant et tout à fait convaincant, et je conseille la lecture de ce livre à ceux déjà sensibilisés à la question mais également aux plus réticents. Ce livre est, je le pense, un des meilleurs exposé historique, scientifique et moral sur le thème du bien-être animal à ce jour. Certains passages sont particulièrement saisissants, notamment celui sur les abattoirs, dans lequel on peut pleinement saisir l'inhumanité du système, y compris pour les personnes y travaillant dans des conditions déplorables. Il s'agit par ailleurs d'un travail de recherche minutieux, documenté de manière...

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